Art et décès

Un demi point de moins pour ce nouvel opus de bras cassés de la brigade de Capestan, par rapport aux précédents.
On reste dans le cadre d'un livre qui se lit tout seul. La plume de l'auteure est toujours aussi agréable, mais je l'ai trouvé un chouia moins marrante (mais on reste bien dans le cadre humoristique habituel).

Par contre si lors du tome 2 j'avais dit qu'on devinait le méchant de l'histoire avant le dénouement , ici ce n''est pas le cas.. et cerise sur le gâteau : un hommage à la reine du genre : Agatha Christie.
Même si je suis un peu moins enthousiaste, on reste dans un roman léger , qui se lit bien et vite , sans prise de tête (ça fait du bien parfois), avec une équipe de policiers qui mérite d'être connue. Et avec l'espoir de les retrouver dans un avenir plus ou moins proche au mieux de leur capacité.

La quatrième de couverture ne cache rien de l'intrigue, hélas.
La brigade des Innocents ( appelée ainsi à cause de leur adresse postale ) reprend du service et pour la bonne cause. La Capitaine Eva Rosières, en disponibilité pour cause de tournage, est soupçonnée du meurtre d'un réalisateur. Il faut dire qu'elle a menacé plusieurs fois et devant témoins de le tuer. Mais bien sûr, pour elle ce n'étaient que paroles en l'air. Son ancienne équipe va tout faire pour la disculper. Mais vont-ils y arriver ? Suspense...

Petite déception avec ce troisième volume de la série débutée avec Poulets grillés.
C'est plutôt bien et on passe un bon moment, l'intrigue se tient et est plutôt bien ficelée bien qu'assez classique, il y a quelques passages drôles, mais il n'y a plus l'originalité du premier roman, la magie n'opère plus et la série pourrait s'arrêter là (alors que pour les 2 tomes précédents j'étais impatiente de lire la suite).

Troisième tome des aventures des poulets grillés. J'ai retrouvé l'humour du tome 1 mais au niveau de l'enquête, elle s'améliore surtout sur la fin lorsque Capestan se la joue Hercule Poirot comme l'autrice la décrit elle-même.

Eva Rosière se consacre au film qui est en train de se tourner lorsque son réalisateur est assassiné. Elle fait donc partie des suspects et va demander à Capestan, en congé parental, de revenir à la tête de leur équipe de bras cassés et heureusement, c'est le manque d'effectif qui va permettre la résolution de l'affaire par ses collègues.

On se doute bien que le tout est largement tiré par les cheveux, car on imagine assez mal un commissaire qui se rend sur la scène de crime alors qu'elle est toujours en congés et avec son bébé mais le livre est court, se lit vite, les répliques sont assez savoureuses.
Bref, une série agréable et pour un « vrai » polar, il reste toujours les nombreux romans de Dame Agatha Christie.

Lorsque son premier roman, Poulets grillés paru et fut primé, j'ai longtemps hésité à l'acheter mais je n'ai pas passé le pas. Quand j'ai eu l'occasion d'avoir Art et décès en e-book, je me suis laissée tenter.
J'ai donc rejoint l'équipe délurée de Cabestan et bien que je n'ai pas lu les deux précédents, j'ai pu m'approprier chacun des personnages et devinés, un peu leur passé commun.
Il peut donc être lu indépendamment des autres.

L'équipe enquête sur le lieu de tournage où le réalisateur à été tué. le film en question était l'adaptation du roman de Rosière, une des inspectrice qui avait décidé de prendre une disponibilité pour écrire. Mais voilà, Rosière est la coupable idéale alors toute son ancienne équipe va enquêter pour innocenter leur collègue et trouver le coupable.

Durant cette enquête, on trouvera les dessous de show-business entre megalo, ego demesuré et rail de coke mais aussi des policiers qui se laisseront tenter par le métier d'acteurs et une commissaire en congé maternité qui mènera tout de même l'enquête accompagné de sa petite tantôt crapahutant tantôt dans son porte bébé.

