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4,19

sur 5326 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Est-ce les 4 semaines de vacances passées dans le petit village de mon enfance ? Les périodes de confinement ? J'ai immédiatement accroché à cette histoire de fin du monde.
Nell, la narratrice est une adolescente qui vit avec sa soeur Eva et ses parents au fin fond d'une forêt. On ne sait pas exactement pourquoi mais progressivement l'électricité vient à manquer, suivie par l'essence, puis les gens fuient la petite bourgade de Redwood, des maladies déciment la population.
Leur quotidien va être définitivement bouleversé par un tragique événement et elles vont devoir envisager différemment leur futur. Eva et Nell se retrouvent seules… Elles subsistent grâce aux bocaux de fruits et légumes patiemment conditionnés par leur père et s'accrochent à leur projet d'avenir. Eva danse, s'inflige un entraînement intense au son du métronome - gardant l'espoir d'intégrer un ballet lorsque le monde aura retrouvé son cours. Nell, de son côté, travaille à maintenir son niveau pour s'inscrire à Harvard, en lisant lettre après lettre l'encyclopédie familiale.
L'énergie déployée pour vivre, pour apprivoiser leur environnement est assez incroyable et les adolescentes mobilisent une pulsion de vie qui les amène à dépasser leurs limites. La forêt est, dans un premier temps, vécue comme une menace : faune et flore ne sont pas si bienveillantes. Puis, progressivement, elle devient mère nourricière et protectrice. L'auteur sait rendre passionnante et palpitante la récolte des glands mais aussi le séchage des tomates, la découverte des vertus des fleurs et plantes.
Notons enfin que les relations entre les deux soeurs sont admirablement traitées. le huis-clos est tour à tour oppressant et émouvant. Chacune prend soin de l'autre à certains moments critiques, ce qui n'empêche pas rivalité et conflit.

Gros coup de coeur !
Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge ABC 2021-2022
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Peut-être est-ce vrai que les contemporains d'une époque charnière de l'Histoire sont les personnes les moins susceptibles de la comprendre.

