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3,66

sur 210 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ceux qui affirment que quand on a lu un roman de John Grisham on les a tous lus n'ont pas dû en lire beaucoup avant de prononcer un verdict aussi péremptoire qu'infondé ; certes la quasi totalité de ses bouquins sont des thrillers juridiques mais ce n'est pas pour autant qu'ils n'ont pas une « identité » propre… Mais bon laissons ces mauvais coucheurs (et mauvais lecteurs) là où ils sont ! Pour ma part pour avoir lu une bonne partie de sa prose je n'ai jamais été déçu, la qualité est inégale mais globalement ça reste des intrigues bien ficelées souvent enrichies d'un regard sans concession sur la société américaine. Ce dernier opus ne déroge pas à la règle et c'est notamment l'industrie pharmaceutique qui est mise sur la sellette mais aussi les gros cabinets que l'on pourrait comparer à des « usines à avocats ». Par contre au rayon des nouveautés on trouve de nombreuses touches d'humour dans le récit (surtout dans la première partie, avant que l'affaire ne soit réellement lancée). Autre originalité de ce titre par rapport à ses prédécesseurs l'intrigue principale (la confrontation entre F&F et Varrick Labs) est émaillée de plusieurs affaires « secondaires » (essentiellement les dossiers que monte et défend David). Pour le reste Les Partenaires se classe dans les thrillers 100% juridiques de l'auteur qui maîtrise toujours aussi bien les arcanes du système judiciaire américain.
Pour moi c'est du tout bon, des personnages crédibles et attachants, une intrigue bien ficelée et riche en rebondissements… Les adeptes de Grisham adoreront, les autres détesteront sans doute (mais on peut se demander pourquoi ils persistent s'ils n'aiment pas l'auteur… doivent être un peu maso sur les bords).

Difficile de ne pas faire le rapprochement entre le Krayoxx (le médicament supposé nocif de Varrick Labs) et le Mediator des Laboratoires Servier ; d'une part ils sont sensiblement identiques (ce sont deux hypocholestérolémiants) et les effets secondaires nocifs sont les mêmes (valvulopathies pouvant entraîner la mort). de là à penser que John Grisham s'est inspiré du scandale du Mediator pour son nouveau roman il n'y a qu'un pas que je n'hésite pas à franchir allégrement…
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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David Zinc, avocat dans un cabinet géant de Chicago, ne supporte plus ses conditions de travail, la pression quotidienne de la hiérarchie et des associés, les heures accumulées au bureau et le fait de ne pas avoir de vie de couple avec sa femme. Un jour il pète un câble, s'imbibe dans le bar du coin, et atterri complètement alcoolisé dans un cabinet d'avocat miteux de la banlieue de Chicago, où il promet aux deux associés de revenir le lendemain travailler pour eux.
Ce qu'il fait...
Pourtant le cabinet est dirigé par Oscar Finley, un petit avocat sans envergure, et Wally Figg, un alcoolique en rémission sans grand principes déontologiques. Leur but est juste d'accumuler les procédures de divorces et d'accidents de la route pour faire tenir leur cabinet. Wally rêve d'un cas de recours collectif qui leur permettrait de s'associer à une grande action et pense l'avoir trouvé lorsque des doutes naissent sur un anti cholestérol commercialisé par un grand laboratoire. L'arrivée de David lui permet d'envisager les choses en grand.
Bien involontairement David, qui était spécialisé dans les montages financiers, va se retrouver à devoir plaider dans un dossier qui oppose les spécialistes juridiques et médicaux du laboratoire à de simples gens, qui ne comprennent pas trop ce qu'ils leur arrive,mais qui espèrent grâce à cette procédure percevoir les millions que Wally peu scrupuleux leur a promis.
Les obstacles s'accumulent et David pourrait abandonner Oscar et Wally, pourtant il ne va pas le faire...

Tous les ingrédients d'un Grisham très classique : le jeune avocat plus humain que nombre de ses collègues, la multinationale secondée par des juristes compétents mais sans scrupules, une cause apparemment désespérée, un procès américain décortiqué en détail... Rien de neuf, mais c'est très bien conçu, les histoires parallèles fonctionnent, et la procédure judiciaire est rendue intéressante par le talent de Grisham. Une limite toutefois, chez Grisham le principal ressort humain est toujours l'argent, et au final (sans dévoiler trop l'intrigue) ce qui aura vraiment du prix c'est la mort d'un petit garçon. Une mort un peu passée en perte et profit...
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Pas étonnant que les ouvrages de John Grisham ait inspiré autant de scénarios de films à grand succès!
Les partenaires m'a plongé pour la première fois dans l'univers complexe et fou de la justice américaine.
David Zinc est un jeune avocat de trente et un ans et travaille comme un forcené dans le plus prestigieux cabinet de Chicago, qui se révèle être une véritable usine: il est harcelé par son patron, ne compte pas ses heures, doit faire avec des collègues aussi minables les uns que les autres...et sa vie personnelle en souffre.
Un matin, il décide alors subitement de tout plaquer, et se réfugie au bistrot du coin, pour une journée de beuverie...Il atterrie finalement au soir au cabinet d'avocat Finley&Figg, spécialisé dans les divorces et autres accidents et aux pratiques douteuses. Désirant changer de vie du tout au tout, David décide de s'engager avec ses deux nouveaux associés, Oscar Finley et Wally Figg. Rêvant de grandes plaidoiries, ce dernier vient d'ailleurs d'avoir la "brillante" idée d'intenter une action en justice contre un géant de l'industrie pharmaceutique, le laboratoire Varrick Lab, qu'ils accusent d'avoir commercialisé un médicament sensé soigner le cholestérol mais provoquant de graves effets secondaires non désirables. L'issue du procès sera innatendue.

