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sur 376 notes
Quelques jours avant Noël, Luther et Nora Krank conduisent leur fille Blair à l'aéroport, celle-ci se rend au Pérou pour un an pendant lequel elle apprendra à lire à de très jeunes indiens. Luther essaie d'apaiser Nora très inquiète pour leur fille. Que sera Noël sans Blair ? Luther a une idée, ils vont partir en croisière, pas de fête avec les voisins, pas de décorations, pas d'invitations, pas de cadeaux. Le voisinage réagit très mal, les Krank sont boudés car dans leur quartier Noël c'est toute une institution, les rues sont en compétition pour celle qui sera la mieux décorée alors, imaginez seule une maison dans la rue qui ne l'est pas. Bien sûr, John Grisham a prévu un dénouement digne de l'esprit de Noël ! Une lecture plaisante pour un mois de décembre.

Challenge Petits plaisirs - 215 pages
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Luther Krank, un expert-comptable, a calculé que le Noël de l'année précédente a coûté à sa famille plus de six mille dollars. Sa fille unique Blair étant partie au Pérou faire de l'aide au développement dans le cadre du Peace Corps, il propose à sa femme de « sauter Noël » et, à la place, de faire une magnifique croisière dans les Caraïbes. Ce faisant, tout en n'ayant aucun des inconvénients de Noël – achats, cadeaux, repas, sapin, décoration extérieure de la maison, affluence et encombrements partout, étrennes à distribuer – ils auront encore le plaisir de faire des économies car la croisière à deux ne revient qu'à trois mille dollars. Mais leurs voisins d'une banlieue résidentielle style Wisteria Lane des Desperate Housewives ne l'entendent pas ainsi : pour eux, impossible d'échapper à Noël et surtout aux décorations permettant de décrocher un prix municipal de la rue la mieux décorée. ● J'avais lu et beaucoup apprécié les premiers polars juridiques de John Grisham puis j'avais arrêté car je trouvais que ces histoires avaient beaucoup baissé en qualité : toujours le même processus ; un auteur de talent écrit des best-sellers et ensuite se repose sur ses lauriers, sa notoriété lui permettant de vendre n'importe quoi. ● Si je suis revenu à lui, c'est sur les conseils de… Michel Houellebecq, qui écrit dans Quelques mois dans ma vie, après avoir fait le même constat que moi : « D'où ma joyeuse surprise lorsque je tombai, absolument par hasard, sur Skipping Christmas (j'ai oublié le titre français, mais ça doit ressembler pas mal), petit roman vraiment très drôle situé dans l'univers pour moi inconnu des banlieues résidentielles américaines, axé sur le kitsch de Noël dans le monde anglo-saxon (là je connaissais mieux, depuis mon séjour en Irlande), et dont tout élément juridique était absent. » ● J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre son enthousiasme pour cette oeuvrette assez quelconque, bourrée de clichés états-uniens, à la morale finale très consensuelle, qui, après une mise en place de l'intrigue occupant presque les deux premiers tiers, ne commence à être drôle qu'au chapitre 12 (sur vingt). ● A part cet humour parcimonieux, ce roman n'a d'intérêt que pour mieux comprendre la culture américaine de Noël et la sociabilité grégaire des banlieues chics d'outre-Atlantique, mais des téléfilms médiocres diffusés tous les ans y réussissent aussi bien.
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Gare Montparnasse, j'achète un livre et je monte dans le TGV pour Bordeaux, direction le Sud Ouest, les Landes, la famille.

Je m'installe et commence ce petit livre d'un maître du polar social et judiciaire, et là, surprise! Pas d'héritage, de procédure, d'avocat novice mais qui apprend vite, juste une thanksgiving Story très drôle et acide qui brocarde la vie de banlieue et les conventions sociales américaines, menée de main de maître, avec rythme et beaucoup d'humour.

Leur fille est partie à l'étranger, c'est le syndrome du nid vide qui les guette, Luther et Nora décident alors de penser à eux et de faire le contraire de ce que font tous les américains pour Noël, pas de décoration tape à l'œil, de gâteaux, d'invitations, de cartes de vœux, rien de la tradition....ils décident de partir pour les tropiques.

Un petit scandale dans le quartier, pas facile d'aller à contre-courant ! On est à la limite de l'implosion. Sans compter que le destin s'en mêle et complique tout, avec la belle enfant dont les projets changent, et qui contrarient ceux de ses parents.

Bordeaux Saint Jean, j'ai passé un très bon moment avec John Grisham, drôle de roman de gare qui dure pile poil le temps de ce trajet....je vous le recommande pour que votre voyage dure moins longtemps.

