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3,28

sur 212 notes
J'ai beaucoup aimé "Crois le !" du même auteur mais pour ce roman j'ai eu un peu plus de mal à le lire. D'abord, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, ensuite l'aspect limite fantastique m'a un peu gênée. Enfin, il y a beaucoup trop de coïncidences dans les rencontres. Ceci dit, on voyage ailleurs avec des personnages hauts en couleur, et en ce moment ça fait quand même du bien.
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C'est parce que ma librairie préférée avait fait un coup de coeur de ce roman policier que j'ai découvert le polar « noir azur ». le concept : une spécificité de l'insularité pacifique.

Ce roman, le premier d'une série mettant en scène Lilith Tereia photographe, se déroule entre Tahiti et Moorea.

Deux histoires s'imbriquent : celle d'un bûcher sur l'île soeur de Tahiti sur lequel ont été retrouvé des membres de touristes indonésien, et celle de Naël qui vient sur l'île pour retrouver Ariane son ex-femme. Sauf qu'Ariane a été l'amante de Lilith.

Car au paradis, l'enfer existe aussi.

J'ai aimé découvrir un peu de la culture polynésienne en lisant ces pages (le mana plus ou moins puissant) ; quelques mots de vocabulaire (vini pour téléphone).

Un polar qui flirte avec l'irrationnel. Songé : Naël découvre un rat qui parle et qui l'accompagne dans sa recherche.

J'ai tout aimé dans ce polar : les eaux chaudes du lagon, mais aussi les pluies diluviennes ; les noix de coco farceuses et un certain côté magique.

Mais aussi le carnage des indonésiens en Papouasie qu'aucun média ne rapporte. Et l'auteur ne nous prive d'aucun détail.

Une série prometteuse dont je ne manquerai pas de lire la suite.

L'image que je retiendrai :

Celle de Raymond, l'oncle de Lilith, qui prépare sa pirogue pour aller pêcher à 4 heure du matin.
Lien : https://alexmotamots.fr/le-b..
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Ben c'est plutôt bien, j'ai parcouru ce livre avec plaisir malgré ma première réticence qui était qu'un polar puisse se passer à Tahiti. Mais l'histoire tient la route, la présence du rat est délicieuse et le déroulé très correct. Ce livre m'a permis de comprendre la situation en Papouasie, la vie à Papeete. L'auteur a choisit une histoire pas si simple que ça et il aurait pu se perdre. Au contraire, il suit son idée et chaque situation a une explication.
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Et bien en voilà une nouvelle curiosité !!!
Couverture intrigante, auteur inconnu pour moi et hop embarquement immédiat pour la Polynésie et croyez moi en période de confinement le plaisir n'a pas de limites...
Diantre !!! j'ai été complètement subjugué par cette lecture, déjà par le dépaysement incroyable que nous offre Patrice Guirao et ensuite par une intrigue rondement mené ou le "Mana" rôde...
On découvre Lilith, une photographe de l'île, appelée avec son amie Maema, à enquêter sur une terrible découverte : un bûcher renfermant des membres, corps, jambes et quatre têtes.
La stupeur s'empare de l'île, et les deux femmes vont enquêter tant bien que mal avec la police locale. Il n'y a pas de bons moments, mais il se trouve aussi qu'en même temps se déroule le festival des danseurs du feu et l'île est en ébullition...
Au même moment, on découvre en métropole Naël, un personnage sombre, qui s'active à maquiller la scène d'un crime, qu'il vient bien sûr de commettre...
Comment deux situations littéralement opposées, vont elles se confondre ?!
Là est la réussite de ce polar, car vous n'êtes pas au bout de vos surprises, notamment avec un personnage stupéfiant, répondant au nom de Gaspard... Une vraie belle curiosité en découvrant ce roman : entre les traditions du pacifique, une Lilith haute en couleur, Antoine aussi son oncle, vous êtes bercés par la quiétude des lieux mais gardant bien en tête que l'on a trouvé un bûcher .
Le glossaire en fin de roman à lui seul est un poème, une ode au Pacifique.
L'auteur lui même appelle ce genre littéraire, le polar "noir azur" je le cite : " il se veut une spécifité de l'insularité pacifique".
Un grand merci à Patrice Guirao, une divine découverte, merci aux éditions La bête noire et Pocket
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Bon allez marre de la grisaille, je mets le cap sur Tahiti ? que cette couverture est belle et mystérieuse!!
? 1ère enquête de Lilith Tereia, 27 ans photographe pigiste. On est à Tahiti, au lagon de Moorea, en Polynésie française.
On découvre un bûcher formé de 3 corps démembrés, les têtes placées au sommet... bienvenue à Tahiti!! Des touristes pensaient que c'était un festin de cannibales... mais qu'en est-il réellement?
Lilith va se retrouver sur l'affaire avec Maema, une amie journaliste...
En parallèle, on retrouve, à Périgueux, Naël, un tueur qui prend du plaisir à exécuter les gens et se définir comme un artiste de la mort. Pour effacer définitivement ses empreintes digitales, il s'est brûlé tous les doigts sur des plaques électriques. Après avoir tué une vieille dame, il découvre chez elle le cadavre de son ex-femme Ariane.
Quel est le lien avec ses deux affaire? qui est Naël?
L'auteur va mêler croyances, culture, cannibales et papous pour nous dépayser et nous amener dans son monde.

