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3,6

sur 195 notes
Tom, son couple, ses relations avec son fils et son père et sa belle fille traversent une crise, sa quarantaine. Vendeur dans une boutique de compléments alimentaires pour sportifs il voit une femme se faire maltraiter en face du magasin. Et commence ici la partie la plus délirante, originale, glauque et intéressante de ce bouquin. N7A !

Un livre qui pose plein de questions sur l'identité, le couple ou le courage mais qui se termine comme une romance feel-good un peu cucul dans laquelle l'amour et l'amitié sont les plus forts et que c'est avec les autres qu'on peut grandir. Zut, c'était pourtant très bien parti
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Retrouvailles avec la plume de Thomas Gunzig ! Après le facétieux Feel good, place au Sang des bêtes, un titre bien sérieux pour un roman en réalité aussi truculent que le précédent. Et tout aussi sérieux sont les sujets qui passent à la moulinette humoristique de l'auteur dans ce livre : le patriarcat, l'intersectionnalité, la peur de vieillir, l'antisémitisme, le véganisme, l'écologie. Entre autres ! C'est tout ce qui fait le charme du style de Thomas Gunzig : sa capacité à tourner en dérision les thématiques sociétales qui nous façonnent quotidiennement, sur un fond de tendresse et de bienveillance.

Le Sang des bêtes se lit comme on irait voir une bonne pièce de théâtre de boulevard : sans prise de tête, avec la volonté de se divertir tout en acceptant quelques uppercuts contre nos convictions ou nos opinions. On rit, on grince, on se prend au jeu d'une intrigue loufoque : Tom, vendeur dans une boutique de produits pour bodybuilders, voit sa vie perturbée quand il décide de partir à la rescousse d'une femme violentée qui est persuadée d'être une vache. Oui, vous avez bien lu : une vache.

Découpé en chapitres portant chacun le nom d'un muscle, le Sang des bêtes travaille en profondeur nos préjugés et invite aux squats émotionnels, entre le rire et la compassion. Thomas Gunzig auteur est à l'image du Thomas Gunzig en chair et en os que j'ai eu la chance de rencontrer le mois dernier : un artiste prêt à dégainer son appareil photo en toute occasion pour capturer le présent et nous le présenter avec son angle de vue espiègle et humain. Alors, si vous avez envie d'une bonne tranche d'amour et d'humour vache, foncez lire son dernier roman !
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Thomas Gunzig est un caméléon qui s'immisce dans chacun de ses avatars. Avec subtilité et force, il vous saisit à la gorge, ne vous lâche plus et vous finissez son roman en lui réclamant rapidement un autre. Avec le sang des bêtes, une fois de plus il innove, lui, le romancier protéiforme. Avec Tom son personnage principal, vendeur dans une boutique de compléments alimentaires pour bodybuilders, il arrive à obtenir une trame à la fois déjantée et jubilatoire. La cinquantaine, une vie rangée avec sa femme Mathilde, un fils avec lequel il n'y a plus de transmission réelle, un père atteint d'un cancer et une rencontre qui va changer sa vie en la personne de N7A. Enfin, « personne » disons-le vite car cette dernière n'est autre qu'une vache. En voulant intervenir face à son maître maltraitant, Tom choisira son enfer inconscient. Toute l'histoire repose finalement sur cette seule action. Défendre son prochain. Finalement, une vache, un Homme, la différence est-elle si forte ?

Si chaque chapitre porte le nom d'une partie du corps humain, du plus musculeux au plus précis, c'est aussi parce que les personnages s'affinent. Dès le début tout parait plutôt sombre, Tom s'ennuie, fatigué pour bien peu, voit le temps passer sans sortir de sa zone de confort et ne voit qu'une partie du monde qui l'entoure. Cette rencontre avec N7A permet tout en apportant du loufoque et du fantastique, d'ouvrir le champ des possibles au narrateur.

L'acceptation de soi, épicentre de ce roman, vient se greffer aux inconnues identitaires. Thomas Gunzig n'est pas qu'un caméléon c'est également un orfèvre où chaque mot ne sonne jamais creux. Avec un grand sens de la satire, par petites touches bien senties, il aiguise ses lames pour piquer par nécessité. Je repense encore à cette scène mémorable avec Jade, petite amie du fils de Tom, fortement féministe et végane. Ne me soudoyez guère, je ne coderai pas, lisez. À travers la paternité, on sent beaucoup d'émotion et de tendresse quant au regard du père sur le fils. Thomas Gunzig en devient touchant lorsqu'il parle de déterminisme, de poids du passé sur nos vies. La grande Histoire, la douloureuse vient frapper à la porte, rejoignant celle de la Shoah qui continue de laisser des séquelles à tout individu ayant croisé son chemin.

