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sur 231 notes
De Jim Harrison, j'ai lu le très beau recueil de nouvelles "Légendes d'automne", c'est pourquoi j'avais hâte de relire cet auteur mais en essayant cette fois-ci un roman policier.
Aïe, énorme erreur, j'aurai dû rester sur ma bonne impression et ne pas me lancer dans la lecture d'un policier de Jim Harrison, car cela n'a rien avoir avec ses nouvelles.
Déjà, son personnage, l'inspecteur Sunderson, est récurrent, commencer par le dernier livre n'était peut-être pas la meilleure des idées mais qu'importe, s'il n'y avait que ça !
Sunderson est surtout un personnage hautement détestable, non pas qu'il soit antipathique mais il ne pense qu'au sexe, à manger, à pêcher, au sexe, à dormir, au sexe, à pécher, au sexe, à manger, bref c'est un homme vieillissant qui est pris du démon de midi car bien évidemment il ne s'intéresse qu'aux jeunes femmes, tout en cultivant le secret espoir de reconquérir Diane, son ex-femme, une vraie femme celle-là.
Mais en attendant ce sont des gamines qui l'intéressent, il mâte sa voisine faisant son yoga et pour couronner le tout il couche avec sa fille adoptive (qui auparavant était sa voisine qu'il mâtait).
Mais quel monsieur charmant, qu'est-ce qu'il a pu me dégoûter avec ses pensées malsaines et obsédantes.
Sunderson nourrit aussi une obsession pour la Bible, particulièrement sur les sept péchés capitaux, dans lesquels il se vautre allègrement et j'ai doucement envie de rire quand il songe à relire le Nouveau Testament histoire de tester sa foi : "Il se rappela distraitement qu'il avait l'intention de relire le Nouveau Testament pour voir s'il croyait encore à l'un de ces trucs sacrés qu'enfant il avait appris à l'église.".
Sinon comme il est à la retraite il décide d'acheter un chalet pour pêcher (et pécher !) à sa guise, évidemment il ne choisit rien de mieux que d'avoir pour voisin la famille Ames, à la terrible réputation : "Au cours de sa longue carrière d'inspecteur de police, Sunderson avait entendu qu'un certain nombre de familles de criminels vivaient dans les vastes étendues boisées de la Péninsule Nord, mais aucune n'avait plus mauvaise réputation que les Ames.".
Brusquement la famille Ames est décimée mais personne ne pleure les morts, pourtant Sunderson va enquêter.
Enfin, enquêter est un grand mot car il va prendre cela en dilettante comme ses parties de pêche, et c'est aussi ce que je reproche à Jim Harrison auteur de roman policier : il n'y a pas vraiment d'intrigue, pas de suspens, et ça finit en jus de boudin, bref aucun intérêt là-dedans.
J'ai eu envie plusieurs fois d'arrêter ma lecture, parce que je n'accrochais à rien dans ce roman, j'ai lu en diagonale certains passages et je suis arrivée au bout, mais quelle déception.
Alors une chose est sûre : je ne lirai certainement pas les autres romans de Jim Harrison mettant en scène Sunderson, je me contenterai de ses romans et nouvelles de nature writing.

"Péchés capitaux" fut une belle désolation littéraire, un scénario plat, un personnage repoussant par ses attitudes, il va me falloir vite oublier cet aspect littéraire de Jim Harrison dont si je n'avais pas lu "Légendes d'automne" j'abandonnerai purement et simplement la découverte.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Etrange, décalé, et pourtant attirant, cette oeuvre de Jim Harrison (auteur que je découvre) cumule les contraires, les paradoxes en littérature et ça marche ! Un personnage qui me gêne, pour lequel je ne ressens pas d'empathie, et pourtant intéressant dans ces faiblesses qu'il avoue et que l'auteur sait rendre humain, un milieu social rare ou absent de la littérature, un côté polar indiscutable. Une expérience que je renouvellerai avec plaisir.
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"Péchés capitaux", Jim Harrison
Après "Grand Maître" voici le retour de l'inspecteur Sunderson, tout jeune retraité fan de pêche à la truite, se retrouvant mêlé à la famille Ames, calamité du Michigan. Série de meurtres, vices divers, la nature humaine est exposée à nu dans ces pages, sans concessions, mais pas sans espoirs.
Le style d'écriture est un peu particulier, avec de nombreuses anecdotes du passé des personnages, racontées au fil du roman et modulant le rythme de l'histoire entre des scènes d'action; temps d'abscence de dynamisme en lien direct avec le caractère vieillissant du personnage principal, en pleine introsception et remise en cause de ses comportements passés. Va t'il pouvoir trouver une manière de bien vivre?
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Je ne suis pas arrivé au bout ! Vraiment, je ne comprends pas ce que l'on peut trouver à ce livre.
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Jim Harrison n'est pas un perdreau de l'année. Ecrire, ça, il sait faire...

alors pourquoi ai-je eu l'impression qu'il avait loupé son livre. Est-il possible qu'un écrivain passe à côté de son ouvrage... Est-ce plus probable que je sois passé à côté? Je m'interroge encore. C'est pourquoi j'ai mis plusieurs longues journées à ressasser avant d'écrire ma critique.

