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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman lent, si lent  qu'après l'avoir repris pour une nième fois, je me suis interdit d'attraper un autre livre tant que je ne l'aurais pas terminé ! 

En 1990, à Clayton, dans le Mississippi rural où la ségrégation règne encore et où blancs et noirs ne fréquentent que parcimonieusement les mêmes lieux, un jeune garçon blanc, le très timide Drew Gamble, tue l'amant de sa mère, un policier blanc, qui l'avait tabassée une fois de trop et laissée quasi morte.

La culpabilité ne fait aucun doute, le shérif noir ne connaissait pas les dessous si sombres de son adjoint blanc.

Au Mississippi, à cette époque, le meurtre d'un policier conduit directement au couloir de la mort, même s'il n'était pas en service, même si le meurtrier est mineur.

Jake Bragance, avocat commis d'office déploiera toutes les armes juridiques possibles pour empêcher cela.

Bref, une histoire classique mais qui aurait pu être dévidée en deux fois moins de pages.

John Grisham nous englue bien dans l'atmosphère poisseuse de cette petite ville rurale, loin de la frénésie des grandes villes où les luttes de pouvoir coincent toutes les initiatives.

Bien loin de la rapidité de ses premiers romans, John Grisham déploie aujourd'hui son talent au service de la description de la vie dans  le Mississippi rural, où au lif de ses romans on découvre d'autres facettes de ses personnages fétiches. 

Mais Dieu que c'est lent ! 

Je remercie NetGalley et les Editions JEan Claude lattès de m'avoir fait parvenir cet ouvrage.

#Ledroitaupardon #NetGalleyFrance

 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Le droit au pardon est donc le premier roman de John Grisham que je lis. C'est donc délicat, pour ne pas dire inapproprié, de juger un auteur ou son oeuvre en n'ayant lu de lui qu'un seul titre. Pourtant, je ne pense pas trop me tromper en disant que le droit au pardon n'est probablement pas son meilleur roman.
En effet, pour moi la plus grande surprise de ce roman, c'est justement le fait qu'il en est totalement dépourvu ! Ce gros pavé de 560 pages (en grand format) décrit dans les moindres détails la préparation d'un procès où la peine de mort est demandée par le procureur à l'encontre d'un adolescent de 16 ans qui a tué le compagnon de sa mère, un alcoolique - violent et menaçant avec eux - qui était surtout un adjoint au shérif très respecté. Son avocat Jack Brigance se voit confier l'affaire par le juge, alors même qu'il sait qu'il va se mettre la petite ville où il vit à dos. Il va même devoir s'endetter pour couvrir les frais d'un procès de cette envergure, alors qu'il sait que son client et sa petite famille ne pourront pas le payer et que le dédommagement prévu par l'Etat n'excède pas... mille dollars.

Et pourtant, la seconde surprise de ce roman est que, malgré le fait qu'il en soit dépourvu, je ne me suis pas ennuyé pour autant à sa lecture ! Et c'est là, je pense, le grand talent de Grisham : celui d'être incontestablement un véritable raconteur d'histoire. Malgré son côté très américain et formaté, sa grosse mécanique très (trop ?) huilée, ses personnages presque manichéens, il a le don pour embarquer son lecteur.
Et c'est lorsqu'on arrive enfin au procès (qui ne dure pas plus de 100 pages, en fin d'ouvrage), avec les joutes entre procureur, témoins, avocat et juge, qu'on entrevoit la maestria de l'auteur, son expertise et son habileté pour recréer toute la tension psychologique d'un procès d'envergure, avec la bataille entre l'accusation et la défense. Pourtant, là encore, aucune surprise et aucun gros rebondissement.
Bref, si j'ai été malgré tout captivé jusqu'à la fin, c'est avant tout grâce au savoir-faire indéniable de Grisham, à son don de conteur, plutôt qu'à son intrigue - plutôt plate et routinière. Preuve que, visiblement, même le moins bon des Grisham reste encore supérieur à beaucoup de titres de la (sur)production actuelle de polars. Tout simplement parce que la mayonnaise prend et que, même si elle paraît un peu fade, ça reste quand même pour moi l'essentiel.
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La peine de mort est l'un des sujets les plus compliqués aux États Unis.
John Grisham, ancien avocat, est donc très à même d'en faire l'intrigue de son dernier roman.
Doit-on se faire justice soi même lorsque l'on craint pour sa vie, pour venger un parent, ou pour en protéger un ?
C'est tout le débat de ce procès, rendu encore plus compliqué puisqu'il met face à face, un adolescent, et un policier.
Au-delà de l'intrique juridique, c'est également le fonctionnement des institutions, les enjeux pour les avocats, dans un système libéral, puisque l'argent est également au centre des décisions.
Comme toujours passionnant, il aurait peut être mérité d'être plus court, ce qui aurait resserré la tension du procès et le dénouement de l'intrigue.
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