Mako

Un must du roman noir à la française, entre une enquête musclée dans les bas fonds de Paris et un personnage torturé et fascinant. Nuits blanches assurées !

Il y a beaucoup de policiers auteurs de roman noir et ils ont un truc en plus : leur expérience. En effet ils peuvent se servir de leurs vécus dans leurs histoires. Mako est un flic un vrai, un flic de terrain avec ses fêlures et ses secrets. On plonge avec lui au sein de la Bac 47 des hommes de la nuit qui protègent votre sommeil. Sombre, noir et violent, ce livre se lit d'une traite. Un auteur à suivre assurément.
Mais ce n'est que mon avis...

A part le coté sombre et violent du personnage, j'ai pas trop adhéré à l'histoire. J'avais une impression de déjà vu. Tant pis pour moi, une prochaine fois peut être!!

Coup de coeur.
Mako est un roman très noir à la limite du glauque.
On nous emmène dans les bas fonds de la prostitution,de la drogue et de la mafia.
Direct on entre dans l histoire et on sympathise avec Mako , l inspecteur incontrôlable qui ne suit pas les procédures mais juste son intuition,sa volonté de faire justice.
Si je le déconseille aux âmes sensibles ,pour les autres foncez !
Hâte de lire d 'autres livres de cet auteur.

Dès les première pages l'auteur nous met dans l'ambiance.Sombre, caractériel le héros ne manque cependant pas de sensibilité bien dissimulée. L'auteur nous entraîne une fois de plus dans les quartiers sombres. Son sens du devoir prend des allures d'affaires personnelles. Comme beaucoup de Flic, sa vie personnel est mise à rude épreuve. Quel secret traîne le personnage derrière lui ? Cela le mènera-t-il a sa perte ?...
Lien : http://pasionlivres.blogspot..

Guillaume Laurent - "Mako", "livres de poche", 2009

J'ai dévoré en quelques heures ce roman policier.
- Bémols à noter : je me résigne dorénavant à passer outre le défaut principal de tous ces romans policiers d'aujourd'hui, à savoir la vie sempiternellement détruite du pôvre enquêteur : ici, cela atteint un sommet de ridicule, puisqu'il s'avère finalement pp. 310-312 que le Mako en question ne parlait qu'à des fantômes lorsqu'il s'adressait à sa femme enceinte, dont on apprend qu'elle est en fait décédée – bien sûr dans des conditions z'épouvantables – quelques années auparavant. Peut-être que l'auteur ne savait plus trop quoi faire de cette épouse encombrante dans l'intrigue...

En dehors de ce sommet de ridicule, l'intrigue est plutôt bien menée, à un rythme haletant. Une grande violence règne dans ces romans récents, mais je dois reconnaître que nous vivons dans une société où les malfrats n'hésitent plus à attaquer les policiers avec des armes de guerre. Est-ce une raison suffisante pour étaler ainsi des scènes de cruauté ?

Pour en revenir à ce roman, il aborde de façon crédible l'une des grandes plaies issues des récentes évolutions politiques, à savoir l'irruption des mafias des anciens pays communistes (ici : les kosovars, réputés pour leur sauvagerie) dans les trafics de drogue et de prostituées, ce qui est malheureusement avéré. L'auteur croise deux enquêtes, l'une menée par la répression du trafic de drogue, l'autre par la B.A.C. et qui convergent donc, l'un des groupes d'enquêteurs marchant sur les plate-bandes de l'autre (encore un lieu commun du roman policier, mais bon…).

Globalement, une lecture à recommander aux amateurs (et amatrices ?) de récits enlevés.

Avec Mako , flic à la BAC avec ses rondes de nuit, ses trafics en tous genres ,drogue ,prostituées , ont plonge dans un monde glauque , violent , sans concession.

D'ailleurs Mako, dont on trouve l'âme bien noire , ct qui nous le rends fort peu aimable tout au long d'une grande partie du roman , ne s'en embarrasse pas des concessions , il fonce , prêt à en découdre avec tous les truands ; ceux qui maltraitent leurs prostituées ,ceux qui magouillent par la drogue ; il se sent investit d'une mission, il veut se venger, alors il prends tous les risques , quitte à faire de sacrés dommages collatéraux .