Oh non!!! J'avais tellement hâte de lire ce roman.... le début était si captivant!! Je suis vraiment déçue, je ne m'attendais pas à ça.
C'est un avis très personnel, mais on part quand même dans du bon gros délire complètement improbable... l'enquête de base qui aurait pu être passionnante perd toute sa saveur.
Alors ça se lit quand même, l'écriture est fluide et agréable mais alors gros flop pour moi... je vais quand même tenter la suite pour voir... parce qu'elle est dans ma pal mais bon...
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Tout commence par un carnage, une scène d'une grande violence.
Dans le bûcher il y a 4 corps qui brûlent. Enfin, trois et demi.
Pas le temps de s'embarrassé des restes.

Avec cette entrée en matière on pourrait croire que l'on va avoir du mal à garder son estomac dans le bon sens mais il n'en est rien, ou presque.

J'ai lu ce texte comme une poésie, une lettre d'amour à une terre si belle et si dur, un peuple si fort et si fragile, à la musique de la nature et des hommes, aux peintres, aux voyageurs, aux couleurs et surtout à ces camaïeux de bleus qui font la mer et le ciel. Toujours différents. Tous envoûtants.

C'est un appel à l'émerveillement, à la prise de conscience, à une reconnexion avec le monde.
Il est beau, il est merveilleux ce monde. Il l'est autant qu'il est sombre et inhumain.

L'auteur met autant de poésie que de culture littéraire et artistique dans son style quand il parle de la beauté des îles, de la mer que lorsqu'il parle de cadavres, de tortures ou de rat.

Si le sujet est lourd, angoissant et même parfois carrément terrifiant, le style comme l'écriture sont simples et même presque légers.

C'est un vrai plaisir que de plonger un pied dans le lagon de Moorea, de voir vivre ses habitants, d'entendre leurs points de vu.
Parfois on a aussi accès à leur langue et leurs coutumes.

Sur fond de quadruple meurtre, ce livre c'est aussi deux histoires que l'on pense sans rapport et qui finissent entrelacer.
Dans l'une on découvre l'intrépide Lilithe, fière de ses origines métissées et de son île. Une indépendante qui le porte jusque sur son visage tatoué.
De l'autre il y a Nael, torturé et clairement dérangé que l'on cherche à décrypter tout en sachant bien que la vérité ne sera pas belle à voir.

Tout se mélange pour nous faire brûler d'envie de connaitre la fin et quelle fin !

Intelligente et terrifiante.

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Attendu impatiemment et scruté dès sa sortie, ce premier tome qui compose la série de Lilith Tereia m'a séduit quand j'ai vu sa couverture macabre et élégante ; chapeau aux artistes pour leur travail ! le résumé a fini d'achever mes hésitations, voilà que j'en suis tombée sous le charme. D'autant plus que je suis une lectrice assidue de la collection La Bête Noire, alors pourquoi se refuser un tel plaisir ?

