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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Merci à Patlancien pour l'idée (cfr. sa liste Les chats dans les livres de science-fiction) et BazaR pour la compagnie. C'est toujours un plaisir de partager autour d'un bon livre.

Voici un roman qui, malgré ses 65 ans, est bien agréable à lire.

1970. Dan B. Davis est un ingénieur de talent qui conçoit des robots à tout faire. Déçu et floué par ses associés, il décide de sauter le pas et de faire le Long Sommeil avec son chat Pete. Grâce à ce moyen, il compte dormir pendant 30 ans et se réveiller en l'an 2000.

Un verre de trop la veille de son « départ » va le faire changer d'avis et lui donner envie de confondre les coquins mais tout va déraper et prendre une tournure inattendue.

La suite est déjantée et pleine de surprises : tout ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur les robots, un chat ninja, une voiture qui disparaît, l'an 2000, le circorama (Heinlein avait anticipé la 4DX), le voyage dans le temps, des nudistes (oui, oui), des révélations sur une grande figure de l'Histoire, … Franchement on ne s'ennuie pas une seconde !

Pour reprendre les mots de BazaR ce roman est un bonbon.

A lire sans attendre !




Challenge SFFF 2022
Challenge XXe siècle 2022
Challenge multi-défis 2022
Challenge mauvais genres 2022
Challenge duo d'auteurs SFFF 2022
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Voilà un bon petit roman feel-good bien sympathique.

Je ne m'attendais pas à ce que j'ai lu et j'y ai pris du plaisir. C'est bien quand ça se goupille dans ce sens. C'est un roman de détente, pas de message à faire passer, juste se faire plaisir. Il joue à la fois sur l'anticipation et sur l'escroquerie criminelle.
Dan B. Davis est un ingénieur de génie de l'an 1970 – un temps futur par rapport à la date d'écriture du roman. Il monte une affaire centrée sur ses inventions avec Miles, un ami commercial, et Belle, leur secrétaire. Bien que le produit fabriqué, le Robot-maison, soit de qualité, les choses ne vont pas bien se passer pour Dan (je ne dirai pas pourquoi). Ça l'amènera à envisager l'hibernation, pour « renaitre » dans le futur où les choses se seront forcément tassées.

Robert Heinlein se régale à inventer et décrire par le menu les inventions technologiques. Fidèle à son trait de caractère, il a tendance à faire un peu trop didactique. Mais cela enrichit le récit, lui donne de l'épaisseur. Il a bien anticipé la programmation robotique mais pas les techniques d'intelligence artificielle. Il détaille des systèmes de type distributeur de billets ou du « cinéma interactif » mais la CAO n'existe pas. En revanche la place de la femme au foyer n'évolue pas beaucoup (même si le personnage de Belle vaut son pesant de cacahuètes). Vu de notre fenêtre, on peut y voir un côté désuet mais j'y ai trouvé du charme et de d'imagination tapant dans le mille.

L'auteur laisse plein d'indices pour expliquer ses mystères. Et dès qu'une certaine technologie est évoquée comme possible, tout se met en place pour le lecteur. Il comprend tout. Il n'a plus qu'à se laisser glisser jusqu'à la fin sans que cela soit ennuyeux.
Finalement, le personnage qui emporte tous les suffrages est Pete, le chat bagarreur de Dan, qui miaulerait presque anglais. C'est son comportement les nuits d'hiver qui donne son titre au roman. J'ai beaucoup apprécié cette anecdote.

De bons moments passés à bouquiner cette histoire, en compagnie de l'excellente Fifrildi, comme si on regardait un bon film assis sur un canapé.
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Ne connaissant pas l'auteur j'ai d'abord cru lire un roman contemporain, c'est en vérifiant sur les premières pages que je me suis aperçu qu'il est paru il y a plus de soixante ans. L'écriture n'a pas pris une ride et je me suis laissé embarquer dans cette histoire de trahison pour mon plus grand plaisir.
Daniel B. Davis est un bricoleur et un inventeur de génie. Il met au point un pré-robot capable de nettoyer les sols de la maison. Ne connaissant rien au monde des affaires il fait équipe avec un de ses potes et, par la suite, une secrétaire qui ne lui est pas insensible. Volant de succès en succès la petite fabrique grandit très vite attisant la convoitise. Il sera spolié par ses deux associés. Il ne lui reste plus que son chat : Petronius le sage et Ricky pour qui il a une grande affection. Une nouvelle technologie vient de faire son apparition : le long sommeil qui vous maintient en état d'hibernation le temps voulu. Daniel décide d'y passé trente ans.
J'ai redescendu d'un cran ma note car la seconde moitié est un brin moins enthousiasmante que la première. La fin quant à elle est assez prévisible.
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Marionnettes humaines est le premier roman que j'ai lu de Robert Heinlein. Fifrildi nous ayant concocté un chouette challenge trio auteurs Heinlein/Davoust et âge d'or de la Sf + une critique des amis BazaR et Fifrildi, nous ont décidé Nadou et moi de récidiver dans la lecture de ce grand auteur de SF.
Écrit en 1956, « Une porte sur l'été » est l'espoir que chacun d'entre nous à d'accéder au bonheur. Pour le chat querelleur et attachant Petronius le Sage dit Pete, c'est une porte qui lui permettrait d'aller se promener sans se mouiller les papattes même en hiver. Pour Daniel B. Davis, son maître, c'est un saut dans le temps futur au moyen du Long Sommeil, sorte d'hibernation, pour pouvoir repartir à zéro après la trahison de son meilleur ami et de sa fiancée.
Davis est un ingénieur très talentueux, qui invente le robot à tout faire. Qui n'en a pas rêvé. Propulsé de 1970 à 2000 après la trahison de ses amis, c'est une vision de Heinlein de ce que serait les années 2000 qui nous est livrée.