Passez tous un bon Noël
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En cette période d'avant Noël... où la liste des cadeaux n'est qu'à moitié cochée et qu'en plus, on n'a pas d'idée pour le neveu et la grand tante ; où le sapin n'est pas encore acheté, vrai ou faux ? ; où il faut prévoir le menu du réveillon, foie gras ou huîtres ? dinde ou pintade ? ; où il ne faut pas oublier les pompiers, le facteur, le gardien... il me vient la même pensée que Luther : "et si cette année on partait très loin pour Noël ?". (il n'est pas dit qu'un de ces quatre on ne tente le coup)
Depuis que je l'ai lu, il y a quelques années, ce livre est le seul auquel je pense aussi régulièrement. ;-)
Pour tous ceux que Noël exaspère un peu, à lire pour retrouver le sourire.
(en réalité, j'aime bien Noël... mais les préparatifs... hein !)
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Un coup de coeur pour ce fabuleux livre de Noël !!!

Blair, 23 ans, avait un CV assez sympa, mais elle n'était pas prête à affronter la vie active, alors elle part pour le Pérou où elle va apprendre à lire et à écrire à de très jeunes Indiens. Elle va vivre dans une cabane sans eau ni électricité, donc pas de téléphone... Elle est envoyée dans cette jungle par Peace Corps. Donc pour les parents de Blair : pas de Noël cette année, c'est ce qu'a décrété Luter quand sa fille est partie pour le Pérou. Il a fait les comptes : 6 100$ dépensés pour Noël de l'année passée, entre les décorations, les guirlandes, les lumières et les fleurs, le sapin et autre... Puis toute cette nourriture de fête, entre le jambon, la dinde, les noix de pékan, les fromages, le vin, l'alcool, les cigares... les cadeaux de toute sorte. Que restait-il de tout ça ? Pas grand chose. Luther décide qu'avec l'argent économisé cette année ils peuvent faire un voyage avec sa femme. Une croisière plus précisément, sur le « Princesse des Îles » 10 jours aux Antilles, 10 jours de luxe inouï.

Ils ne fêteront donc pas Noël. Ils boycotteront les fêtes : au travail, dans la rue, avec les voisins, mais tous commencent à jaser, mais eux, ils n'en ont rien à faire, ils vont partir et en profiter. Les jours avancent et ils s'obstinent à partir en croisière, ils prennent des séances d'UV pour avoir bonne mine, font un régime draconien. Mais c'est sans compter que le jour de Noël, alors que les valises sont bouclées et que toute la rue se prépare à fêter Noël, Blair téléphone, elle arrive dans quelques heures pour passer les fêtes avec ses parents, elle en profite pour leur présenter son fiancé. C'est la catastrophe, rien n'est prêt, les magasins sont dévalisés ou totalement pris d'assaut. de plus, il faut décorer la maison, dedans et dehors il n'y a pas l'ombre d'une décoration.

Jusqu'à ce moment de l'histoire j'ai été entre partager la joie de ce couple qui décide de partir faire la fête au soleil et l'incompréhension des collègues et amis par rapport à ce choix. On sent que c'est mal vu de ne pas faire Noël et qu'ils ont du courage de s'opposer à ça. Mais quand on apprend l'arrivée de Blaire, tout s'effondre et la lecture devient très passionnante !!! J'ai ressenti l'affolement des parents qui se rendent compte qu'ils doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour que leur fille ne s'aperçoive de rien... Ce qui m'a le plus touché, c'est le revirement des voisins et amis, ceux même qui s'étaient moqués de ce voyage vont venir donner un coup de main et même plus... Je pense que c'est ça la magie de Noël... passer outre les différences, les choix et quoi qu'il arrive aider celui qui est en détresse !!!

Une très belle leçon d'humilité, comme quoi, même les "pro-Noël" peuvent changer d'avis... L'auteur, John Grisham, nous démontre que dans cette société très conservatrice, il n'est pas toujours aisé de dire "non"...
Un petit livre par la taille, mais tellement grand par les différents sentiments : envie, compétitivité, jalousie... qu'il dégage !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Quelques jours avant Noël, Blair se rend à l'aéroport, elle se rend au Pérou où elle va apprendre à lire aux jeunes indiens. Luther et Nora Krank sont tristes de devoir passer Noël sans leur fille. Ils n'ont pas envie de fêter Noël avec tous les voisins, pas de décoration, pas de cadeaux. Dans le quartier c'est toujours une compétition pour voir quelle maison sera la plus enluminée. Alors cette année une maison parmi les autres n'aura aucune lumière. C'est décidé sans leur fille Blair, cette année ils partiront en croisière. J'ai lu ce livre au mois d'avril, cela m'a replongé dans la fête de Noël. Très bon roman.
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C'est le 1er Grisham pour moi et j'ai bien peur que ce soit le dernier. Heureusement que j'ai lu certaines critiques qui expliquent que ce n'est pas son genre de prédilection.
J'ai détesté cette histoire, et surtout, ces gens pour qui le regard des autres est plus important que ce qu'ils pensent ou ce qu'ils ressentent.
Bref, une expérience négative que je vais essayer de vite oublier et trouver un autre livre qui me permettra de finir l'année sur une note positive.
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Comme la surprise d'une première lecture (il y a quelques années) était passée, j'ai peut-être un peu moins apprécié la relecture de cette mascarade accusant le consumérisme autour les fêtes de fin d'année et les « as-tu vu MES décorations de Noël ? » du voisinage (comme si deux ampoules clignotantes de plus puissent faire gagner une compétition d'illuminations).