Ce fut une lecture plutôt plaisante, même marrante à certains moments mais pas plus emballée que ça par qui a fait quoi; l'intérêt résidait plus dans les portraits de tous ces intermittents du spectacle et l'équipe de policiers.

Retrouver la petite équipe des poulets grillés, c'est un peu comme rejoindre une bande d'amis virtuels pour une aventure sympathique même si pas toujours crédible.
Pour cette troisième aventure, l'assemblage hétéroclite de policiers atypiques a décidé d'enquêter, contre l'avis de la hiérarchie, sur le meurtre d'un réalisateur. Ils sont bien décidés à innocenter leur collègue Rosière, fort suspecte car ayant eu une altercation avec la victime juste avant son décès. C'est donc sans leur collègue scénariste à ses heures perdues, mais également avec une charismatique capitaine encombrée d'un bébé, que le groupe va devoir enquêter. La charismatique Anne Capestan est en effet officiellement en congés maternité. Officieusement, le bébé devient membre pour le meilleur et pour le rire de l'équipe.
Contre toute attente, par moment, l'enquête m'a rappelé le mystère de la chambre jaune. Un meurtre, dans une pièce fermée au bout d'un couloir dans lequel personne n'a pu passer, avec toute une tripotée de potentiels coupables. Mais là où Gaston Leroux fait intervenir des enquêteurs classiques, Sophie Hénaff met en scène des personnages beaucoup plus hauts en couleur !
Alors même si Art et décès n'est pas le meilleur de la série, il se laisse lire avec plaisir pour un petit moment de détente agréable.

Poulets grillés saison 3. Où l'on retrouve notre fine équipe de bras cassés. La patronne, Anne Capestan, pouponne avec plus ou moins de bonheur alors que sa capitaine Eva Rosière voit un de ses scénarios adapté au cinéma. Ce qui aurait dû sonner son heure de gloire tourne au cauchemar lorsqu'elle se retrouve accusée du meurtre du réalisateur en plein tournage. Ni une, ni deux, toute la compagnie se mobilise pour innocenter la rousse incendiaire. Sur un dispositif de Cluedo mené à tambour battant, ce 3 tome ne démérite pas. Un rythme enlevé, un soupçon d'humour potache, des rebondissements amusants. Toute la matière est ici réunie pour une lecture plaisir.

Dans cet opus, l'équipe au grand complet se met à enquêter sur la mort du réalisateur de la série qui a rendu célèbre Rosière, membre de ladite équipe.
Au rendez-vous, des situations rocambolesques et de l'humour à gogo mais peu d'originalité finalement. Un peu lassant malgré les rires et les bons mots souvent bien choisis.

Quelques années après avoir lu et apprécié « Poulets grillés » de Sophie Hénaff, je décidais d'entreprendre la lecture du second opus « Rester groupés ».

Ayant également apprécié ce deuxième épisode, j'enchaînais immédiatement avec le troisième, « Art et décès » sans même savoir que, quelques jours plus tard, une adaptation télévisuelle serait diffusée sur France 3.

En ce qui concerne cette adaptation, le casting me laisse pour le moins dubitatif. Barbara Cabrita en Anne Capestan ??? Torrez devenu une femme ??? Dax disparaît, également Evrard, la joueuse compulsive, Merlot, l'alcoolo, Orsini, quant à Lebreton, l'homosexuel veuf, attendons de savoir s'il est encore gay dans l'adaptation aussi…

Bref.

Et, forcément, je ne parle pas des derniers arrivés, Saint-Lô et Diament, qui n'étaient pas du premier opus.

Allez, silence, ça tourne !

Éva Rosière est devenue scénariste pour le cinéma. Lors du tournage du film auquel elle participe, le réalisateur, avec lequel elle s'est engueulée parce que celui-ci, après avoir retouché son scénario, s'est inscrit comme co-scénariste, est assassinée dans le bureau du producteur…

Malheureusement pour Rosière, n'ayant pas d'alibi, elle devient la première suspecte du crime et demande à Anne Capestan, en congé maternité, de se charger de l'enquête avec la brigade des Innocents…

Arts et décès, « arts et déception » serait un titre plus juste, du moins, au début de ma lecture, tant l'auteur semble accumuler les fausses bonnes idées.