Un roman plein d'imagination, de connaissances techniques pour peu que l'on connaisse un peu (ce qui n'est pas mon cas ;-) la technologie, la physique et les mathématiques, la robotique. Malgré cela j'ai lu ce petit roman d'une presque traite, c'est agréable, plein de bonne humeur et d'optimisme. le héros prenant sa situation avec réactivité et dynamisme.
Un très bon moment de détente en compagnie de Davis, la petite Ricky et bien sûr la super star Pete le chat.
Et merci à toi aussi Nadou, pour ce bon moment de lecture commune.


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Suite aux critiques enthousiastes de Fifrildi et BazaR, je n'ai pas résisté à l'envie de découvrir Robert Heinlein avec Une Porte sur l'été. Merci les amis, car avec Srafina on a passé un moment bien sympathique avec cette lecture.

Nous sommes en 1970, Danny Davis est un ingénieur très créatif. Avec son ami Miles, ils ont créé une affaire qui marche plutôt bien, en fabricant des robots. Mais tout va déraper pour lui quand son ami et sa fiancée Belle le trahissent en l'évinçant de la société. le point de départ d'une aventure peu commune où notre narrateur va entre autre se retrouver plonger dans le long sommeil, un système d'hibernation artificiel…

Il faut le reconnaître, cette histoire est vraiment déjantée. L'auteur va nous balader de bien différentes manières, avec des rebondissements saugrenus parfois, mais aussi avec un humour certain, vu les situations cocasses dans laquelle ce pauvre Dan va se trouver.
On se demande parfois où on va, mais tout se tient finalement plutôt bien.
Et puis, le rythme est enlevé, il n'y a pas de temps mort. On se laisse porter avec facilité et plaisir. Alors pourquoi résister.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. Une belle entrée en matière qui m'incite à découvrir d'autres ouvrages de monsieur Heinlein.

Challenge duo d'auteurs SSSF 2022
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Hé bien moi qui avais rangé Robert Anson Heinlein dans la catégorie SF militaire, je dois dire que j'avais fait l'impasse sur sa bibliographie. Après un « Marionnettes humaines » satirique, humoristique et un « Étoiles, garde-à-vous ! » pompeux, proche de l'apologie des armées, j'ai mis longtemps avant d'essayer de lire autre chose.

Comme la plupart des récits écrits par Robert Anson Heinlein, « Une porte sur l'été » est narré à la première personne. J'ai eu beaucoup d'empathie pour son personnage principal (du nom de Daniel B. Travis), un scientifique bafoué par deux amis. Il n'est pas bon de mélanger amitié et affaire. de plus, ce cher savant possède un animal tout aussi sympathique, un félin attachant très caractériel.

Daniel B. Travis est un ingénieur et inventeur. Il fabrique des robots. Suite à broutille avec ses associés, il sombre dans la dépression, sur un coup de tête, décide de plonger dans le long sommeil – de la cryogénie – pour se rendre 30 années plus tard, en l'an 2000. Les 3 dates clés du roman sont donc 1956 où Robert Anson Heilein a écrit ce roman, 1970 l'époque où se situe l'histoire et 2000 (/2001) celle de son futur. C'est par ailleurs ici que j'ai découvert deux facettes de l'auteur. Dans « Marionnettes humaines » (parut 5 ans plus tôt), il nous peignait un avenir très science-fiction avec des voitures volantes. Ici, bien que certains événements paraissent, à ce jour, risibles, l'écrivain s'est contenté d'une SF plus réaliste.

