Chiarles Jacque n'est pas le seul peintre-graveur de notre temps. Sans parler de Meissonier, qui a fait un ou deux chefs-d'oeuvre en soufflant dans ses doigts, Méryon , Hédouin , Daubigny, Paul Huet, Bracquemond, Bléry , Flameng , ont eu aussi leurs bons jours , comme dit Jules Dupré; mais Jacque , plus complet , plus divers qu'eux tous, les surpasse par la variété de sa pointe, la délicatesse de ses croquis & Fart de faire mordre, dans lequel il a cependant deux rivaux, Bracquemond & Flameng.
Bientôt, en 1841 & [842, M. Jacque commencera sérieusement sa carrière d'artiste; il donnera ces planches qui vont jeter les fondements de sa réputation, &, dans certains livres illustrés auxquels il est appelé à collaborer, comme les Contes de Perrault et la Pléiade, ses compositions se feront distinguer entre toutes.
A la renaissance du dessin familier & de l'effet se rattache un peintre-graveur tout à fait charmant, digne de figurer à côté les Van de Velde, des Pierre de Laer, des Stoop et des Ostade : Charles Jacque.