Paris est une fête

Depuis les attentats, je me dis "il faut que je le lise". C'est chose faite. Au risque d'être à contre courant, je n'ai pas apprécié la lecture de ce livre. Je n'aime pas le style journalistique, la construction des dialogues. Je ne vais pas juger, c'est tout de même un prix Nobel, mais on va simplement dire que ça n'est pas ma tasse de thé.

Je suis tombée sur un vieux bouquin dans un trouve-tout, en voyant l'auteur: Hemingway, je me suis dis que c'était le moment de me lancer et d'enfin en lire un. Je ne sais pas si mon choix a été le bon, mais j'ai trouvé ce bouquin intensément ennuyant. Il y a évidement de la vie, des souvenirs vécu liés à la vie d'un écrivain célèbre. Mais rien de bien intéressant au final qu'une simple autobiographie d'un marcheur dans Paris.

Paris est peut être une fête, mais moi, je ne suis pas à la fête !
Certes mon cher Tatie, le Paris que tu décris a plein de charme, certes on y respire, on y dîne ou déjeune agréablement et même qu'on y boit bien .... mais qu'est ce que je m'ennuie à tes côtés !
Certes je peux comprendre ton goût pour les courses de chevaux, ton goût pour les paris ..... mais ça ne me passionne pas du tout !
Certes je peux comprendre ton goût pour les courses de vélos, ton talent pour décrire les mécanismes de la course .... mais une fois encore je ne partage pas du tout !
Certes je peux comprendre le plaisir que tu prends à discuter avec Gertrude Stein .., mais à part la description de ce que tu y bois ou de ce que tu y goûtes ... je n'ai pas plus que ta femme le privilège d'y participer !
Je rajouterai encore, juste une petite chose, mon cher Tatie, la version de ton livre qui m'est arrivée entre les mains a eu droit à un avant propos qui explique l'édition de ton livre, avec une interprétation de ce que tu aurais voulu démontrer dans tes vignettes qui n'ont pas été éditées de ton vivant ... alors on nous ressert ce que tu as laissé en dernier dans tes notes .... pas vraiment passionnant Patrick Hemingway... ton fils ?
Et encore après une introduction de Seán Hemingway, ton petit fils qui dissèque les vignettes les unes après les autres, pour finir par nous expliquer que la lecture de ce livre remplace toutes visites de Paris .... un comble.
Et pour finir, nous avons droit à des vignettes inédites dans leurs différentes versions d'écriture !
Rien de transcendant dans tout cela, Hemingway n'a pas publié ce récit !
Des notes de brouillon peut être écrites de sa main, et alors il est certes agréable d'entendre la douce musique de cette phrase "Ce livre est une oeuvre d'imagination, mais il est toujours possible qu'une oeuvre de ce genre jette quelque lueur sur ce qui a été rapporté comme un fait." Mais plusieurs fois placée dans le texte, jusqu'à trouver le bon emplacement, ça devient très lassant et pas d'un grand intérêt.
Hemingway a écrit des vignettes mais il n'a pas choisi de les publier !
Hemingway n'a pas choisi le titre de cette oeuvre !
Sa famille a souhaité le faire .... je ne suis pas sûre que cela ait été indispensable !
Par contre belle opération de com après les attentats parisiens .... se servir de ce titre comme une allégorie pour fêter Paris ....
La seule chose que je retiendrai "Paris est une fête", une très belle idée, mais ce n'est pas d'Hemingway !

Ce livre est d'une qualité particulièrement faible. L'auteur se contente de raconter ses années à Paris en narrant, avec amour-propre, ses rencontres avec les célébrités de l'époque. Lecture particulièrement dispensable, sans originalité, la médiocrité de la vie de l'auteur est consternante.

Ce roman ou bibliographie retrace des anecdotes de la vie de l'auteur de 1921 à 1926 lorsqu'il vivait à Paris, assez pauvrement, avec sa première femme Hadley. Il est à une époque de sa vie où il a décidé d'arrêter d'être journaliste pour devenir écrivain. Il écrit donc des nouvelles et contes pour des journaux américains avant d'entamer son premier roman. A travers ses moments de vie, il rencontre des personnages plus ou moins connus du monde littéraire et des arts de l'époque.
Mon ressenti est assez négatif alors que cet ouvrage semble être apprécié par une grande majorité de ces lecteurs. En toute franchise, je me suis ennuyée. Je n'ai pas accroché à la vie de l'auteur car les « vignettes » tel qu'Hemingway à nommer ces différents chapitres sont froids. J'ai uniquement apprécié la description et l'ambiance des quartiers parisiens que l'auteur fréquentait.

Souvenirs de jeunesse dans le Paris des années 20. Hemingway nous raconte sa vie de jeune marié très amoureux, mais aussi très pauvre : il parvient péniblement à nouer les deux bouts avec ses émoluments épisodiques de journaliste. Il nous décrit également sa vie de jeune écrivain cherchant avec rigueur l'épanouissement d'un talent plein de promesse. Nous le voyons évoluer dans l'orbite des Américains de Paris (Gertrude Stein, Ezra Pound, Scott Fitzgerald...) tous typiques et hauts en couleur. Il nous dit son engouement pour la peinture, pour les courses, pour la montagne, pour le ski, en un mot pour la vie. Cette vie qu'il aime avec passion et qu'il décrit avec vérité et enthousiasme, dans un style simple et direct mais coloré et attachant.

Paris est une fête , certes, mais Hemingway ne nous le démontre pas vraiment au sein de ce livre. ce n'est pas un récit mais plutôt une juxtaposition de scènes parisiennes sans intrigue principale. Nous avons affaire à des tableaux de la vie quotidienne, sans que cela ne soit très trépidant.
Je me suis souvent ennuyée au cours de cette lecture.

Honnêtement, j'ai beaucoup de mal à comprendre ce qu'on peut trouver à ce bouquin (mis à part son titre, bien entendu, qui l'avait propulsé en tête des ventes après les attentats parisiens). Je voulais d'abord le lire en VO car j'avais lu qu'il était encore mieux dans cette version-là, mais je suis contente de ne pas l'avoir fait. Il était déjà assez interminable à lire en VF et je pense qu'en VO j'aurai cru que je n'aurai pas comprise les subtilités du livre et que je serai passée à côté de quelque chose ce qui expliquerait qu'il ne me plaise pas.

On y trouve un homme qui se débrouille pas si mal avec trois fois rien et qui fréquente des gens qui sont tous moins bien que lui. Ce n'est pas tellement le genre de personnes que j'apprécie en fait, ce type m'a semblé assez antipathique. Un peu comme un règlement de compte envers ses amis de jeunesse

Après les attentats du 13 novembre à Paris, et l'intervention d'une dame au journal télévisé qui fait référence à ce livre, on le voit pendant des mois à la tête de toutes les gondoles de librairies. On retrouve effectivement l'ambiance du film de Woody Allen, le vieux Paris, les bars, les restaurants, et les personnalités du milieu artistique. Néanmoins, on ne peut s'empêcher de comparer le mode de vie des classes populaires dans les années 20, par rapport à aujourd'hui et de constater que l'on a bel et bien perdu en qualité de vie. À Paris, les prix des restaurants ou des cafés sont si démesurés qu'envisager ce type de sortie relève d'une vraie réflexion, et ne peut que rester occasionnel.