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4,02

sur 591 notes
je pense qu'il faut être passé au Canada et dans ses espaces immenses et froids pour apprécier au plus haut point ce roman....que l'on pourrait presque prendre pour un roman "catastrophe " futuriste mettant en scene un village reculé coupé du monde, sans électricité et sans support de la région ou du pays. le huis clos qui en découle entre 2 personnages que rien n'aurait du regrouper est fort ; le roman est bien monté ! bravo à l'auteur pour cela et pour son écriture directe en phrases courtes qui se prêtent bien à l'intrigue!
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J'ai aimé le concept des titres de chapitres selon la quantité de neige accumulée et qu'elle décroisse au printemps venu. le rythme lent de l'histoire l'a rend plus crédible et instaure un suspense lent et timide autour de la survie d'un village très isolé. On assiste au combat quotidien des villageois pour rester en vie tout au long d'un hiver sans mercie.
Je suis un peu déçue de la conclusion qui est très ouverte car on ne sait pas du tout qu'elle sera l'issue finale des personnages.
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Ce livre m'a fait frissonner de froid en plein été ! Suite à une tempête de neige, un village est coupé du monde pendant l'hiver. le narrateur a un grave accident de voiture en se rendant au chevet de son père ; ses deux jambes sont brisés. Matthias, un vieil homme, se retrouve lui aussi coincé dans ce village, et doit s'occuper du blessé pour contribuer à l'effort. Ces deux hommes coincés ensemble n'ont rien en commun.

Nous suivons leur attente interminable pendant l'hiver, les aléas de la météo, la neige, les tempêtes, l'espoir, la peur, et l'énorme fardeau sur leurs épaules.

Le poids de la neige est le titre parfait pour ce roman. Il parle de solitude, d'attente, d'isolement. La plume de l'auteur est assez dure mais aussi très portée sur la nature, et les descriptions de paysages. En tout cas, l'auteur a parfaitement réussi à me projeter dans un monde de neige et de glace, moi qui n'y est jamais confrontée en Bretagne !

Une lecture qui me sort de ma zone de confort !
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Au coeur de l'hiver une panne d'électricité immobilise tout un village. Matthias rêve de regagner la ville mais on lui confie un blessé grave sur lequel il se doit de veiller. Se tisse alors entre les deux hommes une relation entre confiance, méfiance et besoin de l'autre. Un magnifique roman écrit avec talent.
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Immense roman. À la fois oppressant et poétique. Les mots me manquent pour décrire l'ambiance et l'esprit de cette histoire. C'est parfaitement maîtrisé, on ne peut pas décrocher dès que l'on commence la lecture. Lu sous le soleil estival, j'ai ressenti la morsure du froid, l'angoisse de la survie.
Je découvre cette année la littérature québécoise et après « Taqawan », « Le poids de la neige »
est un second coup de coeur.
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Quelque part dans un petit village, isolé du monde par un tombereau de neige et par une gigantesque panne d'électricité, un homme blessé lors d'un accident de voiture se trouve reclus dans une maison abandonnée de tous. Ou presque. Confié aux bons soins de Mathias, mi- paria, mi- vieillard, notre héros fait la garde et guette les rares visites comme autant de bouffées d'air. Roman post-apocalypse mâtiné d'un face-à-face entre deux hommes que presque tout oppose, « le poids de la neige » intrigue à la fois par un style littéraire singulier, qui n'est pas sans rappeler « La route » de Cormac McCarthy, et l'étrangeté de son atmosphère. Dans une ambiance de fin du monde, la catastrophe n'est pas bien loin, le danger rode autour de la maison-refuge. Ils restent pourtant diffus, comme assourdis par la neige qui les entoure. Angoisse garantie et persistante.
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Un homme se réveille sur un lit de fortune, il ne peut plus bouger, il a les deux jambes brisées suite à un accident de voiture. Comble du malheur le village dans lequel il a atterri est isolé du monde, une tonne de neige vient de tomber et la région est victime d'une importante panne d'électricité.
Les villageois ont confié cet accidenté à un vieil homme qui doit en échange de nourriture et de médicament, s'occuper de lui.
Les conditions climatiques vont s'aggraver et la pression de la nature va peser sur ces deux antagonistes.

Du suspense, une nature magnifique et dangereuse.

Une écriture tout en finesse où CHRISTIAN GUAY POLIQUEN parvient à nous montrer à quel point la nature peut dicter sa loi.
Bien que presque toute l'histoire se déroule dans la même pièce, je n'ai cessé de tourner les pages pour en connaître le dénouement.

Ce fut pour moi une magnifique découverte car je ne connaissais pas cet écrivain québécois qui a été distingué par plusieurs prix pour ce roman "le poids de la neige" que j'ai vraiment envie de vous faire connaître.