Parfois, je me demande pourquoi une oeuvre a une résonance si puissante en moi au point que j'ai le sentiment très confus qu'elle répond à une attente, presque à un besoin, qu'elle m'apporte quelque chose d'essentiel. C'est une expérience singulière et rare, mystérieuse et puissante, presque magique. J'avais déjà vécu cela en lisant Une année à la campagne de Sue Hubbell et la découverte de Dans la forêt de Jean Hegland vient de me précipiter dans le même état. J'en émerge à peine, comme encore sous le choc.
Dire que j'ai aimé est évidemment bien en deçà de ce que j'ai ressenti. Je sais que je vais vivre avec ce livre, le relire, inviter mes proches à s'y plonger (corps et âme, parce qu'il parle au corps et à l'âme), tenter de vous en parler tout en sachant que mes mots seront à peine capables de traduire la force de mes émotions.
Il me faudrait un jour comprendre pourquoi les livres dont je viens de vous parler (soudain, un autre de mes grands amours me revient à l'esprit : le Verger de pierres de Timothy Findley) me transportent autant. Bien sûr, les thèmes communs sont évidents : le retour à la nature (moi qui vis entourée de forêts et qui n'y mets jamais les pieds), retour aussi à une vie plus simple loin d'une société de consommation qui m'écoeure de plus en plus (et dans laquelle je m'enfonce - me vautre ? - plus ou moins contre mon gré - belle excuse -), retour aussi à des divertissements essentiels comme… la lecture (moi, je lis mais mes élèves ne lisent plus, c'est un triste constat) et la contemplation de la beauté de la nature (en VRAI et pas à travers un écran). Voilà. Peut-être est-ce quelque chose qui relève d'une espèce de nostalgie d'un monde duquel on s'éloigne à la vitesse grand V pour un inconnu qui me soucie plus que je ne veux bien l'avouer finalement…
Bref, parlons du livre !
D'abord, tout vert (la couverture !), il est beau. le titre : (clin d'oeil probable au Walden ou La vie dans les bois de Thoreau) il porte en lui comme une promesse, il cache un secret, il commence une histoire que j'ai lue avec la même ferveur et la même passion que lorsqu'enfant, je me plongeais dans un roman d'aventures.
Parce que Dans la forêt est un roman d'aventures, une robinsonnade, un roman d'apprentissage qui nous rend notre âme d'enfant et nous tient dans un suspense terrible :
- On est peut-être les deux dernières personnes sur terre, a dit Eva d'une voix qui ne traduisait ni peur ni tristesse.
J'ai hoché la tête un peu rêveusement, et j'ai répondu sur le même ton :
- Oui, peut-être.
Que s'est-il passé ? On ne le saura pas vraiment. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a plus rien, enfin, de ce qui semblait indispensable avant : plus d'électricité (adieu lumière, Internet, téléphone, télévision…), plus d'essence (adieu voiture, avion !), plus de denrées dans les magasins qui ont été pillés, plus de médicaments, plus d'école. Une société complètement désorganisée, rendue à la violence des individus et à celle des épidémies.
Dans la famille d'Eva et de Nellie, jeunes filles de 17, 18 ans environ, personne ne s'est vraiment rendu compte tout de suite de l'étendue de la catastrophe : il faut dire qu'ils n'ont pas de voisins à moins de six kilomètres et la première ville se trouve à 50 kilomètres.
Un choix de vie, celui du père, préférant garder ses gamines à la maison plutôt que de les envoyer à l'école, les laissant découvrir par elles-mêmes les choses de la vie dans l'immense forêt qui s'ouvre au pas de leur porte.
- Tout le monde dans ce pays de branleurs est capitaliste, que les gens le veuillent ou non. Tout le monde dans ce pays fait partie des consommateurs les plus voraces qui soient, avec un taux d'utilisation des ressources vingt fois supérieur à celui de n'importe qui d'autre sur cette pauvre terre. Et Noël est notre occasion en or d'augmenter la cadence.
Le portrait du père est fait !
Les filles (et la mère peut-être) auraient préféré vivre en ville, attirées par les cafés, les cinémas, les boites de nuit, les magasins, tout ce qui brille et qui attire. Eva veut être danseuse et Nell s'apprête à passer des tests pour entrer dans la fameuse université de Harvard.
Il en sera autrement car il n'y a plus rien et elles vont devoir se débrouiller toutes seules, tout inventer et réinventer, se battre pour survivre, isolées du monde entier, à la lisière d'une forêt hostile et sombre dans laquelle elles osent à peine s'aventurer. Nous tenons donc entre nos mains le journal de Nell qui nous livrera au quotidien ses doutes, ses angoisses et ses merveilleuses découvertes.
L'évocation de la nature est d'une beauté et d'une sensualité absolues : on sent, on voit, on respire ce qui est dit tant les descriptions sont précises, réalistes, quasi organiques.
Bravo d'ailleurs à l'excellent travail de la traductrice Josette Chicheportiche. !
Je ne dirai rien d'autre pour ne pas gâcher votre plaisir de lecture.
Deux choses quand même : la première : pourquoi a-t-il fallu attendre vingt ans pour que ce grand roman soit traduit en français ? Mystère, mystère, mystère…
La seconde : bien sûr, le message est là, derrière chacun des mots de ce texte, engagé s'il en est. Peut-être est-il encore temps de l'entendre… peut-être est-il déjà trop tard, je ne sais pas.

Immense, immense coup de coeur !

