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EAN : 978B00182CK1Q
(30/11/-1)
4/5   1 notes
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Que lire après Louis Guichard,... Au large 1914-1918Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Au large" est une épopée maritime. C'est aussi un ouvrage de guerre mais ce récit, fait de sang, de sueur et de veille, est destiné à une demoiselle.
Il est donc édulcoré de toute violence.
La souffrance n'y est évoquée que comme un mal nécessaire mais inévitable.
Il est écrit par un marin, un jeune enseigne de vaisseau pour qui, même s'il la réprouve sincèrement, la première guerre mondiale est l'occasion de faire son devoir et d'obtenir un premier commandement assez inespéré au regard de son jeune âge.
Ce livre s'ouvre sur le port de Cherbourg ou plutôt au pied de la porte d'une librairie du quai qui encadre, sous un pan de ciel bleu, les embarcations de l'escadre attendant le retour de ses permissionnaires.
Il s'ouvre , le 2 août 1914, sur la mobilisation à peine décrétée.
Louis Guichard, jeune enseigne de vaisseau embarque sur le torpilleur "la Marseillaise" sur lequel, jusqu'à la venue de l'hiver, il va défendre à l'ennemi l'entrée du Pas de Calais.
En février 1915, il est nommé commandant du chalutier "Marguerite".
Il y trouvera un équipage, à peine militaire, formé de pêcheurs plus marins que lui, un armement tout juste constitué d'un ou deux canons de "quarante-sept" et une cabine qui sent le poisson.
Quatre jours sur six, par gros temps comme par mer plate, il y abdique la grande bataille navale pour la patrouille, le dragage de mines.
En juin de la même année, il est nommé commandant d'une flottile de quatre vedettes, d'un type nouveau, tout juste débarquées du ventre d'un cargo qui arrive des États-Unis.
Désormais la devise de ce jeune officier de marine sera "en vedette toujours".
Et chaque fois qu'il faudra risquer un bateau quelque-part, l'amiral pensera à lui...
"Au large" est un superbe récit, humain, sensible et passionnant.
Louis Guichard est un "pacha" comme en espère chaque marin à la veille d'un nouvel embarquement. Pour parler de son équipage, il trouve les mots justes.
Mais il est aussi un véritable écrivain.
Son ouvrage est passionnant. Écrit dans un style élégant et efficace, il dépeint la véritable vie du marin de "la petite flotte" en guerre.
L'ombre du marin, de l'homme est presque perceptible derrière les mots.
Un deuxième récit vient s'ajouter à ce premier opus.
"L'odyssée d'un transport torpillé" est dans mon édition, ajouté pour former un tout, un volume, de carton et de couture, qui fait la fierté de ma bibliothèque.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Peut-être n'aimez-vous pas la mer ?
Dans ce cas, je vous demande de fermer mon livre, car je serais désolé de vous paraître ennuyeux : il s'agit en effet de passer quatre années entre le ciel et l'eau, et je ne puis accepter que des passagères de bonne volonté.
Si vous êtes de celles qui l'aiment, j'ai pensé à vous, l'été dernier sur une plage de la mer du Nord : accroché au mur d'une maison de pêcheur, un écriteau pendait à demi-effacé, sur lequel on déchiffrait encore cette inscription un peu ridicule depuis 1914 : "Promenades en mer".
Pour remplacer les promenades interdites, je vous offre place à mon bord.
Vous y partagerez, tantôt en escadre, tantôt en torpilleur, tantôt sur les plus humbles bâtiments de la flotte auxiliaire, l'existence des matelots pendant la guerre, et vous y apprendrez à connaître leur dévouement silencieux.....
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Les matelots anglais avaient tenu à accompagner leurs camarades morts en mer : ils suivaient les cercueils au pas, d'un pas lent et balancé, mêlant à leur passage le parfum des fleurs des couronnes et l'odeur de miel du tabac blond, odeur dont ils sont toujours imprégnés.
Ensemble, nous nous sommes rendus au "coin des marins", un coin entouré d'arbres très hauts, à la cime desquels ce matin s'effilochait la brume.
Le vieux maître, chargé de régler les détails de la cérémonie, est venu s'excuser drôlement de n'avoir trouvé de place qu'à côté des seconds-maîtres pour l'enseigne qu'on enterrait : peut-être ce vieux serviteur, pénétré du sens de la hiérarchie, croit-il qu'au paradis, comme à bord, il y a le poste de la maistrance, le carré des officiers et la batterie de l'équipage.....
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A mesure qu'on vieillit, on a la satisfaction de voir disparaître les gens qui vous sont le plus désagréables ; et c'est au moment où le monde, délivré de leur présence, vous parait enfin habitable qu'il vous faut disparaître vous-même !
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