Ce huis-clos est un vrai et beau roman où l'auteur réussit à nous tenir sous tension jusqu'à la fin.
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Une panne d'électricité géante, un village isolé, l'hiver canadien, et deux hommes, un plus âgé et un plus jeune - échoués là pour des raisons différentes, obligés de cohabiter dans une maison qui ne leur appartient pas. J'ai regretté ne pas en savoir plus sur cette panne qui dure tout l'hiver, sans gouvernement qui intervient, sur ce qui se passe en ville pendant ce temps-là, mais quel huis-clos bien mené ! J'ai lu avec gourmandise cette histoire de confrontations : confrontation avec l'Autre, confrontation avec les éléments, confrontation avec soi-même.
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Ah, quel bonheur que ce roman ! Délicieusement glacé, venteux, lézardé, désespéré et colérique, enfoui sous une tonne de neige, de glace et de blizzard. Vous ne serez pas surpris de savoir que Christian Guay-Poliquin est né à Saint-Armand, commune de 1200 habitants dans le Sud du Québec. Petite ville, donc, avec juste ce qu'il faut de neige l'hiver pour paralyser l'activité, surtout lorsqu'une panne d'électricité bloque toute possibilité de contacts et de secours.
Je vous ai dévoilé là, outre le contexte possible de la vie de l'auteur dans son village natal, le cadre dans lequel se débattent nos deux héros, le vieux et l'estropié, condamnés à cohabiter jusqu'à la fonte des neiges alors que seul le hasard, ou presque, les a fait atterrir dans ce village en crise.
Amis de Nicolas Vanier, qui rêvez de cabane au Canada, ce livre est fait pour vous. Vous saurez tout ce que L'enfant des neiges (J'ai lu, 2000) ne vous raconte pas sur le revers de la médaille. Car dans le poids de la neige, lorsque le soleil brille, c'est pour transformer la neige en verglas. Lorsqu'il faut se déplacer jusqu'au village, c'est à travers les bois, en raquettes, sans certitude d'être capable de remonter la pente. Lorsqu'il faut s'abriter, c'est sous une véranda dont le toit plie dangereusement sous une épaisse couche de neige. Et lorsqu'on est blessé, il n'y a que la vétérinaire pour apporter les soins indispensables.
Amis adeptes du survivalisme, vous aussi pouvez tirer bénéfice de ce splendide roman. Vous y trouverez la panoplie complète du kit de survie (oubliez le kit anti-zombie, quand même, faut pas exagérer) : de la boîte de conserve cabossée au lance-pierres en passant par la scie qui aidera à découper les lattes du plancher qu'il faut brûler. Mais gare aux traîtres qui cachent des réserves pour eux tout seuls !
Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue. Enveloppez-vous dans une couverture bien chaude, placez-vous dans votre fauteuil au coin de la cheminée et laissez-vous emporter par ce roman où, contrairement à La route de Cormac McCarthy (Editions de l'olivier, 2008), ce n'est pas sur le long du chemin qu'il faut apprendre à survivre, mais dans le village, ou à sa périphérie.
Je n'ai qu'un seul regret, si je devais en trouver un… Celui du vocabulaire. Paul Laurandeau, dans son roman philosophique L'Assimilande (ELP Editeur, 2011), rappelle le débat sur la langue française, toujours d'actualité au Québec ; sur les différents langages plutôt, parmi lesquels le français québécois n'est qu'une variante. Christian Guay-Poliquin a choisi un vocabulaire francophone de France. Hélas, presque. Point de chars, d'achalandage ni de barouette (merci Wikipedia pour les exemples) pour nous faire rêver, pauvres européens qui ne verrons plus jamais la neige chaque hiver. Les voitures et les brouettes règnent donc en maîtresses dans ce roman.
Ce n'est pas grave. le poids de la neige a gagné, malgré cela, le Prix France-Québec et le jury a eu bien raison de le lui décerner.
Lien : https://akarinthi.com/
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A l'écart d'un village enseveli sous la neige et coupé du reste du monde par une coupure d'électricité, deux hommes doivent vivre ensemble. Grièvement blessé aux jambes à la suite d'un accident de voiture, le narrateur est hébergé chez Mathias. Ce vieil homme a accepté à la condition d'être un de ceux du convoi à partir dès que le temps le permettra. Car sa femme malade l'attend en ville, c'est sa seule et unique préoccupation.

Il n'y pas d'indication de lieu ou de temps comme on ne se sait pas ce qui a provoqué cette panne d'électricité Les deux hommes reçoivent peu de visites. Invalide, le narrateur dépend de Mathias, un personnage énigmatique, âgé et aimant lire. Il l'observe, l'écoute en restant sur la défensive. Alors que l'hiver n'en finit pas, les venues des villageois deviennent rares. Et les nouvelles ne sont pas encourageantes : la nourriture manque, il n'y a plus d'essence, ceux qui sont restés ont peur et se protègent des pilleurs. Les tensions deviennent plus pesantes au fur et à mesure que les conditions deviennent extrêmes.

Ce roman hypnotique distille une atmosphère implacable alternant avec de superbes descriptions de la nature glaciale et des moments d'entraide entre les deux hommes mais sans que jamais la méfiance envers l'autre ne disparaisse.
L'auteur fait parler les silences, les gestes de cette cohabitation forcée et le lecteur est aux aguets.
Un livre dévoré !
Lien : https://claraetlesmots.blogs..
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