David est l'archétype de l'avocat made in
Grisham : travaillant d'arrache-pied, une vie de famille proche du zéro absolu (comment concevoir des enfants quand on est jamais à la maison?).
David finit par péter un plomb et il prend littéralement la fuite. Après avoir passé toute une journée dans un bar, à discuter de ses problèmes avec le barman, David prend la décision radicale de rejoindre un cabinet minable, composé de deux associés et d'une secrétaire, dont le principal gagne-pain est d'alpaguer les potentiels clients, à coups de démarchage abusif.
C'est un changement radical pour David qui n'a pas le temps de se reposer sur ses lauriers. le voilà en charge d'un gros dossier : une action collective contre un énorme groupe pharmaceutique. Sauf que ça fait un moment que David n'a pas plaider de dossiers. Et que le dossier n'est pas si étoffé que cela. Et qu'il se retrouve face à des cadors. Tout seul.
Les partenaires penche plus du côté de
l'Idéaliste que de
la Firme. Ca tombe bien,
l'Idéaliste est mon roman préféré. J'ai bien aimé ce roman, qui nous montre le quotidien des "petits avocats" qui essaient de se faire une place dans la vie, tout en conciliant vie privée et vie professionnelle. C'est tellement réel que ça sent le vécu.
Bien sûr, nous n'avons aucun doute sur l'issue du dossier. Mais ce n'est pas l'affaire en elle-même qui est importante. C'est l'histoire de David. Comment cet avocat à qui tout réussissait à tout laisser tomber pour tout recommencer de zéro.
Et vous savez quoi? Je l'ai admiré pour cela. C'est un véritable combat qui peut nous faire rêver. Car après tout, qui n'a jamais imaginé vouloir tout plaquer et tout recommencer.