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Coup de coeur !
Magnifiquement écrit, ce roman d'anticipation sur une société qui touche à sa fin est très réaliste.
C'est l'histoire de 2 soeurs, Nell et Eva, qui doivent apprendre à vivre puis à survire dans un monde bouleversé car toutes les ressources ont été épuisées, isolées en pleine campagne avec comme seul horizon une forêt dense et pas toujours hospitalière.
Les personnages sont profonds, très réalistes et alternent entre optimisme, espoir et découragement.
Jean Hegland décrit peu les évènements qui ont conduit à cette situation de fin du monde. On comprend que malgré des alertes, des signes précurseurs sur la situation de la planète, les dirigeants et les citoyens n'ont pas pris au sérieux les risques de dérèglement du système. Les faits sont là et la situation est devenue catastrophique : plus d''électricité, ni de pétrole, évidemment plus de téléphone non plus. Plus de ravitaillement ce sont tous les produits qui commencent à manquer. cette situation de manque engendre des conflits, et une augmentation de la délinquance. Tout ferme progressivement; Des épidémies de grippe et autres virus inconnus déciment la population. Sans médicament, sans électricité, les médecins ne peuvent plus soigner....

Nell avait l'ambition de s'inscrire à Harvard et Eva s'entraine dur pour devenir danseuse.
L'histoire est livrée par Nell qui couche sur un cahier l'évolution de la situation, ses craintes, ses espoirs.
Les protagonistes s'organisent pour faire face et garder espoir. Mais petit à petit la question cruciale devient omniprésente : cette situation est-elle réversible ?
Jean Hegland livre ici une fable romanesque, un récit initiatique dans lequel les émotions nous sont livrées avec force et délicatesse à la fois.
Jusqu'ou leur capacité d'adaptation leur permettra de résister ?

Un roman qui sonne juste ! et qui nous amène à nous interroger sur notre niveau de lucidité face à la situation de la planète.
Une histoire que vous gardez en vous longtemps après avoir refermé le livre.


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Je tiens là mon premier coup de coeur de l'année. Ce livre est d'une puissance incroyable. L'écriture est superbe, et nous emporte dans ce monde qui est quasi à portée de mains, si nous continuons sur ce chemin. Aurons-nous l'intelligence et l'instinct pour survivre dans un climat hostile, comme le font ces deux jeunes filles ? Réussirons-nous à nous battre ? C'est un livre puissant et incroyable!
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Attention livre choc et premier coup de coeur de 2017 qui démarre bien !

En quelle année nous projette Jean Hegland ? 2000 ? 2016 ? 2050 ? On ne le saura pas.

Le monde est désormais chaos, l'électricité n'est plus, la vie est – presque – arrêtée, l'insécurité règne et rôde au détour des bois. Les causes de ce cataclysme ne sont pas décrites. Et peu importe. Alors il reste… la survie. Et dans la forêt, la survie est naturelle, instinctive, surtout pour qui y vit depuis toujours.

C'est le cas de Nell et d'Eva, soeurs inséparables depuis leur enfance, toutes deux couvées dans la suffisance de la vie autonome dans la forêt, et pourtant, toutes deux tellement différentes. Elles ont en commun de vouloir s'extraire d'une destinée fade et toute tracée, mais par des voies différentes. L'espoir d'Harvard pour la première ; l'illusion de la danse au plus haut niveau pour la seconde.

Mais le chaos a tout changé : les parents sont morts, la vie aussi, seul l'espoir subsiste encore. Cet espoir, elles vont le vivre à deux, seules dans la forêt, à l'écoute de cette nature, de leurs frayeurs nées d'un bruit, d'une présence. Et dans ce huis-clos hostile, les personnalités se révèlent et la proximité des soeurs devient chaque jour plus compliquée à vivre, avant que les liens du sang ne reprennent le dessus pour les réunir.

Jean Hegland nous livre un roman à mi chemin entre le conte naturo-fantastique et l'ode humaniste à une renaissance par la nature nourricière, le tout saupoudré d'une touche de suspense par moments. Adepte aguerrie du nature writing, elle invite à la réflexion sur la renaissance et les conditions de celle-ci. Renaître oui, mais dans la simplicité de se nourrir de ce qui est simplement à portée de main, de cohabiter avec la faune qui nous entoure, de se perdre et de se lover dans la forêt pour mieux s'y retrouver.

