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3,21

sur 231 notes
Violence, sex, alcoolisme, malgré cela, grâce aux parties de pêche à la truite et les oiseaux, on finit par avoir de la sympathie pour cet ex-inspecteur et son indéfectible amour pour son ex-épouse !
C'est néanmoins un très beau livre.
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Quelle déception ! Ce roman crépusculaire met en scène Sunderson, ex-flic enfin à la retraire et pourtant dans l'incapacité de s'adonner à son hobby, la pêche, empêché tantôt par une irrésistible pulsion sexuelle – elles sont jeunes, très jeunes, attirantes et tellement demandeuses – par une digestion difficile suite à ses ingestions gargantuesques de bouffe ou encore par une gueule de bois conséquence de ses ingestions massives de whisky, parfois les 3 en mêmes temps. Toute cette démesure frise le suicide alors qu'il avoue à longueur de page être toujours amoureux de son ex-femme qu'il a perdu essentiellement à cause de son addiction à l'alcool, la solitude est désormais un de ses plus lourds fardeau.
Le chalet au bord de l'eau et les voisins ultra-violents, en particulier à l'égard des femmes, sont là pour le décor, celui d'une certaine Amérique et, finalement, à côté d'eux notre ex-flic semble croire qu'il n'est pas si mauvais que cela du moment que la justice reste dans son objectif. Son ex-femme toujours dans les parages semble également être un élément de rédemption.
Sans doute pour s'absoudre de ses péchés, il s'intéresse au 8e, celui qui n'est pas dans la Bible, la violence, se promettant d'écrire sur ce thème qu'il connaît sur le bout des doigts mais même là, pour oublier sa procrastination, il boit encore et toujours. La boucle semble bouclée.
La fin du livre est comme il est d'usage de dire « ouverte » mais on voit mal au bout de 350 pages comment Sunderson pourrait s'amender ne serait-ce qu'un peu de ses addictions.
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Péchés capitaux de Jim Harrison. On retrouve les grands espaces mais sur ce livre s'interpose une enquête policière au milieu d'individus obsédés par le sexe et l'alcool. Un vrai bonheur à lire. Même si ce n'est pas le meilleur de ses livres. Une peinture aussi des travers américains.
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. L'ex-inspecteur Sunderson (celui de « Grand Maître ») ,divorcé malheureux, alcoolique et obsédé sexuel , est confronté à un double chaos : l'un externe ,généré par un clan de voisins psychopathes ,l'autre interne ,issu du conflit de ses pulsions et obsessions personnelles avec l'âge . Sous une apparence de faux polar suédois se révèle une interrogation profonde sur la violence et la destinée .
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Je crois qu'il y a longtemps que je n'avais pas lu un livre que j'ai autant détesté. Et je suis allée jusqu'à la fin, si ce n'est pas du masochisme. Je commence à en avoir ma claque des écrivains masculins vieillissant qui se projettent dans des personnages tout aussi vieillissant que toutes les femmes, surtout les jeunes fort pourvues mamairement bizarrement, trouvent irrésistibles!
Et celui-ci passe la frontière du glauque pour entrer dans le sordide vu l'âge des demoiselles. Quant on pense que le personnage est censé être un flic à la retraite, qui a toujours détesté les histoires de femmes battues et d'enfants abusés et pour autant pas gêné de se taper une très jeune femme abusée par son oncle depuis qu'elle a treize ans...Et je ne vous parle pas de ses réflexions sur les péchés capitaux, qui sont censés transformé le laïus voyeur en littérature, où par exemple le personnage s'absout de la légalité cent pages après avoir fait chanter la mère du petit copain de sa fille adoptive pour cinquante mille dollars...Fille qu'il a ira jusqu'à se taper quand elle est malade et défoncée!

J'arrête là cette critique, j'ai déjà consacré bien trop de temps à ce torchon en le lisant jusqu'au bout.
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C'est le premier et je pense l'unique roman que je lirai de cet auteur.
Histoire ou intrigue ne sont que des faire valoir à une fausse impertinence. Une volonté de calquer Bukowsky ou même Henri Miller dans Sexus.
