"Je ne lis guère les journaux non pas par le mépris affecté que beaucoup de gens professent pour cette forme de littérature, la plus vivante de notre temps, mais pour ne pas nuire à mes énormes Repos et à des Rêvasseries qui me sont chères. Et puis, je ne vous remercierais que des lèvres, et par courtoisie rudimentaire.
J'ai en horreur toute popularité, et les baisers de la grande "Fama", si doux aux lèvres des "Ohnètes gens", ne m'inspirent que du dégoût et le haut-le-cœur. Mon art n'est pas, n'existe pas. Je ne vois là que de l'esprit facile, et cette forme d'art m'est en répugnance. Il n’y a donc pas à en parler, je crois. Je le disais à Gaston Bérardi, il y a quelques jours : Je chéris mon obscurité, j'en ai fait un dilettantisme et, par ce temps où tous les peintres triquent à la toile comme queues rouges en foire, n'être pas su constitue une enviable distinction.
Présentation de l'ITCF Félicien Rops.