Pas de Noël cette année

Quelques jours avant Noël, Luther et Nora Krank conduisent leur fille Blair à l'aéroport, celle-ci se rend au Pérou pour un an pendant lequel elle apprendra à lire à de très jeunes indiens. Luther essaie d'apaiser Nora très inquiète pour leur fille. Que sera Noël sans Blair ? Luther a une idée, ils vont partir en croisière, pas de fête avec les voisins, pas de décorations, pas d'invitations, pas de cadeaux. Le voisinage réagit très mal, les Krank sont boudés car dans leur quartier Noël c'est toute une institution, les rues sont en compétition pour celle qui sera la mieux décorée alors, imaginez seule une maison dans la rue qui ne l'est pas. Bien sûr, John Grisham a prévu un dénouement digne de l'esprit de Noël ! Une lecture plaisante pour un mois de décembre.

Challenge Petits plaisirs - 215 pages

Luther Krank, un expert-comptable, a calculé que le Noël de l'année précédente a coûté à sa famille plus de six mille dollars. Sa fille unique Blair étant partie au Pérou faire de l'aide au développement dans le cadre du Peace Corps, il propose à sa femme de « sauter Noël » et, à la place, de faire une magnifique croisière dans les Caraïbes. Ce faisant, tout en n'ayant aucun des inconvénients de Noël – achats, cadeaux, repas, sapin, décoration extérieure de la maison, affluence et encombrements partout, étrennes à distribuer – ils auront encore le plaisir de faire des économies car la croisière à deux ne revient qu'à trois mille dollars. Mais leurs voisins d'une banlieue résidentielle style Wisteria Lane des Desperate Housewives ne l'entendent pas ainsi : pour eux, impossible d'échapper à Noël et surtout aux décorations permettant de décrocher un prix municipal de la rue la mieux décorée. ● J'avais lu et beaucoup apprécié les premiers polars juridiques de John Grisham puis j'avais arrêté car je trouvais que ces histoires avaient beaucoup baissé en qualité : toujours le même processus ; un auteur de talent écrit des best-sellers et ensuite se repose sur ses lauriers, sa notoriété lui permettant de vendre n'importe quoi. ● Si je suis revenu à lui, c'est sur les conseils de… Michel Houellebecq, qui écrit dans Quelques mois dans ma vie, après avoir fait le même constat que moi : « D'où ma joyeuse surprise lorsque je tombai, absolument par hasard, sur Skipping Christmas (j'ai oublié le titre français, mais ça doit ressembler pas mal), petit roman vraiment très drôle situé dans l'univers pour moi inconnu des banlieues résidentielles américaines, axé sur le kitsch de Noël dans le monde anglo-saxon (là je connaissais mieux, depuis mon séjour en Irlande), et dont tout élément juridique était absent. » ● J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre son enthousiasme pour cette oeuvrette assez quelconque, bourrée de clichés états-uniens, à la morale finale très consensuelle, qui, après une mise en place de l'intrigue occupant presque les deux premiers tiers, ne commence à être drôle qu'au chapitre 12 (sur vingt). ● A part cet humour parcimonieux, ce roman n'a d'intérêt que pour mieux comprendre la culture américaine de Noël et la sociabilité grégaire des banlieues chics d'outre-Atlantique, mais des téléfilms médiocres diffusés tous les ans y réussissent aussi bien.

Luther et Nora Krank sont le couple américain moyen . Ils décident de profiter de l'absence de leur fille pour ne pas fêter Noël et de partir en croisière avec l'argent économisé. Mais les voisins ne sont pas du même avis surtout que la rue doit être superbement parée pour les fêtes. Il y a faut aussi compter les achats de calendrier, gâteaux et autres choses du même genre…
Trouvé en brocante en ce mois de décembre et même si le titre fait frémir, je me suis dit pourquoi pas ? Je n'ai jamais lu John Grisham et j'aime retrouvé l'ambiance de Noël dans les livres en cette période. du coup, j'ai longtemps attendu une intrigue policière, en vain… le livre était classé dans les policiers plus pour le nom de l'auteur que pour le contenu. Ca reste tout de même un roman très plaisant ! Je l'ai lu en deux jours, l'histoire est très agréable et très drôle. John Grisham en profite pour montrer du doigt le consumérisme américain à l'occasion des fêtes. le roman ne manque pas de rebondissements (peut-être un peu trop), on ne s'ennuie pas ! Je verrai bien une adaptation en film comique.
J'essaierai un thriller pour mon prochain Grisham même si ce livre ne manque pas d'action !

Quand le maître du suspense abandonne le milieu judiciaire, cela donne un conte de Noël plein d'ironie. Noël approche dans une rue, charmante, d'une non moins charmante banlieue américaine. Comme tous les ans, tous les voisins rivalisent d'imagination afin de gagner le prix de la rue la mieux décorée. Tous les voisins sauf les Krank qui, pour la première fois, décident de ne pas fêter Noël et de partir en croisière. Un bras de fer féroce et drôle s'instaure entre les différents habitants de cette rue, de moins en moins charmante.
Un récit agréable et plein d'humour, une écriture efficace et quelques scènes cocasses font de ce roman une lecture plutôt sympathique même si je ne me suis pas vraiment sentie concernée par cette ambiance frénétique des préparatifs de Noël. Trop éloigné de mes préoccupations et de ma culture, ce roman ne m'a pas franchement emballée mais fait passer tout de même un moment plutôt léger.
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Un couple dont la fille unique vient de partir pour une action bénévole de deux ans au Pérou, décide de boycotter les festivités de Noël et d'utiliser l'argent ainsi économisé pour se payer une croisière. C'est sans compter sur les résistances de leur entourage.