Vous y croiserez l'utilisation du corps des femmes, la maltraitance animale, l'absurdité d'une absence de dialogue réel entre deux invoquas, la place qu'occupe le corps dans nos sociétés, vaste programme. Thomas Gunzig fait appel à notre imaginaire grâce à cette personnification animale. Dans un monde où définir qui nous sommes est devenu plus important que ce que l'on fait, le sang des bêtes vient réveiller nos papilles cérébrales. Avec le sang des bêtes je vous promets des rires, de l'esprit, un couple réaliste qui se délite, une vache humaine attendrissante, aucune solution mais beaucoup de réflexions, un univers singulier et original mais surtout une sacrée patte d'écrivain. Mais je vous annonce aussi une remise en question sur nos vies, sur les choix que nous faisons et qui nous entraînent par moments plus loin qu'on le voudrait.
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Un petit livre, drôle, surprenant et loufoque!
Le premier chapitre nous présente un anti-héros, Tom, vendeur dans un magasin spécialisé dans les compléments alimentaires pour bodybuilders. On pourrait l'imaginer épanoui, fier de sa musculature et de son corps ... que nenni! Il s'ennuie et subit son quotidien, sa famille et a clairement une attitude très lâche. Une première rencontre avec le personnage principal très décevante!
Et pourtant, je me suis plongée avec délectation dans la suite, ce qui m'a permis de rencontrer son père, qui vient habiter chez lui car il a un cancer, sa femme qui a toujours tout décidé, son fils séparé qui lui aussi habite chez lui mais avec qui il ne s'est jamais entendu, sa belle-fille très féministe dont les valeurs sont en opposition totale avec les siennes, et la femme-vache par qui tout arrive, et dont l'arrivée dans cette famille permet d'ouvrir le dialogue.
C'est un roman inclassable, ponctué d'humour, de fantaisie, à la fois conte et morale.
Je suivrai avec plaisir cet auteur dont j'aime le style littéraire et personnel (qui aurait l'idée de récupérer ses droits sur un livre en provoquant en duel son ancien éditeur?).
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Rien ne va plus dans la vie de Tom : la cinquantaine, vendeur de produits protéinés dans une boutique de fitness, plus vraiment amoureux de sa femme, il se pose beaucoup de questions existentielles. le retour à la maison de son fils qui se sépare de sa copine et l'arrivée de son père atteint d'un cancer ne risquent pas d'améliorer sa dépression. Et puis un jour, derrière la vitrine du magasin, il est témoin d'une agression ; un homme traite une femme avec brutalité ! Tom n'intervient pas et s'en veut, son corps d'athlète aurait sûrement suffi à effrayer l'agresseur. Alors lorsque la même femme est brutalisée par le même homme quelques temps après, Tom sort de la boutique et s'interpose. Il ramène "Enceta" à la boutique pour lui offrir un verre d'eau et lui propose de passer un coup de fil. Mais N7A est seule au monde, sans famille, sans amis, sans papier, voire sans identité, elle s'accroche à son sauveur et ne le quitte plus d'une semelle !

Un roman déstabilisant parce que tout au long de ma lecture j'ai souvent hésité entre le rire et les larmes. Les sujets traités sont importants mais ils sont traités avec extravagance. L'arrivée de N7A dans la vie de Tom bouscule la cellule familiale ; chacun va devoir ouvrir les yeux, s'observer, se poser des questions, réfléchir sur soi.

J'avais beaucoup aimé Feel Good (2019), j'ai retrouvé le ton badin de l'auteur qui cache une critique éclairée de la société.
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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Tom, cinquante ans, un brin dépressif, ressent une fatigue qui ne le quitte plus et s'interroge "Qu'est-ce-que j'ai fait de ma vie ?"

Il s'ennuie dans son métier de vendeur chez Passage Fitness, une boutique de compléments alimentaires et protéines pour les culturistes.

Avec sa femme Mathilde, l'amour des premières années de vie commune est bien loin. Il n'a jamais réussi à comprendre son fils Jérémie dont il déplore la mollesse. Lui, qui a passé sa vie dans les salles de sport pour transformer son corps chétif et misérable, regrette de n'être jamais parvenu à le faire s'intéresser au sport. Depuis la mort de sa mère alors qu'il était très jeune, Tom a une relation compliquée avec son père Maurice à qui il reproche de ne pas avoir su être un père et qui lui reproche de ne pas accepter son identité juive.

Et voilà que Maurice, gravement malade, décide de venir s'installer chez eux, il veut tenter de rétablir une relation avec Tom avant qu'il ne soit trop tard. Au même moment Jérémie revient à la maison après que sa copine Jade l'ait quitté.