Ce qui m'a frappé, c'est son imagination. L'inventeur s'imagine tout un tas de machines, plus ou moins loufoques, mais dont deux ont été réalisés quelques années plus tard. Sa table à dessiner fut conçu par une société américaine à la fin des années ‘80, quant à son aspirateur autonome, nul besoin de parler de ces machines que l'on trouve dans le commerce. Chapeau l'artiste.

L'histoire est prenante, même si on tourne un peu en rond à un moment et que la fin m'a paru prévisible. Son personnage et son chat m'ont été sympathiques. Ce fut une lecture agréable. Nous avons là un bon cru de cette décennie que j'affectionne tant dans la littérature de l'imaginaire. Je rajouterai à cela que c'est un roman optimiste et que cela fait du bien de l'avoir lu, ce qui m'a redonné l'envie d'en lire davantage sur l'auteur.
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C'est étrange mais je n'avais jamais rien lu de Robert Heinlein, cette lacune est aujourd'hui comblée.
Une porte sur l'été est un petit livre plaisant, vite lu.
Je me suis attachée à Daniel et son chat, sur une thématique qui m'est chère, le voyage dans le temps, les paradoxes temporels..
Une fin un peu trop prévisible.
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Ouvrir cette porte sur l'été s'imposait, pas tant pour être raccord avec la saison (vu que je l'ai lu sous les rayons ardents d'un mois de juillet), que pour découvrir enfin la plume de Robert A.Heinlein, et me satisfaire d'une nouvelle histoire de voyage dans le temps, thème souvent prisé dans mes choix :)
Ce roman de science-fiction a été publié en 1956 aux États-Unis, et en 1958 dans sa version française.
Je n'ai découvert sa date de publication qu'après l'avoir refermé, et je dois dire que je suis étonnée de son âge, réalisant après coup, que c'est une histoire qui n'a quasiment pas pris une ride en 62 ans, ou si peu. Fluide, bien amenée, je l'ai trouvée entraînante et vraiment flatteuse dans la simplicité de sa construction.
[...]
Pour mon premier Heinlein, je suis contente d'avoir vu ce qui se cachait derrière cette porte.
Un récit si bien raconté, si plaisant et abordable à lire, et qui ne se laisse pas freiner dans son élan pas une complexité inutile, me rappelle que c'est bien à ça que l'on reconnaît le talent, le vrai !
Celui qui justifie qu'Heinlein ait été souvent considéré comme l'un des « trois grands » (Big Three) auteurs de science-fiction de langue anglaise avec Isaac Asimov et Arthur C. Clarke, et aussi l'un des plus vendus pendant de nombreuses décennies.
Un savoir-faire qui n'a pas d'âge, et reste immuable, tant dans son style sobre et élégant, que dans la solidité de son propos qui semble inébranlable.
De l'étoffe de ceux qui démontrent qu'il n'est pas nécessaire de chercher la sophistication et les artifices inutiles, quand la précision combinée à une grande limpidité suffit amplement,
Et qui a le mérite de réussir à vous emmener vers un voyage dans le temps sans jamais vous perdre dans le dédale passé/présent/futur, tout en vous évitant un étourdissant jetlag temporel à l'arrivée.
Parvenant même à apporter un brin de romantisme en bénéfice du temps rattrapé ;-)

J'ai donc non seulement trouvé un été lumineux derrière cette porte, mais en allant au-delà du seuil "heinleinien", j'ai également entrevu de nombreuses autres issues à franchir, à commencer par celle qui mène En terre étrangère, et que j'ai forcément hâte d'ouvrir à son tour ;-)
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Je pense avoir lu deux fois ce sympathique petit roman de Robert Heinlein, la première lorsque j'étais adolescent et découvrais la science-fiction, et la deuxième je ne sais plus, il y a une quinzaine d'années peut-être.

Il s'agit d'une distrayante histoire de trahison, assortie de voyage dans le temps (mais sans circonvolutions génératrices de migraine), avec également un petit côté "escape game", sauf que le principal protagoniste doit ici se sortir d'une situation apparemment sans issue. C'est malin sans en rajouter, et c'est pour moi une preuve supplémentaire du talent de conteur de Robert Heinlein.
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Il est très bien, ce bouquin !

Une histoire à la fois simple dans son déroulement et complexe dans sa globalité, une bonne gestion de la trame temporelle, de bonnes idées…

Le tout est enveloppé dans une écriture fluide et pleine d'humour disséminé ici et là…

Bon, le livre a été écrit en 1956 – et on peut saluer l'inventivité d'Heinlein. Mais globalement, à cette époque, on n'a jamais rien de grave et tout finit toujours bien. Jamais le héros n'est en véritable danger, on ne craint jamais quoi que ce soit, tout est toujours facile et on trouve ce qu'il faut quand il faut…

C'est donc une lecture légère mais pleine de trouvailles et de situations sympas qui s'enchaînent bien…

Lecture très plaisante.
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