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3,88

sur 1505 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne sais pas s'il y a un grand intérêt à ajouter une critique à ce livre. La liste est si longue que je ne m'y lancerai pas. Juste quelques remarques et ressentis.
En commençant ma lecture, je me suis assez vite dit que c'était bien reposant de lire un classique. Des phrases courtes, descriptives, à l'imparfait. du passé simple quand nécessaire. Cela me ramenait à la musicalité des textes que l'on nous faisait apprendre en primaire : Châteaubriant, Victor Hugo, Pagnol et ses souvenirs d'enfance.. Dans un second temps, je me suis dit que l'écriture était celle d'un journaliste. Précise, claire, efficace. L'adieu aux armes intervient très tôt dans l'oeuvre d'Hemingway. Son écriture n'a sans doute pas encore pleinement acquis l'épaisseur qui vient avec le métier. le livre est encore à mon sens presque un journal de guerre, ce qu'il fait fort bien, auquel on a cherché à donner un autre statut, celui de roman, à travers l'ajout d'une histoire d'amour .
L'autre remarque concerne donc cette histoire d'amour (prétendument la plus belle de tous les romans de guerre selon la 4e de couverture) et la figure de Catherine. Je ne sais pas quelle définition les éditeurs donnent au mot amour, mais ce n'est certainement pas la même que la mienne ! J'ai trouvé cette pauvre Catherine bien palote et bien mièvre, sans autre aspiration que d'être une petite femme gentille. Mais quand on a lu les récits décrivant les relations d'Hemingway et de ses épouses successives, faut-il s'étonner du caractère donné à cette idylle ?
Cela ne m'a pas empêchée de lire ce roman sans interrompre ma lecture et en y prenant du plaisir.
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En plus d'être une belle histoire d'amour, ce roman est aussi celui des hommes qui s'interrogent sur la guerre, qui passent pas mal de moments ensemble à boire et à discuter dont parfois, je n'ai pas toujours bien saisi leurs conversations.
C'est une lecture qui peut être déroutante au début mais, il faut persévérer car au fil des pages, j'ai été totalement embarquée dans l'histoire. En fait, c'est le rythme qui peut perturber car les phrases sont assez courtes avec pas mal de répétitions mais, c'est un travail réussit dans le sens où l'auteur modifie son style d'écriture selon la nationalité et le caractère de ses personnages.
J'ai davantage apprécié suivre Frédéric et Catherine, j'ai trouvé leur dialogue très mignon et Catherine m'a semblé parfois totalement ailleurs, ce qui m'a bien fais sourire à des moments.
Quant au dénouement, il est très émouvant et je ne m'étais pas préparée à une telle fin.
Pour conclure, c'est un beau roman qui demande à ce que l'on prenne du temps pour le lire afin d'apprécier et de comprendre le travail d'écriture de l'auteur.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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Deuxième hemingway c est parti

Largement recommander et étant désireuse de voir si la plume de l auteur me plaisait vraiment je me suis lancée dans ce roman

Au premier abord j ai beaucoup aimer, le style étant poétique et mélancolique et les personnages subtiles et touchants.

Je n ai pas eu un coup de coeur mais avec l auteur ça arrive avec le temp comme avec le vieil homme et la mer

Je verrais donc avec le temp si ce livre me restera dans la tête.

Mais c est tout de même un bon livre dès la première impression.

A bientôt !
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Encore un livre que j'ai trouvé dans mon local à poubelles ... Je ne sais pas qui y jettent tous ces livres mais quand je les vois je les récupère .. Bref ce n'est pas le sujet.