Dans ces conditions, tout ce qui hier était futile, aujourd'hui devient utile : une encyclopédie se révèle un trésor absolu pour qui a soif de connaissances ; les plantes, une source infinie de bienfaits pour qui sait les identifier et les préparer ; le creux d'un arbre, un refuge sécurisant et rédempteur pour qui sait s'y rendre.

L'écriture est douce, belle, fluide et installe rapidement une atmosphère – qui n'est pas sans rappeler certaines pages de David Vann - à la fois magnifiée par les descriptions de cette forêt qui attire, et tendue par l'avenir toujours plus incertain de ces deux soeurs qu'une mort probable semble guetter.

Un grand merci à Gallmeister (et à Léa) pour cette lecture en avant-première, qui confirme le flair de cette fabuleuse maison d'édition pour nous apporter en France des pépites américaines encore inconnues.
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

DANS LA FORET DE JEAN HEGLAND


c'est à mon avis un chef d'oeuvre !
Je me pose la question ! et si cela nous arrive?
imaginez votre maison ou plus rien autour existe !vous avez 17 ans et votre soeur à 18 ans !
c'est le cas de Nell et Eva,isolée dans une forêt.
Plus de parents,éloignées des autres, si l'on vous arrache une à une toutes les choses auxquelles vous tenez,
Ce que l'on a connu n'existe plus, l'électricité, l'essence, enfin toutes les modernités net, ordi et autres ont disparus ,
vivant sur les réserves de la maison,réapprenant à vivre dans la nature qui elle n'a pas changé,
pleine de dangers et de ressources à la fois. Comment nous ferions ?

C'est une question sur laquelle devront se pencher Nell et Eva, les deux héroïnes de ce fabuleux roman.
C'est sauvage ,dur, troublant parfois mais toujours juste et percutant.
Troublant car il ya des scènes, bizarres à mon sens ,mais qu'importe ,ce qui reste aux deux héroines se sont les relations humaines; et les obis , qu'elles pratiquent,
la danse classique pour Eva et pour Nell l'écriture ,l'étude la littérature.
Jean Hegland,nous livre un texte empli d'une énergie brute, sensuelle, qui se passe dans les grandes forêts de Séquoias ou la vie naturelle et réelle existait il y a longtemps.
On a tendance à croire que l'autrice ,veut dénoncer ,nos modes de vies actuelles ? oui ! assurément
La surproduction , nos consommations le dérèglement climatique ETC... on en parle chaque jours.
Mais elle veux nous amenner en priorité, a voir de qu'elle manière, et de qu'elle façon on peut changer cela.
Elle l'a fait au travers une histoire pleine d'espoir sur ces deux jeunes filles .
Voila la trame de cette belle oeuvre .
Une écriture ,puissante , beauté des paysages , poèsie aussi ,une force de vivre face à la peur la violence et la mort.
l'histoire s'accélère au fur et à mesure des pages ;on sent que quelque chose va arriver mais quoi ?
Vous le saurez après l'avoir lu.
Un roman de toute beauté,que vous allez lire très bientôt,je l'espère pour vous car il ne faut pas passer à coté de cette, littérature ou l'humanité se manifeste
à fleur de peau.
Bonne lecture !mes amis,ayez dans la poche toujours un briquet,un opinel , un sac ou il y aura dedans des allumettes, des jumelles, et des bricoles pour quelques jours , une loupe importante la loupe ,car avec le soleil on fait du feu !!
Un livre aussi ; "dans la forêt"
Tchao ,tchao
Fabiolino ,le provencal italien .
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On ne saura jamais ce qui a causé, dans ce roman, la fin du monde tel que nous le connaissons: épidémies en série ? Épuisement des réserves naturelles ou simplement implosion d'une société de consommation devenue folle ? Peu importe, la puissance du récit ne viendra pas de là. On sait seulement que progressivement, l'électricité est venue à manquer et que les communications ont été coupées.
Dans ce monde redevenu hostile et sauvage, deux soeurs pourtant promises toutes deux à un brillant avenir, se retrouvent seules au monde et doivent apprendre à vivre en ne comptant plus que sur elles-mêmes et sur les ressources de la forêt dans laquelle elles vivent.