Un jour Tom vient en aide à une jeune femme, Enseta, qui se fait maltraiter par un homme qu'elle désigne comme son propriétaire... Impossible d'en dire plus sur l'identité de cette femme, toute l'originalité du roman est là... Tom avait toujours laissé tout le monde décider pour lui et n'aimait pas l'homme qu'il était devenu mais n'était pas certain de pouvoir en devenir un autre, cette rencontre va lui donner l'occasion de faire quelque chose de sa vie, de refuser d'être une victime et de passer du côté des héros

La quatrième de couverture est assez lapidaire et intrigante " Même si parfois la vie est difficile pour vous, vous n'avez aucune idée de ce que c'est que la sensation terrifiante d'être un animal dans le monde des humains."
Sous couvert d'une fable assez loufoque, Thomas Gunzig propose une réflexion sur le sens de la vie, l'identité, le déterminisme génétique, le spécisme, le temps qui passe, le corps qui vieillit. Il explore les travers de notre société avec un humour caustique et a l'art d'aborder des thèmes sérieux de façon fantaisiste. le style est vif et les personnages sont bien campés, une mention particulière pour Jade l'ex belle-fille dont le portrait est très réussi.
Un roman original et parfois déroutant que j'ai lu d'une traite.
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C'est un roman aux allures légères et un brin surréalistes, qui traite de beaucoup de sujets sociétaux actuels.

Tom, un homme bodybuildé, s'est protégé en sculptant son corps pour fuir une identité de victime. Nous le rencontrons en pleine crise de la cinquantaine. Il remet en question sa vie de couple. Il cherche un sens à sa vie. Qu'a-t-il véritablement fait de sa vie, lui qui travaille dans un magasin de compléments protéinés et vitaminés ?
A cette même période, sa vie familiale sera bousculée. Suite à une rupture, son fils Jérémie reviendra à la maison. Et son père, malade du cancer, et fortement marqué par la Shoah, décidera également de venir chez lui. Ça commence à faire beaucoup !
Un jour, de forte affluence au magasin, il observe ce qu'il se passe de l'autre côté de la vitrine. Il voit alors une femme se faire maltraiter par un homme. Son mari ? Son père ? Peu importe. Cela finit par le faire réagir, et le pousse à la sauver. Et à la recueillir... elle aussi... Là ça fait vraiment beaucoup !

