Host Club, tome 16

Je ne suis décidément pas fan de la tournure des événements et des choix de Bisuko Hatori concernant la fin de Host Club. Après un gros retour en arrière avec le tome quinze, le seizième fait un tour à trois cent soixante degrés en changeant carrément l'atmosphère globale… A croire que l'on est dans un autre manga, et clairement en plus d'être déstabilisant, je trouve cela très bizarre.

La première partie mais plus ou moins en place le début de la fin du cercle d'hôtes. Hani et Mori vont aller à l'université, et clairement, ils n'auront plus le temps de rejoindre leurs camarades (ou du moins, moins souvent). En soit, j'ai trouvé cette partie plutôt bien amenée car elle reste dans le délire de Host Club avec un faux combat organisé prétextant une brouille entre les deux meilleurs amis, et en même temps, elle suit la logique de la vie, à savoir que les garçons grandissent et qu'à un moment donné, ils devront faire des choix. L'ensemble est drôle et mignon avec sa touche de fantaisie. On voit même les deux papas des garçons ce qui est un bonus.

Mais la suite… Je crois que ce qui me gêne le plus, c'est que Bisuko Hatori nous laisse dans le flou concernant la décision de Tamaki. Elle va sûrement tout nous expliquer par la suite, mais là maintenant, on ne comprend absolument rien et tout ce que l'on voit, c'est cette mégère de grand-mère qui décide de contrôler jusqu'à la moindre pensée de ce petit fils qu'elle déteste. J'aurais pensé qu'au fil des tomes, cette « relation » s'assainirait mais il n'en est rien. le pire c'est que le père de Tamaki ne fait rien, bien au contraire. Alors peut-être que c'est un plan pour aider son fils, je n'en sais rien (là encore un problème de narration) mais les trois-quarts du tome ont été pénibles à lire. Tamaki qui insulte et envoie bouler Haruhi… Bah non. Ça ne colle absolument pas au manga, ni au personnage (même si on sait que c'est pour le bien de notre héroïne pour une raison obscure).

Franchement, ce tome seize est l'écroulement du cercle de la pire façon qui soit. L'ambiance est tendue et sinistre, les personnages pas au mieux de leurs formes… Où est passé la joie de vivre globale du manga ?

Les seules choses que j'ai appréciées, c'est d'une de voir le père d'Haruhi monter au créneau (sans aucune surprise, mais ça fait plaisir à voir) et de deux, de voir les autres membres du cercle essayaient de comprendre ce qu'il se passe et surtout d'essayer de sortir Tamaki de la cage où il a été enfermé. L'amitié qui lie le groupe est heureusement toujours présente !

J'ai maintenant un peu peur de la suite, je l'avoue sans peine… Il reste deux tomes et même si je me dis que le manga va sûrement très bien finir, je reste tout de même septique…