L'étiquette "nature writing" de ce roman m'a un temps freinée, le côté "ôde à la nature" ayant tendance à me rebuter au premier abord... les critiques très élogieuses et l'occasion de le lire pour un challenge ont fait le reste.

J'ai été éblouie par ce roman qui, bien que comportant assez peu d'action, parvient à conserver sur la longueur un rythme et une force qui m'ont étonnée et ravie.

Les personnages des jeunes filles, portent ce récit de manière magistrale: deux portraits de femmes qui s'affirment et prennent en main leur destin et transcendent l'adversité.
Une émotion palpable à chaque page, une justesse dans l'écriture, je trouve que cette histoire est un véritable hymne à la sororité et à la résilience. J'ai adoré.
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magnifique livre post apocalyptique.
d'ordinaire ce genre de livre a tendance à m'angoisser, mais là, l'ambiance est tout a fait différente: presque comme un mode d'emploi, comme une façon de gérer la situation avec naturel et débrouillardise.
cela est peut être dû a la solitude antérieure des deux soeurs, liée à leur déscolarisation et à leur vie de recluses.
ce prérequis semble rendre la rupture avec le monde habituel moins dure a supporter.
elles survivent finalement à tout, restant liées dans leur sororité, tentant tant bien que mal de maintenir leur normalité, et se réfugiant finalement dans la vie sauvage.
un très beau livre, une très belle écriture, et un roman qu'on ne peut qualifier de rassurant, c'est sûr, mais plutôt de consolant...
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Amour infini pour ce roman merveilleux qui m'a donné envie de tout quitter pour vivre en autarcie dans la campagne, de soigner mon potager chaque jour et de tout apprendre sur la faune et la flore qui m'entourent.

Amour infini pour ces personnages féminins si forts et si réalistes, ces jeunes filles qui pourraient être moi, et qui deviennent malgré elles des héroïnes, pour Nell, qui se transforme en adulte avec un naturel déconcertant.

Durant tout le récit nous patientons pour voir les filles sortir de la maison, découvrir ce monde dont on ne reçoit que des rumeurs lointaines, partir à l'aventure… Mais c'est peut-être finalement au coeur de cette maison et de cette relation de soeurs que se situe l'aventure. Comment gérer les différends entre deux jeunes femmes que tout oppose, lorsque leur amour fraternel les a chacune réduites à ne vivre que pour l'autre ?

Dans la forêt est le plus beau roman qu'il m'a été donné de lire depuis un bon moment. L'écriture est magnifique, elle nous transporte au plus profond de cette forêt, auprès de Nell et Eva, que bientôt l'on ne veut plus quitter.

Je ne sais pas comment écrire une critique qui pourrait être à la hauteur de ce roman, je ne suis que submergée par les émotions intenses que m'a procuré le livre... Alors je vous conseille plutôt de lire les si beaux commentaires des autres membres, et vous souhaite une bonne lecture.
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Je ressors un peu rêveuse et tremblante de cette excursion en forêt.
Merci à Neneve de m'avoir permis de lire ce livre marquant tant au niveau du style que de cette histoire en quasi huis-clos forestier.
J'ai aimé l'atmosphère feutrée tant douce tantôt sombre de menaces de cette forêt sauvage. Ce décor servi par la narration introspective de Nell est une façon très originale de mettre en scène ce post-apocalyptique "soft".
Un retour aux sources, une histoire de fraternité, d'amour et une ode à la nature contemplative et émouvant.
Beaucoup de scènes éprouvantes et un panel de descriptions toutes plus réussies, criantes de réalisme à tel point qu'on croirait entendre crisser les branches sous les pieds et ronfler le feu de bois.
Soufflée par cette lecture qui fait réfléchir sur la relation de l'homme à la nature et nous remet un peu à notre place, toute petite face à la toute-puissance de Celle qui nous permet de vivre.
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