J'ai beaucoup aimé cette histoire dont le rythme, la dimension donnée aux personnages, les actions donnent la sensation d'être dans un véritable thriller judiciaire. Tout est drôlement bien ficelé et efficace, et l'auteur parvient quand même à nous tenir en haleine tout au long du roman.
C'est aussi pour cette raison que je ne lui ai mis que quatre étoile, car notamment avec la fin, on n'a aussi parfois l'impression que l'auteur s'est tout simplement basé sur un canevas déjà existant pour son histoire, se contentant d'appliquer des recettes qui avaient déjà fait son succès.
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Un bon moment de lecture qui donne même le sentiment de s'instruire.
Je crois bien qu'il s'agit de mon premier thriller juridique, et c'est nettement moins trash que ce que je lis d'habitude, cela dit, cela n'empêche pas le suspense d'être présent.
Le thème est assez actuel, une plainte collective contre un laboratoire qui commercialise un médicament supposé dangereux pour la santé, et nous allons suivre la procédure essentiellement côté plaignants. Ce qui fait tout l'attrait de ce roman est la galerie de personnages que nous allons rencontrer et qui est censé être le reflet de la société américaine et de certains de ses travers, notamment cette légendaire tendance procédurière et une certaine forme de cupidité.
J'ai admiré cette facilité qu'a l'auteur à construire son histoire et à faire s'emboîter cette suite de péripéties, car il faut le préciser tout de suite, nos plaignants sont des opportunistes à la limite de l'amateurisme, entrainés par la promesse d'un gain facile, synonyme d'enrichissement rapide, ils se retrouvent entrainés finalement dans un engrenage qu'ils étaient loin de soupçonner. Les personnages sont plus vrais que nature, on a presque l'impression de voir le film en lisant l'histoire, c'est fort.
C'est un récit brillant doublé d'un tableau d'une certaine Amérique qu'il est fascinant de découvrir, comme dit en préambule, on apprend également des choses sur le métier d'avocat et ses compromissions, sur le lobbying, le milieu des laboratoires pharmaceutiques...
J'allais oublier l'essentiel, l'auteur réussi à nous surprendre habilement, car si l'on s'imagine que le scénario est évidemment prévisible, on se trompe, il réserve son lot de belles surprises.
En un mot, je ne me suis pas ennuyé un seul instant, je le recommande vivement !
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Je remercie vivement les Éditions Robert Laffont ainsi que Babelio pour m'avoir fait découvrir ce dernier livre de John Grisham dans le cadre de l'opération "masse critique".
Déjà séduite par "La firme" et "L'affaire Pélican" que j'avais lus dans mon adolescence, j'ai vraiment été tentée par ce partenariat pour renouveler l'expérience et, malgré quelques longueurs, je n'ai pas été déçue.
Le style est clair et sarcastique, l'intrigue simple (peut être même un peu trop) mais j'ai adoré suivre le cheminement d'Oscar Finley et Wally Figg deux avocats au rabais qui vont se sentir pousser des ailes après l'embauche de David Zinc, un brillant avocat de 31 ans démissionnaire d'un très réputé et très brillant cabinet d'avocats de Chicago de renommée internationale.
Alors que le minable cabinet Wally & Figg ne s'occupe que de divorces et de "chiens écrasés" il va alors leur venir l'idée qui pourrait leur faire amasser un paquet d'argent : Déposer plainte contre Varrick, un laboratoire pharmaceutique qui a commercialisé le Krayoxx, un anti cholesterol qui pourrait bien favoriser les crises cardiaques. Seulement nos trois avocats ne disposent d'aucune preuve tangible...
J'ai aimé Wally et Figg ces deux avocats qui ne doutent de rien, se font de la pub mais ne savent même pas plaider. (ci-dessous le trailer du livre qui pourrait être une pub pour leur cabinet juridique). Ils m'ont bien fait rire et j'ai aimé le style sarcastique de l'auteur quand il parle de ces deux "baltringues". Il ne mâche pas ses mots qualifiant Wally d'ivrogne. Quant à Oscar, il se met facilement la pression tout seul mais est tout de même assez réaliste sur leurs capacités à tous les deux. Il pense que le procès qu'ils veulent mener contre les laboratoires Varrick est "un cas qu'aucun avocat ayant un minimum de bon sens ne défendrait, pas d'experts, pas de preuves et des plaignants cinglés ou drogués".
Par contre, je n'ai pas trouvé David crédible. Lâcher un cabinet de renommée pour se retrouver avec ces deux avocaillons, avoir un salaire divisé par 50 alors que se femme vient de tomber enceinte, puis se retrouver seul pour plaider, j'avoue que j'ai beaucoup de mal à y croire... Mais j'admire son courage...
J'ai aussi particulièrement aimé le déroulement du procès. On apprend par exemple qu'aux États Unis, même pour une affaire qui ne relève pas des assises, il y a un jury populaire. On apprend beaucoup d'autres choses sur le déroulement des procès, les façons de les faire durer le temps d'apporter d'autres preuves par exemple...
Un livre qui a su me captiver du début à la fin grâce à son ton sarcastique. L'auteur nous embarque dans cette histoire car on voit qu'il sait de quoi il parle. En effet, il était lui même avocat.

