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EAN : 9782227362123
124 pages
Centurion (15/11/1900)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Les protestants sont austères, les orthodoxes chante bien et les catholiques sont soumis au pape : en dehors de ces clichés, que sait-on véritablement des particularités des différents Eglises chrétiennes, de ce qui les séparent et de ce qui les unit ?

Pourquoi ne forment-elles pas une seule Eglise ?

L’auteur, en partant des idées reçues, répond clairement à ces questions, en expliquant l’origine des clivages, les évolutions actuelles, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Jésus dit à ses apôtres : « Allez enseigner toutes les nations et ils allèrent en Palestine, Syrie, Asie Mineure, Grèce, Egypte et à Rome. C'est ainsi qu'est née le christianisme.

Jusqu'au IX -ème siècle les ruptures étaient dû à des facteurs culturels et politiques. Cinq patriarcats (du grec patriarkès, qui commande un pays ou un peuple) virent le jour : Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem. Les patriarches étaient en quelque sorte, les évêques. Aujourd'hui le terme patriarches est utilisé dans l'Eglise orthodoxe pour désigner les primats des Eglises.

En 395 le monde romain sera coupé en deux. Il y aura l'Eglise Orientale ; Byzance, héritière du monde gréco-romain et l'Eglise Occidentale ; Rome.

L'orthodoxie est née d'une séparation d'ordre politique, culturelle et religieuse. Il est difficile ici d'entrer dans trop de détails qui risquerait de mener loin d'autant que s'il y a des coupes à faire, elles demeurent arbitraires et risquent de soustraire l'essentiel. Documentez-vous donc !

Au début du XVI -ème sicle l'Eglise du Christ sera à nouveau divisée sous l'impulsion tourmentée d'un moine Martin Luther, de se reconnaître pêcheur et de la sorte ne pas avoir droit au paradis après la mort. II interprète les écritures décrétant que Dieu seul sauve, par sa grâce, celui qui croit en lui. Personnellement, après mures réflexions, je me dis que par exemple des asiatiques ou des africains qui n'auraient pas accès à la connaissance de Jésus-Christ dans leur propre culture ne pourraient avoir foi en une personne qui leur est inconnue et serait dès lors condamné.

La réforme, le protestantisme s'est étendu en France, en Suisse, aux Pays-Bas et en Ecosse. Calvin est à l'origine de l'implantation du protestantisme en France.

Je pose une réflexion sur l'anglicanisme, qui est la religion de la réforme la plus proche du catholicisme. le roi d'Angleterre, Henri VIII voulu que son mariage soit annulé parce que son épouse Catherine d'Aragon ne lui a pas donné d'héritier mâle. le pape n'a pax accepté l'annulation de son mariage. Alors afin d'épousé Anne de Boleyn, il créa une sorte d'Eglise catholique dont il se proclama le chef.

Bien sûre il serait intéressant d'énoncer tous ce qui différencie les confessions catholique, orthodoxe et protestante, mais à mon avis cela déborde du cadre d'une chronique.

Je n'ai jamais été attiré par l'Eglise orthodoxe : les offices religieux de trois à quatre heures, prier devant des icônes, …. J'ai substantiellement côtoyé l'Eglise catholique et protestante et approfondit les teneurs de croyances. Ma réflexion me conduit à dire, sans chercher à être syncrétiste, que dans chacune de ces religions, en certaines matières, mes choix se portent tantôt sur l'une tantôt sur l'autre.

En matière d'oecuménisme j'ai pu remarquer, que la plupart des protestants sont pleinement convaincu du bien-fondé de leur croyance et n'affiche aucun élan de réflexion en la matière. Je n'ai pas dit tous mais la plupart.

J'ai été, je vous l'avoue, torturé par la rédaction de cette chronique arrivant difficilement à voir comment m'exprimer pour intéresser le lecteur.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il faut savoir qu’en Orient, des Eglises sont actuellement rattachées à Rome et au pape. L’Eglise d’Occident latine n’est pas à elle seule toute l’Eglise catholique romaine ; Des Eglises orientales (maronites, melkite, copte catholique, …), qui ont conservé leurs traditions et leurs rites ― par exemple ordination d’hommes mariés ― n’en sont pas moins l’Eglise catholique romaine. […].
Minoritaires au sein de l’Eglise catholique, ces Eglises orientales n’en ont pas moins un rôle important à jouer, notamment en rappelant constamment à l’Eglise latine qu’elle n’est pas la seule Eglise chrétienne, et que l’un des sens du mot catholique est universel.
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L’Eglise anglicane n’est pas née d’une volonté de réforme de l’Eglise catholique, mais de la rupture avec Rome décidée par le roi d’Angleterre, Henri VIII pour des raisons d’Etat : sa femme, Catherine d’Aragon, ne lui ayant pas donné d’héritier mâle, il voulait faire annuler son mariage afin d’épouser Anne de Boleyn. Le pape refusa et Henri VIII passa outre, créant une sorte d’Eglise catholique romaine nationale dont il se proclama le chef. Ce n’est que plus tard que l’influence de la réforme se fit sentir dans l’Eglise anglicane, qui se situe aujourd’hui à la charnière du catholicisme et du protestantisme.
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Au XIXème siècle, la question de l’esclavage secoue les Eglises américaines. Les mouvements abolitionnistes se développent dans le Nord, alors que, dans le Sud, les partisans de l’esclave durcissent d’autant plus leur position que la production de coton progresse. Des scissions s’effectuent au sein des Eglises, qui se poursuivront durant la guerre de sécession.
Ces tendances divergentes seront notamment incarnées, au XXème siècle, par le Ku Klux Klan, fondé en 1915 par un pasteur méthodiste dont l’option est xénophobe et ultranationaliste.
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Si c’est l’aspect institutionnel qui apparaît en premier dans l’Eglise catholique, ce serait pourtant méconnaître l’Eglise que de la réduire à n’être que cela. Elle est d’abord une communauté des croyants entre eux. C’est ce que St Paul appelle le « corps vivant du Christ », dont le Christ est la tête, dont l’âme est l’Esprit saint, et dont les hommes sont les membres.
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Pourquoi cette Eglise romaine est-elle dite « catholique » ? Etymologiquement, ce mot signifie « selon le tout » et « universel » : il exprime donc à la fois la plénitude (le « tout) du message de Jésus, et l’universalité de ce message qui s’adresse à tous les hommes. Dans son sens moderne, ce mot désigne, dans la foule des chrétiens, ceux qui sont membres de l’Eglise dont le « chef visible » est le pape. (Le véritable chef de l’Eglise est le Christ). Lorsque ces chrétiens des autres Eglise dans le Crédo ― cette confession de foi établie par le concile de Nicée-Constantinople en 381, et commune à tous les chrétiens ― affirme : « Je crois en l’Eglise « catholique », c’est, bien entendu, dans les deux premiers sens qu’il emploient ce mot.
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