Antigone d’Avesnes-sur-Helpe

Extrait :
Les pièces de théâtres font parties des titres que je lis le moins, la raison est simple, j'en ai eu tellement à lire durant ma scolarité que maintenant je n'aime pas trop ça. Pourtant, j'aime bien en regarder de temps en temps à la TV. J'ai pu lire des classiques, j'ai pu en adorer certains, et ne rien comprendre à d'autres. J'ai laissé ce titre dans la catégorie roman, pour le moment, car je ne vais pas créer une catégorie, pour un seul livre. Pour en revenir au titre en question, il s'agit d'une revisite du classique Antigone, avec l'histoire qui se déroule durant le confinement du covid-19.

Je tiens à remercier l'éditeur du titre pour sa demande de SP (numérique), via la plateforme Simplement.pro.

N'ayant pas de souvenir concernant la version originale, je ne pourrais donc pas comparer les deux. Tout ce que je peux dire, c'est que je trouve le thème du confinement proche des souvenirs que j'ai du titre original (même si je ne l'ai pas lu, j'en ai souvent entendu parler). Les deux éléments vont donc plutôt bien ensemble, et c'est déjà une très bonne chose. le titre commence par nous replacer le contexte du texte de base, ses aspirations et grands passages. Je trouve l'idée très bonne, vu qu'on n'a pas tous lu l'original, après j'ignore si c'est le cas dans toutes les adaptations… L'intrigue commence déjà dans le feu de l'action, puisqu'elle nous place lors des manifestations qui feront de nombreux blessés tant côté manifestant que force de l'ordre. C'est ainsi qu'entre en scène les frères Etéocle et Polynice, respectivement CRS et Black Bloc, qui finissent blessés ou tués, comme dans la version originale.

Puis vient Créon, sous-préfet, qui fait régner la loi d'une main de fer, comme le lui demande le gouvernement. Pas une réflexion, pas une remise en question de sa part, jusqu'à que tout ne soit déjà trop tard. Il est donc interdit d'assister à l'enterrement des proches décédés durant cette période. Ce qui était plus ou moins le cas dans la réalité, impossible de voir le corps d'une personne décédée ayant la maladie, et il me semble que le nombre de personne à l'église était limité à la famille proche du défunt. C'est donc une version plus extrême qui est proposée dans ce titre. Antigone, atteinte d'asthme, refuse que son frère soit enterré sans un seul membre de la famille à ses côtés, elle brave alors l'interdit et fini en garde à vue. Créon et Antigone refusent tout deux d'accepter l'avis de l'autre, Créon prétextant qu'il ne devait pas faire d'exception, encore moins pour une proche.

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