Le bûcher de Moorea nous offre un cadre différent de ce qu'on lit d'habitude, puisque Patrice Guirao nous emmène en Polynésie, sur ses terres. Une occasion en or pour nous de découvrir une culture que l'on a peu l'habitude de voir, loin des clichés paradisiaques servis aux touristes. L'enquête que l'on touche rapidement nous promet de la nouveauté, et de la cruauté, beaucoup ! Lilith et Maema, photographe et journaliste, seront nos guides, accompagnées de l'oncle de Lilith, Raymond. Loin de là, plutôt par chez nous, il y a aussi Naël, psychopathe et tueur en série qui aime narguer la police et montrer son grand art, celui de tuer. Ah, oui, il y a aussi Gaspard. le rat qui parle.

Hein, quoi ?

Il y avait tous les ingrédients pour me faire kiffer (oui, pas juste aimer, mais KIFFER de ouf !) et là… #GrosDrame. Car si le titre du roman promettait une enquête à vous prendre à la gorge et des moments de frissons intenses, ce n'est hélas pas le cas dans les pages. Une écriture très belle et poétique, certes, mais qui ne colle pas avec l'atmosphère cruelle. Une ambiance mystique qui ne passe pas trop. Lilith, cette femme qui s'assume dans tout ce qu'elle est et qui est au centre du roman, je n'ai pas ressenti le moindre attachement pour elle. Raymond et sa poésie, son amour pour sa terre… Pas de sympathie. Naël et son rat parlant m'ont piqué de curiosité sur la moitié du roman, mais la suite… Maema a ravi mon coeur en revanche, il y a quelque chose chez elle qui fait que !

On nous parle d'un bûcher, d'une scène macabre qui défie celles des films d'horreur. Oui, sauf que cette intrigue ne fait même pas le quart du roman. La place est laissée à un tueur en série et à son rat, principalement. Et lorsque, enfin, arrive la fin, je me dis… Tout ça pour ça. Une fin vite expédiée. Un goût très amer quand je referme les pages, parce qu'il y avait vraiment tout pour que j'en tombe éperdument amoureuse !

Si cet avis est plutôt négatif malgré l'écriture poétique et le potentiel du duo d'enquêtrices, je suis décidée à me faire le deuxième tome qui est sorti il y a peu. Pas question d'en rester là, sur une note amère ! Je donne donc rendez-vous à Lilith pour une deuxième rencontre, ça se passera au restaurant suivant : Les Disparus de Pukatapu, chez La Bête Noire, encore !
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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Tahiti, Mooréa des noms qui me ramènent à la découverte des îles et à Noël 2000 alors un polar qui m'envoie des odeurs et des images de là-bas je « saute » dessus !
Lilith photographe pigiste est un beau brin de fille Raymond, son oncle, l'a élevé quand sa mère est partie. Elle a poussé libre et sauvage au gré des éléments de l'île.
Maema est journaliste, amie, confidente de Lilith, elle traîne ses kilos, sa bonne humeur et son crabe. Elle doit couvrir le festival des danseurs du feu avec Lilith, du coup elles habitent ensemble. Quand le charnier est découvert Lilith doit aller prendre des photos.
Un charnier trois têtes rongées par le feu posées sur le dessus, des corps démembrés. Rite ancestral ? cannibalisme ? Vengeance ? Immolation ?
En France, Nael pur psychopathe un homme dont l'adn est la tuerie, assassine au hasard une vieille femme et de ce fait le jeune qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Mais il en fait fi et s'attelle à son macabre travail quand une découverte l'étourdi ; il trouve un autre cadavre et pas n'importe lequel ! Il y a aussi une photo de lui… Comprendre qui a osé, qui a tué à sa place, Pourquoi ? Il va enterrer très loin les trois cadavres quand une voix lui parvient. Un rat lui parle, un rat très cultivé, il sera son Jiminy Cricket. Nael doit aller à Tahiti pour trouver ses réponses, sa rencontre avec Lilith va être détonante !