Toujours un peu inquiet quand je dois lire un classique : je crains que le style ne soit trop compliqué pour moi ou que le livre fasse référence à des faits historiques que je ne maitrise pas. Ce ne fut absolument pas le cas ici. D'ailleurs, ce n'est pas un livre historique, c'est plutôt la vie d'un Homme ,et de ceux qui l'entourent, pendant la guerre. le style de Hemingway m'a vraiment plu, l'écriture est belle sans en faire trop pour que ça reste accessible.
L'auteur arrive d'une manière délicate a montrer le non sens et presque l'absurdité d'une guerre . ça nous parlera aujourd'hui ...
J'ai moins accroché à l'histoire d'amour qui m'a plus semblé être un flirt ...
Une belle découverte.
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A Farewell to Arms

Pas de sentimentalité avec Hemingway, pas de mièvrerie. Seulement des hommes et des femmes qui, pris dans le cours d'événements qui les dépassent (ici, la Première Guerre mondiale en Italie), s'aiment et agissent du mieux qu'ils le peuvent.

Et toujours ce style particulier, cette façon étrange de dire des choses simples. Par exemple, "Have you any money?". Est-ce un style vieillot ou personnel? Quoi qu'il en soit, il n'est pas sans charme.
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C'est le premier livre d'Ernest Hemingway que je lis, tombé dessus par hasard. Quel bon choix !
Un livre simple dans sa lecture, très fluide, tout en permettant de s'immiscer dans la peau du personnage. L'histoire est très romantique et touchante, sur fond de guerre. du début à la fin du livre, on s'imagine vivre l'histoire d'amour entre le narrateur et l'infirmière rencontrée au front.
C'est un excellent livre, un classique qui n'a pas pris une ride.

Concernant les défauts, le livre est un peu trop court à mon goût. Certains points comme la vie sur le front ou même certaines transitions entre les scènes pourraient être un plus détaillées pour permettre de comprendre un peu mieux ce qu'est le quotidien d'un ambulancier américain engagé dans l'armée italienne.
Le livre se lit tellement facilement et est si prenant qu'on en arrive (trop?) vite au dénouement.
De plus, choses qui m'a vraiment dérangé mais ce n'est pas tant à cause du livre en lui-même : la 4e de couverture ! Elle raconte trop l'histoire principale, ce qui gâche une partie de l'effet de surprise de la trame, ce qui fait qu'on lit une bonne partie de livre en sachant ce qu'il va se passer ensuite.

Ces critiques sont assez minimes, le livre restant un chef d'oeuvre à mon goût. A lire sans hésitation !
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Nous voilà avec ce magnifique roman d'Ernest Hemingway, prix Nobel de littérature s'il est nécessaire de le rappeler. C'est un roman partiellement autobiographique qui se déroule pendant la première guerre mondiale et dans laquelle Hemingway s'est réellement engagé sous la bannière de l'armée Italienne, alors que les Américains ne sont pas encore entrés en guerre.

Comme à son habitude le rythme est calme et doux même si le sujet est la guerre, et on parle également comme souvent avec Hemingway des femmes et de l'amour... on suit ici notre soldat qui tombe amoureux d'une infirmière qui deviendra suite à sa blessure au combat son infirmière particulière ainsi que sa passion amoureuse. Les affres de la guerre sont sans aucune influence sur cet homme jeune et amoureux, on y ressent cette immortalité apparente propre à la jeunesse et que l'on retrouve aussi chez Romain Gary dans la promesse de l'aube.

C'est un très beau roman dans un style littéraire extrêmement classique où le lyrisme prime sur l'action.