D'autres personnages gravitent autour de lui , malgré eux impliqués dans cette avancée sanglante ; certains l'aident , pourtant bien peu connaissent son secret , ce qui fait qu'il est devenu cet homme dur ,froid ,sans âme . le découvrant on comprends alors le pourquoi de bien de ses agissements . ce qui n'excuse rien évidemment.

Un premier roman,écrit par un homme encore policier lors de sa sortie , qui décrit avec réalisme , et pour cause ,ce monde où patauge ces hommes ,chargés de faire régner la loi et la justice . Un monde où tout n'est pas noir ou blanc et où on s'arrange parfois avec les faits , pour le bien du plus grand nombre .

J'ai bien aimé ,on ne s'ennuie pas et malgré quelques imperfections on a envie de lire ses autres romans ( en fait j'ai déjà lu black cocaîne) pour découvrir l'évolution de cet auteur

Le Major Makowski, alias Mako, bosse à la BAC depuis vingt ans. D'un tempérament sanguin, sa devise pourrait être "agir avant de réfléchir". Considéré par ses pairs comme un homme dangereux, ayant tendance à outrepasser les lois et à se faire justice lui-même, il n'en demeure pas moins un personnage attachant doté d'une sensibilité exacerbée. Appelés sur les lieux d'une agression, lui et son équipe découvrent une jeune fille, Lily, salement amochée qui va mourir dans les bras de Mako. À partir de là, habité par la rage, il ne va avoir pour seul leitmotiv que de vouloir la venger. Mais pourquoi elle ? Elle qui n'est qu'un cadavre de plus sur la liste. Mystère !
Ici pas d'intrigue à couper au couteau. On sait qui est le coupable dès le début. le lecteur devient spectateur des agissements impulsifs du héros et souffre avec lui. Un récit haletant, sans baisse de rythme qu'on ne lâche qu'une fois la dernière page tournée. Dès sa sortie, Mako a été qualifié de roman coup de poing. Écriture percutante, descriptions d'un réalisme époustouflant, Laurent Guillaume réussit à stimuler un sentiment d'empathie pour le protagoniste principal, et ce malgré la marginalité et la noirceur qui le caractérise.
À noter : la préface d'Olivier Marchal qui signe là une belle entrée en matière. Partageant son expérience d'ancien flic, il nous permet d'appréhender avec plus d'aisance la personnalité de Mako.
Lien : http://www.k-libre.fr/klibre..

A la sortie d'un night-club, une jeune fille est victime d'une agression sauvage. Mako, policier de la BAC, taciturne et endurci, obsédé par l'idée d'en punir lui-même l'auteur, s'investit dans l'enquête au-delà de la raison.

Il déclenche une traque qu'il l'emmènera loin, sur les traces d'un gang de traficants de drogue.

Mon avis :

voilà uen enquête menée tambour-battant dans une ville de la banlieue parisienne dont le nom n'est jamais écrit. Ce récit peut ainsi se passer partout en France.

Une révélation finale destabilisante à propos de Mako.

L'auteur est lui-même officier de police, ce qui nous permet de plonger dans le vocabulaire de la BAC.

L'image que je retiendrai :

celle de Mako sur sa grosse cylindrée à la poursuite des méchants.

Lien : http://motamots.canalblog.co..

L'histoire commence sur les chapeaux de roue par un viol où Mako et son équipe vont intervenir. Cette arrestation va conduire rapidement Mako sur la piste d'un trafic de drogues. D'ailleurs, l'ensemble du livre est mené sur un rythme effréné sans aucun temps mort. Mais, je n'ai pas réussi à être captivée. Mako m'est apparu comme le flic qui n'en fait qu'à sa tête, trop sûr de lui. Ca n'a pas été un coup de foudre entre lui et moi… Par contre, j'ai plus apprécie les personnages de Pépé qui prend sa retraite et Vincent le nouvel équipier. le langage cru m'a lassé : quelques expression ou jurons, ça passe mais aussi souvent, j'ai beaucoup de mal. L'intrigue ne m'a pas tenue en haleine, il n'y a pas eu d'étincelles. Mais, j'ai été bluffée par un aspect qui est révélé vers la fin du livre et là, Mako m'est devenu moins antipathique. A la lecture de la préface, je m'attendais à un livre où la vie des policiers hors travail aurait été plus développée.
Indéniablement, ce livre relate l'expérience du terrain. Mais au final, je crois que je ne suis pas une lectrice à qui les polars conviennent.

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