Le berger de l'avent

Chaque année depuis vingt-sept ans, Benedikt part en altitude dans les pâturages qui s'étendent entre les langues des glaciers. Il n'est pas seul : son chien Leo, et Roc, le bélier, l'accompagnent. Sa mission, ou plutôt leur mission, consiste, avant que l'hiver s'installe, à ramener dans les terres habitées les moutons égarés dans cette "Stremba" difficile à atteindre.
Cette année, un blizzard furieux vient les surprendre et les empêche de revenir pour Noël.
À la fois nouvelle, conte de Noël, et pourquoi pas métaphore biblique, le berger de l'Avent est le récit sobre d'une marche dans la tempête. Une quête de l'homme démuni face aux éléments déchaînés. Seule la mission qu'il s'est assignée le fera aller de l'avant et réussir.
Il y a dans le berger de l'Avent une part du Guillaumet du Terre des hommes d'Antoine de Saint-Exupéry. Mais le terme de "joyau" mentionné sur la jaquette et qui avait motivé mon achat m'est apparu excessif.

Pour prolonger un peu Noël , je me suis lancée dans la lecture de cette nouvelle de l'auteur islandais Gunnar Gunnarsson. Un récit racontant le périple durant le mois de Décembre de Benedikt et de ses fidèles compagnons, son chien Léo et son bélier Roc. Comme chaque année, le trio inséparable affronte les tempêtes hivernales à la recherche des moutons égarés durant l'hiver.
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À mi-chemin entre le conte de Noël et l'allégorie biblique, l'aventure du berger et des ses compagnons nous transporte dans les durs hivers Islandais où l'homme se retrouve seul face à la nature et doit combattre les éléments pour survivre. C'est une histoire simple mais tout en poésie.
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J'ai aimé les descriptions de ces tempêtes les réflexions sociales et la place centrale des animaux. Léo, « le pape », indispensable pour le pistage et Roc « le prophète », courageux et digne de confiance.
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Ode à la nature, ode à l'hiver, quête de l'existence, hagiographie moderne ... toutes les interprétations sont possibles concernant ce court récit.
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Avec cette nouvelle, Gunnar Gunnarsson écrivain islandais majeur du XXe siècle, inspira « Le Viel Homme et le mer » d'Hemingway. de quoi éveiller notre curiosité non ? ☺️


À noter une postface très intéressante de Jón Kalman Stefànsson auteur, entre autre, d'Ásta.
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Un très joli roman, très court et assez fulgurant par sa concision. Nous suivons Benedikt le berger qui se rend chaque année, pendant la période de l'avant, dans les montagnes et les vallées reculées d'Islande pour récupérer les moutons égarés. Nous comprenons que cette recherche est un rituel, une quête, même si nous ne savons pas trop pourquoi. Il part en compagnie de son chien et de son bouc, sur lesquels il se repose et fait une confiance totale, formant une trinité.
A travers ce roman, on se rend d'autant plus compte de la majesté de la nature, de sa rudesse, du besoin de la respecter, de la toute petite place que l'homme représente.
très beau livre à lire si on aime les récits autour de la relation de l'homme à son environnement.

Un joli texte qui ne raconte rien d'autre que la progression d'un homme, à travers la neige et le froid, en quête de quelques moutons égarés.
J'ai beaucoup aimé le style, lent mais très agréable. J'ai suivi Bénédickt, son chien et son bélier en ayant froid pour eux.
A lire, en hiver cela va de soi.

Le berger de l'Avent de Gunnar Gunnarsson est un roman très court dont l'esprit et l'atmosphère m'ont beaucoup plu. J'ai beaucoup aimé cette lecture.
Avec l'étoffe d'une nouvelle, ce roman a l'impact d'un grand roman spirituel nous parlant d'un homme, Benedikt, face à son rituel annuel, prêt à atteindre ses limites, à se mesurer aux dangers de la montagne pour rassembler les moutons qui y sont restés.
Benedikt porte un regard apaisé et apaisant sur le monde. Il est doté d'une grande mansuétude.
J'ai beaucoup aimé la relation qu'il entretient avec ses compagnons de route, son chien et son bélier, reconnaissant leur grande valeur à chacun et les traitant d'égal à égal.
Benedikt semble accueillir chaque jour comme il vient avec une sérénité à toute épreuve et cela donne une force incroyable à ce petit récit tout comme un souffle d'énergie positive au lecteur.
Le berger de l'Avent, une des plus belles lectures que je pouvais faire pour commencer l'année.

Le parfait petit livre à lire pendant la période de Noël.

Très court, ce récit écrit par Gunnarsson se lit avec facilité et plaisir. Quelques pages par jours jusqu'au 25 décembre et nous partons dans les montagnes aux côtés de Benedikt, Leo et Roc.

Une très belle lecture et une écriture magnifique.

Comme un flocon de neige qui se poserait sur ma joue, ce petit livre m'a enchantée et fait frissonner. Un petit bijou de la littérature islandaise, à lire au chaud, au coin du feu.

En plein coeur du blizzard, un berger part à la recherche de ses moutons égarés dans les montagnes hostiles d'Islande.

Un conte intemporel, écrit en 1934, mais qui a bien vieilli, même en termes de style.

Au début, j'ai craint une oeuvre un peu trop mystique, pleine de bons sentiments, une histoire désuète et naïve comme une vieille image d'Epinal.
Mais la naïveté a changé de camp au fil des pages. le naïf, le simple, ce n'est pas le héros têtu dévoué à ses tâches et à ses devoirs. Ce sont nous, les lecteurs, qui avons perdu le sens de ce qu'est la vie. Qui réfléchissons trop, qui calculons sans cesse. Qui pensons un quand il faut penser tous.

L'auteur raconte à merveille les marches dans la neige, où il ne se passe pourtant rien d'autre que le vent et le froid, mais où le voyage prend corps, dans les réflexions du héros, dans le goût merveilleux d'une simple gorgée de café ou la chaleur timide de la bougie qui s'allume. Ce livre est l'illustration parfaite de l'adage : « ce n'est pas la destination qui compte, c'est le voyage ».

On gèle avec le héros, on a faim avec lui, on se perd avec lui. Pourtant, malgré la tempête omniprésente, il se dégage de ces pages une fabuleuse impression de paix, apaisante, réconfortante.

L'impression qui vous prend lorsque l'on sait que l'on se trouve à la place exacte où l'on doit se trouver, même si autour de vous se déchaîne la tempête, même si devant vous c'est peut-être la fin de la route.

La part du colibri…

Court et simple autant qu'intense et profond, ce roman offre un contraste saisissant entre un homme plein d'humilité et d'abnégation face à une nature rude et sans concession.
Chaque année à l'approche de l'hiver, Benedikt part à la recherche des moutons égarés dans les montagnes enneigées.
Ramener les brebis égarées, voilà son véritable sacerdoce, une mission qu'il mène avec ses compagnons dans l'épreuve, son chien Leó et son bélier Roc, comme un don de soi. Une belle métaphore du message christique pour ce berger de l'avent.
J'ai aimé cette histoire d'âme claire et pure, de générosité et de bienveillance face à l'adversité.

Merveilleux conte de Noël que ce récit pastoral : un homme part à la recherche de bêtes échappées de la transhumance passée dans la haute montagne. C'est le 1e dimanche de l'Avent, il neige, il fait froid et le silence de la nature devient une quête de soi. Formidable récit d'aventure...