Le pitch... un sexagénaire, ex-flic à la retraite et toujours amoureux de son ex-femme, va se taper des bourbons et du vin français en même temps que des truites pêchées par lui-même et de girondes jeunes filles... afin de tenter de récupérer son ex. En même temps, il commence une vendetta contre la famille de bouseux dégénérés qui vivent pas loin du chalet qu'il a acheté avec de l'argent extorqué à la mère d'un rockeur qui aime un peu trop les jeunes filles non majeures.

Ecrit comme cela, on se croirait dans du Tom Sharpe... Wilt n'est pas loin.

Eh bien, pas du tout. Bien sûr, il y a un peu d'humour, et de la dérision. Voire de l'autodérision, vu que le personnage principal envisage d'écrire un livre sur le 8è péché capital, la violence, mais n'arrive pas à grand chose. Quand la panne d'écriture est compensée par l'absence de panne sexuelle... tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...

Pour résumer, un démarre avec un chantage et de l'extorsion de fonds. Cet argent sert à acheter un chalet et plonge le personnage principal au contact avec une famille de hors-la-loi, vivant de rapines, de violence et d'incestes (le plus souvent prétique par le viol). le tout se terminant quand l'ex-épouse finit par céder.

Décousu, manquant d'homogénéité, sont les mots qui me viennent assez vite à l'esprit. de nombreux flashbacks noient un peu l'action. D'ailleurs, il y en a assez peu. Ce n'est clairement pas le sujet.

Harrison critique les USA et ce qu'ils sont devenus, une sorte de Sodome où le sexe est omniprésent, et s'entend bien avec la violence. Les 7 péchés capitaux servant de prétexte sont assez bien développés. Surtout l'orgueil.

Mention pour Harrison qui pratique l'autodérision. J'en étais arrivé, lors de ma lecture, à faire un parallèle entre ce livre et Elmore Leonard. L'univers décrit par Jim Harrison est très proche de Raylan et des romans de Leonard. Et paf! voilà que Jime Harrison lui-même place Elmore Leonard, et plusieurs fois, quand Sundstone (le personnage principal) conseille Elmore Leonard comme lexcture à un voisin qui envisage de se mettre à écrire. La boucle est bouclée. Livre-hommage, mais en demi-teinte, en ce qui me concerne.
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Un inspecteur de police à la retraite, mélancolique, divorcé-toujours-amoureux-de-son-ex, alcoolique, intellectuel. Amour, vieux monde / nouveau monde, génocide indien, violence, difficulté d'écrire, luxure, beauté de la nature, pêche à la truite et bonne bouffe... plein de choses magnifiquement écrites dans ce livre génial.
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J'ai un peu de mal à faire une chronique critique de ce roman tant il remue divers sentiments. Je m'attendais sans doute à quelque chose de plus grandiose et de ce fait, le style m'a un peu déçue.
Pourtant j'ai aimé cette histoire de famille dégénérée du Michigan dont les membres, alcooliques, incestueux, meurent les uns après les autres et qui donne l'aspect "polar" à ce livre. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussée à continuer la lecture.
J'ai aimé aussi le personnage de Sanderson, vieil ours bourru, franchement alcoolique, traumatisé par un prêche sur les 7 péchés capitaux et qui estime, à juste titre, qu'un 8ème, la violence, aurait sa place dans la liste. J'ai aimé ses tentatives désespérées et maladroites pour écrire, ses éternels regrets sur son divorce.
J'ai aimé les parties de pêche dans la rivière, l'évocation de la nature. J'ai aimé aussi que l'histoire évoque cette Amérique peu reluisante bien loin de l'image lisse qu'elle veut parfois donner.
Mais il m'a manqué quelque chose pour être complétement séduite. J'aurais souhaité plus de nature sauvage et j'ai été lassée par quelques longueurs et répétitions, par cette "bite molle" qui obsède le narrateur autant que les "jolis culs" de jeunes filles, et je n'ai pu m'empêcher d'établir la comparaison entre le narrateur et l'auteur tant la ressemblance parait parfois frappante (on retrouve certaines phrases du livre dans l'interview accordée à François Busnel dans L Express, ce qui ajoute à la confusion).
Ça n'était peut-être pas le meilleur roman pour découvrir cet auteur.
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j'aime beaucoup l'oeuvre de Jim Harrison mais Péchés capitaux m'a paru long.
J'ai eu un peu de mal à me passionner pour la saga de la famille Ames même si les ingrédients habituels des précédents romans étaient présents, la situation sentimentale toujours bien compliquée de l'inspecteur Sunderson, son attirance compulsive pour les jeunes parfois bien provocantes,.....
Pas son meilleur roman.
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... le livre de trop pour le sieur Harrison..
Copieusement ennuyé tout au long des 400 pages...
Recettes de cuisine, manuel de pêche, verres de whisky à chaque page ( adjectif généreux obligatoire), appréciations lubriques gratuites, fil de scénario vraiment décousu qui passe sans arrêt de son ex-femme à une fumeuse histoire de famille qui terrorise le secteur...
Mais comment ai-je fait pour aller au bout... !!!!!?
Non, vraiment, à oublier...
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Mais ou est passé Jim Harrisson quand sa plume se faisait poétique dès lors qu'il décrivait ses rivières, ses montagnes et cette vie Américaine des grands espaces. L'auteur de Dalva a doucement viré vieux pervers obsédé par le sexe et la jeunesse. C'est désolant et j'ai préféré interrompre ma lecture que de le détester.
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