L'auteur se sert de sa trame comme prétexte pour raconter la violence le sordide : la violence sur les femmes, le viol, l'inceste. Et puis un peu de provocation pour choquer le puritanisme américain . Probablement pour s'auréoler une image d'enfant terrible de la littérature américaine: coucher avec sa belle fille adoptive, avec une fille de 40 ans sa cadette....rapports sexuels n'importe où, sur la table pendant que la jeune femme épluche les légumes ....Peu importe que cette mise en scène soit ubuesque le but étant apparemment de choquer . Chose qui ne m'a pour ma part pas ému, j'ai trouvé cela monotone de lire sans arrêt ces descriptions orgies de sexe , "récurrentes" (sans jeu de mots) qui ne tiennent pas debout (sans jeu de mots également). Un flic alcoolique de 66 ans désagréable sans hygiène de vie (histoire d'imaginer son apparence physique), qui séduit de belles jeunes filles de 19 ans qui lui font le ménage, lui prépare de bon petits plats en attendant qu'il rentre de la pêche bref semblent raides digues de lui, et il les bèse , il les bèse , un nombre incalculable, et plusieurs fois de suite ...quelle santé! Et elles sont si heureuses.
Mais qu'on ne se trompe pas sur l'impertinence apparente de ce roman. (Ne pas lire la suite pour ceux qui n'ont pas lu le livre), parce que l'auteur revient bien sagement au politiquement correct avant la dernière page : le héro retourne avec sa merveilleuse épouse qui lui ouvre ces bras. Finalement, il l'a toujours aimé. Ainsi le lecteur bousculé au prime abord se trouve réconforté. Et si "l'impertinence de l'auteur" n'était pas encore rachetée, il va un peu plus loin. A la fin du roman, contre toute attente, sans que l'on ne comprenne pourquoi, juste un paragraphe, le héro se rend à Auschwitch. Pas de débat sur l'Holocoste, non, juste dire que "c'est pas bien "comme pour y peaufiner son image lisse. Je trouve cela déplorable de se racheter une image ainsi. Maintenant, la critique est facile...
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Le roman traite de la violence comme 8ème péché capital. Pour ma part, je ne comprends pas bien cet objectif car un péché est capital précisément en ce qu'il mène à la violence de tous les autres. Quoi qu'il en soit, viols d'enfants, incestes, parricides, meurtres, et autres génocides, la triste litanie des violences quotidiennes ou particulières est passée en revue dans un style factuel, mi-figue, mi-raisin. Tout cela suscite une indignation larmoyante et convenue qui ne me convainc pas du tout.
Le côté “polar” du livre a son charme et l'enquête policière non dénuée d'intérêt, certes, mais à la longue, on se lasse du récit très explicite des aventures sexuelles (prévisibles) du héros, l'inspecteur à la retraite Sunderson et de la liste incroyable des verres d'alcool ingurgités et soigneusement répertoriés ! Mais tout n'est pas noir cependant, car, à la fin, l'auteur nous offre quelques rayons d'espoir.
C'est pourtant cette réflexion douce-amère et sincère sur l'irruption de la vieillesse dans la vie d'un homme qui m'a le plus intéressée de même que les petits à-côtés “culturels”(allusions à la littérature américaine et au flamenco, ornithologie, pêche à la truite, écriture,...).
Le décor de la grande nature sauvage que j'avais tant apprécié dans “Les Jeux de la Nuit” est moins présent dans cet ouvrage, dommage...
J'ai lu ce livre un peu distraitement, quoiqu'avec plaisir, mais il ne m'a pas paru incontournable...Peut-être ai-je manqué l'essentiel ?
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Tellement ennuyeux et racoleur que ma lecture doit s'arrêter à la moitié du livre. le personnage principal radote autant que l'auteur.
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Pas le plus beau livre de Jim Harrisson, soit . Loin pour moi de l'émotion ressentie lors de la lecture de Dalva ou de la jubilation lors de celle de l'odyssée américaine.
Ecriture un peu foutraque; on voit que Jim n'en a plus rien à battre de la forme. Mais la puissance de ses petites réflexions incessantes sur le fondement violent de l'Amérique, du christianisme, de nos vies, sur le dérisoire du (des) pouvoir(s), me met en joie. Oui, Sunderson picole, baise des gamines, bouffe trop, mais quel régal : j'ai envie de Monica, d'un vieux whisky canadien et d'une truite au beurre.
Hédoniste et athée tout en culpabilisant, parfait judéo-chrétien révolté.
Jim Harrisson est mort et il me manque.
titim
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C'est loin d'être le meilleur roman de Jim Harisson.
La bouffe, l'alcool et le sexe sont présents à chaque
page. Heureusement, la nature est aussi omniprésente...
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