L'idée était bonne, mais l'histoire se situe aux Etats-Unis, avec un côté outrancier qui ne m'a que moyennement parlé, même si moi aussi, je n'aime pas le côté obligatoire des fêtes de fin d'année. Un résultat en demi-teinte en définitive.

Alors que leur fille vient de s'envoler pour l'Amérique du sud afin de travailler toute une année dans l'humanitaire, Luther tente de convaincre sa femme Nora de boycotter Noël. Ce sera la première fois qu'ils le passeront sans leur fille et à leur yeux, ce moment magique perd de son charme. de plus, Luther a pris le temps de calculer tout ce qu'ils pouvaient dépenser à Noël et il obtient un chiffre astronomique pour une si petite période. Et si avec cet argent, ils partaient en croisière dans les îles, loin du tumulte qu'imposent les fêtes ? Une idée qui aurait pu passer inaperçue, au pire faire quelques jaloux ayant envie de soleil mais c'est sans compter sur des voisins un peu trop présents, pour qui Noël rime plus avec concours de décorations que moments de partage en famille.

L'idée de départ est amusante, alors que certains attendent cette période avec impatience, d'autres tentent de fuir par tous les moyens. Comportements plutôt banals cela dit, sauf qu'ici le lecteur découvre des voisins experts en surveillance, commérages et autres plaisirs de la vie de voisinage. Boycotter Noël alors qu'il y a le concours de décorations ? Hors de question ! Frosty sera sur tous les toits ou ne sera pas !

Un roman qui commence sur un ton qui prête à sourire mais qui petit à petit, crée une certaine angoisse. On se demande jusqu'où seraient prêts à aller les voisins pour un Noël parfait, une rue lumineuse, des visages souriants en apparence. Jusqu'à cette fin, à laquelle je ne m'attendais pas forcément mais que j'ai accueilli avec plaisir. Parce que Noël, c'est un peu ça aussi.

Ce doit être le seul livre de John Grisham que j'ai lu. Mais en voyant qu'il ne s'agissait pas d'une histoire policière, j'ai décidé de me lancer.

Quelle histoire !! Elle nous montre le poids des traditions et ce qui peut advenir quand on décide de faire autrement. Certes, tout cela est très américain, mais justement, j'avais en tête quelques images de films (bon, je l'avoue il s'agit de Maman j'ai raté l'avion). Mais, je me représentais très très bien le décor. J'ai profondément ressenti le malaise des personnages, harcelés par leurs voisins car ils n'ont pas décoré leur maison pour Noël. Et tout ça va tellement loin...juste pour une maison non décorée.

J'ai passé un bon moment de lecture, même si la fin m'a un peu déçue.

Critique acerbe de la société américaine. de cette putain d'obligation de faire comme tout le monde sinon que vont en penser les voisins etc...... Et bien sur on est ravis de voir que tout cela se retourne contre les héros malheureux de cette histoire. Franchement amusant à lire.

Tout d'abord, j'ai trouvé la couverture vraiment jolie, en accord avec le thème du livre, elle est simple mais elle m'a beaucoup plu. le paradoxe avec la croisière et l'univers avec les couleurs de Noël rend cette couverture vraiment sympa.
Ensuite côté personnages, j'ai beaucoup aimé Luther, avec son caractère, son côté affirmé. En revanche j'ai eu plus de mal avec sa femme, Nora, son côté très influencable m'a légérement agacé, j'aurais aimé qu'elle s'affirme.
Enfin concernant l'histoire en elle-même, je m'attendais,ne me demandais pas pourquoi, à un thriller, et bien pas du tout, du coup j'ai mis du temps à prendre goût à l'histoire, car il ne se passe pas grand chose dans ce livre, jusqu'au dénouement final.
Mais, ce livre est quand même un moment de détente, (le lire pendant la période de noël procure surement plus de plaisir), donc voila finalement, j'ai plutôt aimé, j'ai passé un joli moment.
On peut voir dans ce livre, la pression de vivre dans une communauté un peu à la "desperates housewives", tout le monde se mêle de la vie de tout le monde.

En conclusion, j'ai passé un joli moment, et je vous le recommande (surtout en période de fêtes)...
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La première partie de ce roman est une critique lucide et acerbe de la société "petite-bourgeoise" américaine où quiconque s'exonère de la norme d'attitude en vigueur dans son milieu, sa profession, son quartier est immédiatement et totalement mis au ban, quelles que soient les raisons qui l'ont amené à "marcher hors des clous".
La fin en est d'autant plus décevante, John Grisham tombant dans la guimauve dégoulinante et bien pensante que nous servent en général les innombrables séries télévisées américaines dans leur incontournable épisode de Noël.
J'attendais de l'auteur qu'il aille au bout de sa démarche quitte à tomber dans l'excès voire la vengeance un peu gore pour laver ce crime de non-respect de la pensée unique, du comportement unique. Dommage !