Dans cette fresque familiale, qui questionne sur le couple, l'identité, la transmission... se nichent des sujets très actuels comme le véganisme, la protection animale, le féminisme...
On peut y trouver matière à réflexion, mais personnellement, ayant déjà pas mal lu sur ces sujets, ça ne m'a pas fait un effet boeuf, si je puis dire.
Ce fut une lecture bien agréable malgré tout, qui me donne envie de continuer ma découverte de l'auteur, dont le style m'a bien plu.
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Une comédie sociale savoureuse, comme sait les trousser depuis longtemps l'auteur de Mort d'un parfait bilingue… Tom a cinquante ans, et il se sent au milieu de sa vie, las de cette première moitié qu'il quitte, appréhendant la suite comme une mauvaise répétition avant l'irrémédiable déclin. Gérant d'une boutique de compléments alimentaires et de produits de fitness pour tous les candidats à un corps lifté à la musculature de rêve, pratiquant lui-même depuis longtemps le bodybuilding, il a conscience désormais du discours factice qu'il tient quotidiennement auprès de ses clients autant que du silence qui a envahi sa relation avec Mathilde, une épouse pour qui il n'éprouve plus de désir et avec qui il ne partage plus qu'un malaise silencieux. Cumulant ainsi tous les symptômes de la dépression, il voit sa routine bouleversée par les arrivées conjointes à son domicile de deux personnages encombrants, son père qui s'y installe pour ne plus avoir à supporter dans la solitude les désagréments d'une chimiothérapie, et son fils, jeté hors de son propre domicile par la rupture avec sa compagne, une jeune femme d'origine coréenne, hautaine et capricieuse.
Les deux « invités », loin d'apporter un renouveau salvateur à son existence, ajoutent leur dose de désarroi au désespoir du protagoniste. «Dans le coeur de Tom, quelque chose s'était mis à grandir : une matière sombre faite de la sédimentation d'émotions négatives. le ressentiment à l'égard de son père qui n'avait su être un père, l'amertume de n'avoir su trouver les mots pour le lui dire, la culpabilité d'avoir été à son tour un mauvais père et un mauvais mari, et finalement la colère de n'être que lui-même, un homme sans destin, sans courage, sans talent et dont l'existence, parce qu'il n'en avait rien fait, serait oubliée aussitôt qu'elle aurait pris fin. » Un voile de noirceur semble ainsi boucher l'horizon de Tom. Mais un jour, un incident vient bousculer ce quotidien triste et sans avenir. Quand une jeune femme se fait insulter et traiter avec violence par son compagnon, un homme beaucoup plus âgé, devant sa vitrine, quand regrettant de ne pas avoir réagi assez vite pour porter secours à la victime, il répare ses torts quelques jours plus tard, en assistant à une nouvelle scène de violence entre les deux mêmes personnages, repoussant l'homme pour sauver la jeune femme en l'invitant dans son magasin. Mais, bien vite, il découvre les réticences de la dame à accepter son hospitalité, en même temps qu'elle lui fait part d'une étrange étrangeté concernant sa personnalité, une incroyable particularité génétique… Tom, dès lors, s'emploiera à percer le mystère des origines de cette jeune femme, cette N7A (Enceta ?) au nom bizarre et qui n'a pas de papiers d'identité, d'abord face à l'hostilité des siens, puis avec leur soutien, l'incongruité de ce nouveau personnage devant paradoxalement le ressort de la résilience.
le lecteur ne peut qu'être charmé par le ton léger du récit, les astuces de la narration, la vivacité des dialogues, tous les ingrédients de la potion magique de Thomas Gunzig, et l'on passe un agréable moment à accompagner la métamorphose de Tom et de son univers. Mais il reste aussi, cette fois, un peu sur sa faim, regrettant que les différents thèmes abordés, le vieillissement et la perte des illusions, l'estime de soi et les doutes sur son identité, les secrets de famille et les pièges de la mémoire, les manipulations génétiques enfin, soient assez mal articulés entre eux, sans être finalement assez explorés, comme si ce roman restait le canevas d'une oeuvre plus ambitieuse, un récit qui rate la profondeur promise. Bon, c'est vrai, cela déçoit un peu, mais on ne doute pas que Thomas Gunzig puisse mieux faire, comme il l'a déjà montré !
Merci à Pierre Krauze, à Babelio et aux Editions Au Diable vauvert pour m'avoir permis de découvrir ce livre.
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Avis : AUDACIEUX
Je remercie Babelio et les Editions Au diable Vauvert pour « le sang des bêtes » reçu en masse critique privilégiée. Encore un nouveau roman qui m'intrigue par le titre et les visuels. Je ne connais pas l'auteur malgré les 30 livres parus mais la quatrième de couverture avec les avis d'Adeline Dieudonné et d'Hervé le Tellier me tente au point de tout laisser pour en savoir plus.
La question que se pose Tom et qui tourne en boucle est celle-ci : « Qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ? Il a essayé d'oublier son physique et sa condition en faisant du bodybuilding depuis ses quinze ans et en tenant une boutique de compléments alimentaires. Mais le jour où il se décide à prendre des risques et à sauver une jeune femme qui lui expliquera très sérieusement que c'est une vache, son existence va changer. Pour le pire ? Pour le meilleur ? Sa vie de famille, ses proches supporteront-ils la place de cette jeune femme dans sa vie ?
Une seule phrase a considérablement changé ma façon de regarder ce livre. Devais-je rire, être choquée par la direction que l'auteur donnait à son roman ? Mais le style, l'humour, la dérision, la qualité d'écriture, que j'avais reconnus m'engageaient à poursuivre. Et quel bonheur d'avoir dépassé l'invraisemblable que l'on trouve en général dans les rêves, pour découvrir un Thomas Gunzig inspiré, sachant dénoncer les dangers du culte du corps et poser les questions de la société actuelle avec ses Juifs, ses vieux, ses couples restant ensemble sans être amoureux, ses animaux, et surtout la liberté de choisir son genre.
Tout ceci reste léger mais accrocheur, bienveillant mais caustique, philosophique mais pratique. le passage durant lequel l'auteur explique le changement des quartiers utilisés politiquement par les uns et les autres, au travers de l'économie et des choix des jeunes générations est très intéressant. Bref, le genre de lecture qui me réveille, me booste, me fait regarder dehors et ailleurs.
Si vous aussi, vous aimez les bons romans qui bousculent gentiment, laissez-vous séduire, il vient de sortir.

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Un roman à l'écriture agréable, qui se lit facilement. Chaque chapitre est titré du nom d'un muscle ; un des sujets est en effet l'aspect physique possiblement modifié par la pratique intense du sport et/ou la prise de médicaments. Tom mène une vie plutôt tranquille et convenue. Lorsqu'il est témoin d'une scène de violence envers une femme, que son fils réintègre l'appartement familial. Les questionnements surgissent sur des sujets sociétaux : accueil des migrants, végétarisme, violence faîtes aux femmes, secrets familiaux... Que peut la force physique face à la faiblesse mentale, à l'absence de désir, de volonté, de projets ? Quelle est l'influence du vécu sur le quotidien ? Quelle est la part de l'hérédité ? Les croyances, le regard posé par les autres, l'estime de soi ?
Très fantaisiste et agrémenté de certains personnages improbables et incrédibles, il se lit en souriant malgré la gravité des thèmes abordés.
Merci à Babelio et aux Éditions du Diable Vauvert pour la découverte de cet auteur.
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