Lien : http://histoires-de-livres.o..
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Un très bon cru. Manichéen, évidemment, mais ça fonctionne et on s'attache au héros. C'est le côté reposant des romans de Grisham : on sait à peu près où on va, et il nous offre des gentils très gentils et des méchants très méchants. Il ne fait pas semblant. Il ne se prend pas au sérieux tout en faisant le job sérieusement. Et ça fait du bien!
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C'est un lecteur qui m'a conseillé ce titre de John Grisham en me disant, « il n'est pas comme ses autres bouquins ».
Mais alors que racontent « Les partenaires »
David Zinc, un avocat de chez Rogan Rothberg se saoule et se retrouve embauché par un cabinet de seconde zone, Finley & Figg, qui cherche à intenter une action en justice contre le géant pharmaceutique Varrick. Il doit trouver des victimes de l'anticholestérolémiant Krayoxx et les convaincre d'intenter un procès en masse. La mort par infarctus d'un sénateur va accélérer leur démarche. Mais David va devoir plaider contre une de ses ancienne consoeur qu'il connait bien et qui a les dents longues.
Et en effet ce Grisham est différents de ce que j'avais lu jusqu'alors.
Il est plus drôle, on dirait que l'auteur cherche à se moquer du système judiciaire américain. Qu'il dénonce par l'absurde les magouilles des avocats…. Bien sûr il y a un procès comme dans tout bon polar judiciaire
Il y avait longtemps que je n'avais pas lu de John Grisham
. C'est vrai !
Et dans ce vaudeville à suspense, il revisite avec humour le monde trouble et fascinant des avocats véreux mais aussi celui du pouvoir des lobbys aux Etats-Unis et de la toute-puissance de l'argent Et comme d'habitude c'est bien fait, ça fonctionne à merveille, la démonstration est brillante. Et on se surprend même à sourire en lisant un roman policier du maître incontesté du légal thriller.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Le système juridique américain laisse perplexe. Il y a d'un des avocats et experts de cabinets prestigieux qui défendent leurs clients ou attaquent leurs adversaires avec des moyens illimités et de l'autre, des «avocaillons» qui courent après des opportunités et gagnent des clopinettes.
Un jeune et brillant avocat quitte un cabinet de renom pour s'associer avec deux minables car il ne supporte plus les pressions, voire l'asservissement de son employeur. Après une descente en enfer où les trois compères sont au bord de la faillite, le jeune prodige va avoir l'opportunité de s'affronter avec les grands et il va gagner. L'auteur nous promène avec bonheur à travers le système juridique américain. Un roman riche en informations avec une pointe de suspense. M.B.
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Qui n'a jamais eu envie un jour de faire demi-tour en passant les portes de son bureau et d'aller se prendre une cuite monumentale ? L'histoire commence comme ca. le métier d'avocat moyen se dévoile page par page en même temps que David Zinc le découvre. Il va changer sous le poids de cette affaire trop grosse pour lui, et vous allez changer votre regard sur les labos pharmaceutiques. Promis, votre oeil sera plus sceptique demain devant votre cachet d'aspirine.
Avec ce livre, vous allez vous amuser mais pas rigoler. Vous allez être passionné mais pas tomber à la renverse. Si vous espérez une d'histoire d'amour, rabattez tout de suite la première page du livre et faite marche arrière doucement. le point fort de ce livre s'est son histoire drôlement bien ficelée avec des personnages attachants et hauts en couleur. le petit point négatif tout de même, s'est qu'au moins votre lecture pourra suivre la lenteur des feuilles tombantes cet automne !
Bon en clair, pour vous faire une idée, je l'ai personnellement classé dans la catégorie des livres biens, pas excellents mais juste biens ; mi-polar, mi-intrigue judiciaire, et idéal pour l'automne.
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Intrigue amusante et intéressante mais quelquefois on se perd dans certains détails juridicofinanciersqui nous font perdre un peu, de vue le caractère attachant des personnages, en particulier de David Zinc.
David est un excellent avocat dans un grand cabinet d'affaires et du jour au lendemain , il lâche tout pour se retrouver dans un cabinet juridique minable. Pourtant sa force de caractère va lui permettre de ne pas perdre la face.
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