Je n'aime pas noël (et c'est un euphémisme). C'est bien la (et unique) raison pour laquelle j'ai voulu relire ce livre. Un petit roman dans lequel l'auteur propose, à travers ses personnages, de boycotter ce « Happy Christmas ». Histoire qui m'a fait jubiler quand le protagoniste (Luther Krank, 45 ans, conseiller fiscal dans la vie et l'âme) propose à sa femme Nora de dire « mer** » aux voisins, de revendiquer le droit de NE pas fêter Noël cette année et d'investir dans une croisière-à-deux, plutôt que de jeter l'argent par la fenêtre pour boustifailles, cadeaux onéreux aux goûts douteux et ornements clinquants.
Nora rouscaille à cause des « oh mon dieu, que diraient les voisins », se laisse gagner par l'idée, barguigne encore...
Et on se demande si le couple qui aimerait défier les sacro-saintes conventions sociales arrivera à échapper à (l'immanquable) stress de cette festivité ?
Mais en tout cas... la réjouissance dans l'humour, clins d'oeil et une finale qui peut surprendre, étaient au menu de noël, cette année.
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Une bien drôle d'histoire hors du commun à lire pour les fêtes de fin d'année. J'ai été captivé dès les premières lignes.
Luther et Nora ont décidé de ne pas fêter Noël. Toutes les dépenses non réalisées autour de cet événement (cartes, sapin, dinde, cadeaux…) vont leurs permettre de faire une superbe croisière. le couple bien déterminé à prendre un peu de bon temps ; ne s'attendait pas à la riposte de leurs voisins qui vont déployer plus d'un stratagème pour les faire plier ! Boycottage de Noël d'un côté et rébellion de l'autre.
J'ai imaginé plusieurs fins à ce livre mais aucune n'a coïncidé. Autant vous dire que le dénouement est totalement inattendu. Bonne lecture !

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Honnêtement, n'y a-t-il pas au moins une année où vous avez rêvé de fuir les fêtes de fin d'année ? Noël, c'est sympa quand il y a des enfants, des petits impatients d'ouvrir leurs paquets, mais quand les enfants sont partis, quand on se retrouve seul cette période est lourde psychologiquement (sans parler du poids financier). C'est le constat que fait Luther lorsque, à Thanksgiving sa fille Blair part pour un an en mission humanitaire en Amérique du sud. Il propose alors à sa femme de faire l'impasse sur Noël, pour une fois. Oui mais Noël dans cette rue huppée d'une ville américaine lambda c'est plus qu'une tradition. C'est le concours de la rue la plus décorée, c'est l'occasion de montrer son cher attachement aux traditions (6.100$ dépensé par Luther l'année précédente). Au point que l'on se demande où est passé le message initial : la naissance du Christ.

On connait surtout de John Grisham ses polars judiciaires. Avec cette nouvelle il livre une fable sur Noël. Luther devient une sorte de Scrooge. D'un seul coup il rejette tout ce qui est lié à Noël (les décorations, le sapin, les dons aux associations caritatives, les réceptions). Pas par avarice mais parce que sans leur fille Blair l'ambiance n'est pas à la fête (un seul être vous manque et tout est dépeuplé). Bien sûr Luther et son épouse Nora seront rattrapés par l'esprit de Noël et renonceront à leur rêve de croisière dans les Caraïbes. La bonne morale états-unienne est sauve.

Pendant une grosse moitié du livre on suit la confrontation des Krank à la désapprobation générale (qui cache souvent la jalousie tant nombreux sont ceux qui sont au fond en empathie avec eux et aimeraient bien eux aussi faire l'impasse sur tout ce cirque commercial). C'est un peu longuet mais fait bien le tour de ce que ces fêtes engendrent d'exagération. La seconde partie raconte la course de Luther et Nora pour finalement organiser un Noël « normal » pour le retour inopiné de leur fille. le récit s'accélère et prend le rythme d'une comédie effrénée.

Au fond aucune surprise. Les apparences sont sauves, la légendaire solidarité de Noël a joué et les traditions sont respectées. Bref une gentille nouvelle un peu trop classique, totalement centrée sur la bonne société chrétienne américaine (que se passerait-il si des juifs, des musulmans, des hindous s'installaient dans cette belle rue à la « Desperate Housewifes). On est totalement dans un entre-soi égoïste et mercantile, bien loin de ce que Noël est censé être. Après-tout, si les Krank veulent vraiment fuir la marchandisation de Noël, pourquoi ne pas être bénévole dans une association plutôt que de partir pour 10 jours de croisière de luxe dans les Caraïbes. Bref, une critique de la société qui n'en est pas une, et une nouvelle bien superficielle, à l'image de cette société dépeinte. Vous l'aurez compris, malgré un postulat de départ intéressant je n'ai pas été séduite par cette proposition.
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