La légende veut que ce soit Margaret, la soeur de Malcolm, qui dénicha le nom de « AC/DC » au dos d'un aspirateur. La signification « électrique » du nom (Alternating Current/Direct Current : courant alternatif/courant continu) plut au groupe, qui l'adopta immédiatement. Malheureusement pour eux, les frères Young ne pouvaient pas deviner que ce nom allait, à l'avenir, également être décliné sous deux acceptions, l'une sexuelle (connotation bixesuelle du terme alternatif/continu qui obligera AC/DC à établir des démentis concernant leur prétendue homosexualité !), et l'autre satanique, avec la signification cachée que des fans américains allaient rapidement trouver : Ante-Christ/Devil's Child (Antechrist/Fils du Diable) !
Le 1er novembre 1981, un responsable public américain originaire du Texas, James Gilbert, affirme qu'AC/DC est une émanation directe de Satan. Selon lui, le groupe, par son nom, est une évocation de la bisexualité. De plus, la flèche séparant le « AC » de « DC » est un "S" satanique. Dans le même temps, il attaque d'autres groupes pour des messages subliminaux satanistes, dont Led Zeppelin, les Rolling Stones, les Eagles (!) et Fleetwood Mac (!!). Gilbert « s'amusa » particulièrement à étudier les textes de Highway to Hell, Hells Bells, Hell Ain't a Bad Place to Be, Rock'n'Roll Damnation et C.O.D. (Care of the Devil).
Au cours de l'été 1985, une affaire pénible se produit puisque la police de Los Angeles attrape un certain Richard Ramirez, que l'on surnomme rapidement The Night Stalker. Celui-ci a tué une douzaine de personnes dans la région de Los Angeles, depuis huit mois déjà. Le problème, concernant ce détraqué, est qu'il déclare adorer tout les albums d'AC/DC, en particulier Highway to Hell. De plus, sur un des lieux où il a effectué ses crimes, il a laissé un indice : un badge d'AC/DC.
« ...Nous étions un jour en concert en Hollande, et un jeune type vient me voir. Il avait le nom de Bon tatoué sur son bras. Il me dit : "Ce type était mon héros. Maintenant, il est parti, et toi, je te souhaite toute la chance possible avec AC/DC." J'étais secoué d'entendre cela. Des personnes mettent parfois en vous toute leur foi. Depuis ce moment, j'ai l'impression de chanter pour tous les fans du groupe, comme ce garçon. » (Brian Johnson)
En janvier 1989, la musique d'AC/DC connut un honneur très particulier, puisque pour déloger le dictateur panaméen Manuel Noriega de l'ambassade du Vatican à Panama, où il avait trouvé refuge, les troupes américaines qui l'encerclaient diffusèrent au maximum de son volume le disque Highway to Hell, jour et nuit !