(A noter l'ahurissante quantité de nourriture et surtout d'alcool ingérés par les protagonistes!)
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Dans l'ensemble, j'ai plutôt apprécié ce roman mêlant guerre et amour. le couple est attachant, bien que Catherine soit d'une niaiserie impressionnante, prête à tout pour contenter Frédéric. J'ai trouvé cette vision du couple un peu gênante, mais ce sexisme est compréhensible quand on voit quand fut écrit le livre (1929). Catherine est néanmoins une personne très humaine, à l'inverse de Frédéric que je trouvais froid. Bien qu'il mette sa vie en danger pour retrouver son amante, j'ai trouvé qu'il était une personne assez froide, mais qui ne le serait pas dans ces conditions ?
Ces conditions, justement, parlons-en ! Ce roman n'est pas un roman pacifiste, car la guerre est là et elle est assumée. L'ennemi est déshumanisé, on ne le voit pas de la quasi-totalité du roman ! Il n'est qu'une présence lointaine, que l'on redoute, mais qu'en tant qu'ambulancier, on ne voit pas souvent. Cette absence de l'ennemi est intéressante, car elle s'éloigne du roman de guerre pure où l'on est aspiré dans d'intenses combats. Ici, pas de tout cela, l'action énergique et « rambo-esque » n'est pas présent, et c'est tant mieux ! de cette manière, l'accent est mis sur l'esprit de camaraderie des soldats et sur la vie loin du front qui, pour certains, n'a pas fondamentalement changé de l'avant-guerre. le revers de la médaille est que cette absence d'action ralentit parfois l'histoire.
En conclusion, j'ai réellement apprécié ce roman, bien qu'il tire parfois en longueur. Néanmoins, j'ai trouvé l'histoire d'amour des plus romantique et le cadre des plus tragique ! Une bonne surprise.
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Avec le confinement, j'ai dégotté ce livre usagé dans un placard et l'ai entrepris, poussé par le souvenir confus, mais positif, du Vieil homme et la mer. Ce livre fort de mon enfance, j'en ai le souvenir ému de cette lutte acharnée pour ramener à quai cet énorme poisson.
La lecture n'est pas folichonne sur le plan littéraire. Mais le livre offre un regard sur la vie courante de l'infirmerie militaire d'un front de la grande guerre de 14 18, dans les Alpes en Italie.
On y redécouvre des facettes historiques et étonnantes du conflit :
-les bordels institutionnels au front, celui des officiers et celui des autres.
-la haine latente entre troupe et officiers.
-la police de l'armée qui explore les colonnes de fuyards en temps de défaite et zigouille, pour abandon de troupes les officiers,
-la vie paisible de l'autre côté de la frontière en Suisse

Quelques choix de l'auteur m'interrogent:
-l'alcool est la norme : Henri, bien que jeune, s'enfile du vin, des bières, de l'eau de vie à longueur de temps
-la relation avec l'aumônier est ambiguë, entre amitié et sarcasme,
-avec quels moyens peut-on passer autant de nuits dans des hôtels de luxe ou des pensions ?
-pourquoi Catherine, l'amante et compagne de fuite de Henri, est-elle si simplette dans ses discours?

Alors qu'on pourrait imaginer donner raison aux fuyards en leur ouvrant une vie longue et heureuse, le roman s'achève sur la mort du bébé et de sa mère lors de l'accouchement.
Avec cette fin sinistre, l'auteur ne s'est pas autorisé à donner une issue positive à cette tranche de vie au coeur d'une guerre aussi meurtrière et absurde. Peut-on lui reprocher ?
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D'abords la guerre hideuse et invraisemblable qui envoie des générations d'êtres humains à l'abattoir,
Non, quelle motivation pour un américain à faire la guerre dans une armée italienne ?
Rien ne l'y pousse, du moins certainement le patriotisme. C'est de son propre chef qu'il combat.
Pour les italiens ? A l'époque, c'est avec enthousiasme que tous les hommes sont partis au front au nom du patriotisme. Il faut cesser de regarder avec les yeux des années 2000 et le jugement de notre époque pour comprendre ce moment d'histoire.
La guerre est forcément hideuse, et à l'époque tout à fait vraisemblable, rationnelle, logique, mais pour cela, il faut savoir s'imprégner du contexte pour comprendre ce qui pousse les hommes au combat.
Ensuite les convenances qui empoisonnent la liberté de vivre et puis la maladie et la mort qui étouffent tant de destins.
Ernest Hemingway, qui dans ce livre, ne porte aucun jugement sur le conflit traduit un comportement que l'on retrouve chez CAMUS ( l'étranger), BECKETT( en attendant GODOT) : l'absurdité des conventions sociales, l'absurdité de comportement humain, l'absurdité de la vie, l'absurdité des sentiments…l'absurdité de l'espoir ( surtout lorsque l'on connait la fin de cette histoire)
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