L'auteur nous fait osciller entre la culture tahitienne, le mana, le moko, la danse, la langue. La vie actuelle avec la carte postale et l'envers peu reluisant de la carte. Un homme possédé par des secrets, la mort, le goût du sang qui est en lui.
A cela, il ajoute une pointe de surnaturel avec le rat de bibliothèque. Un rat érudit, un sage qui donne des conseils à un homme au bord de sa folie. Les personnages de Raymond et Maema sont aussi pleins de sagesse.
J'aime beaucoup son écriture imagée et poétique, chaque titre de chapitre est une invitation à tourner la page. « La mort se coche sur un calendrier » !
Un polar surprenant, Patrice Guirao dépeint avec justesse (vu que j'y suis allé je peux l'écrire) l'ambiance des îles, le bien et le mal cohabitent aussi sous le soleil. La modernité dénature certains aspects de ces îles paradisiaques mais il reste encore des coutumes qui perdurent. C'est tout cela que l'on trouve dans cette histoire.
La touche de fantastique peut déstabiliser mais finalement je m'y suis attaché à ce rat Gaspard ! Et le petit plus le glossaire !
A conseiller si vous voulez partir au bout du monde dans un autre univers et hâte de lire la suite des aventures de Lilith.
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Un polar "Noir Azur" super bien écrit qui nous emmène dans les îles du Pacifique avec souffle et envie... Enfin, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que le paradis n'est pas forcément ce que l'on pense...
Deux histoires en parallèle, une qui commence de bien sordide façon en France, avec Naël, maitre es mort, tueur en série aux cents victimes, jamais soupçonné ni même inquiété... Sa dernière "oeuvre" ne se passe pas comme prévue et il va tomber sur quelque chose qu le forcera à prendre un billet pour Tahiti et son ciel d'un bleu qui n'existe pas ailleurs...
Et donc, entre Moorea et Papeete vit Lilith, jeune femme imprégnée de culture tahitienne ancestrale grâce à son oncle Raymond qui l'a élevé après le départ de sa mère pour la métropole quand elle était tout bébé et se remettant difficilement de son amour perdue, Ariane, repartie elle aussi en métropole.
Un massacre horrible a lieu sur son île, et elle va essayé, avec sa collègue Maéma, journaliste à La dépêche, de trouver ce qu'il s'est passé.
A la poésie et au charme des îles du Pacifique se mêlent la noirceur des âmes humaines et toute leur capacité à faire du mal... Une enquête très bien ficelée et qui nous emmène vraiment sur place tant les descriptions et les mots tahitiens glissés tout le long de l'histoire sont particulièrement judicieux dans le style de l'auteur!
Un 2ème opus est prévu et il me tarde de pouvoir vite m'y replonger!
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Envie de soleil, de sable fin, de mer bleue, de cocotiers et de chaleur ?
Envie de lire un polar d'un nouveau genre ?

Alors plongez dans "Le Bûcher de Moorea". Un polar de Patrice Guirao, oui mais un polar noir azur : dans ce nouveau style littéraire, l'auteur mêle l'intrigue policière dans une zone géographique exotique (ici Tahiti) et les traditions de la population. Et le résultat est réussi.

Avec un style poétique et une écriture agréable, l'auteur propose un voyage dépaysant à Tahiti et sur l'île paradisiaque de Moorea, décrivant des paysages idylliques et les traditions tahitiennes, éveillant les sens du lecteur. Mais derrière ce décor de cartes postales, on découvre aussi la délinquance, le chômage et la pauvreté.

C'est dans ce cadre que Lilith, jeune photographe, et Maema, journaliste, mènent l'enquête sur un horrible crime. Des corps découpés, entremêlés, calcinés sont retrouvés dans la forêt, rappelant une scène de sacrifice. En parallèle, Nael un psychopathe tueur en série débarque sur l'île à la recherche de son passé.

L'intrigue est bien menée, précise, carrée. L'auteur nous offre même une bonne dose de fantastique à travers Gaspard, le très étonnant compagnon de route de Nael.
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