On avait laissé Anne Capestan enceinte, on la retrouve mère d'une petite Joséphine de 18 mois.

On avait laissé Ratafia déjà adulte, on le retrouve toujours présent 27 mois plus tard (la durée de vie d'un rat ne dépasse guère deux ans). Mais là n'est qu'un détail.

Mais, surtout, à l'heure à laquelle, il me semble, on évoquait une adaptation cinématographique au premier opus, Sophie Hénaff décide de situer son intrigue sur un plateau de cinéma sur lequel se tourne une histoire… adaptée de celle de la brigade des Innocents…

Si la tentation est belle et compréhensive, malheureusement, le fait que la montagne cinéma accouche de la souris télévision n'est pas de bon augure.

Mais, le roman pèche déjà par un début qui peine à séduire et à remettre le lecteur dans le bain.

Car, l'intérêt principal des deux premiers opus réside dans le groupe, dans la brigade des Innocents, composée de personnages hétéroclites : une femme d'action habituée aux bévues ; une joueuse compulsive ; une romancière qui parodie dans ses romans ses collègues ; un génie de l'informatique qui a laissé ses neurones sur le ring ; un homosexuel veuf ; un chat noir qui est une mère poule ; un alcoolique ; un flic trop proche des journalistes ; un mauvais conducteur fan de voitures ; un hercule métis ; un fêlé qui se croit né en 1500… un chien et un rat…

Et, donc, la série fonctionne quand tous ces personnages, ou la plupart, interagissent.

Seulement, il faut attendre le 11e chapitre pour que l'interaction entre ses personnages intervienne.

Avant… on a le droit à Anne Capestan avec sa fille ; à Rosière sur le tournage ; aux comédiens vedettes et leurs états d'âme…

C'est long.

Et quand on n'entre pas immédiatement dans le délire, il faut que le sujet en vaille la peine et ce n'est pas le cas.

Heureusement, après le meurtre, les choses rentrent un peu plus dans le rang, mais pas totalement et un peu tard.

Certes, les différents personnages sont présents, mais ne servent pas à grand-chose (déjà que certains personnages avaient un intérêt limité dans les précédents épisodes). On ne sait pas à quoi sert Diament, Evrard idem. Quant à Merlot, à part boire…

La brigade s'agrandit quand elle y gagnerait à réduire les effectifs.

Mais, en plus, la plupart des membres quittent l'enquête pour devenir comédiens… là encore, fausse bonne idée.

Alors, on a, régulièrement, des petites séquences avec Joséphine qui prêtent à sourire, mais qui, en même temps, ralentissent et l'action et l'enquête.

Quant à l'intrigue, on ne peut pas dire qu'elle soit d'un intérêt capital ni d'une crédibilité à toute épreuve.

Heureusement, il demeure quelques bons moments, de l'humour, le plaisir de retrouver certains personnages, même mal utilisés, mais on ne peut s'empêcher de penser que cet opus est bien inférieur, à tous les niveaux, aux précédents.

Intrigue moins intéressante.

Dialogues moins percutants.

Personnages moins présents et moins bien utilisés.

Introduction trop lente, trop longue.

Fausses bonnes idées en pagaille.

Au final, un roman pas désagréable à lire, mais qui peine à tenir toutes les promesses de la série… la preuve, il ne les tient pas…

J'ajoute ma voix aux critiques mitigées…
J'avais découvert avec plaisir avec 3poulets grillés" cette équipe bringuebalante, tirant chacun des "boulets", attachante et décalée : cette lecture m'avait enthousiasmée!
J'ai donc continué avec le 2ème opus "Rester groupés", qui approfondissait les personnages avec une histoire solide et des répliques percutantes et drôles; je l'avais même offert à 2 amies!
Mais ce 3ème volet était peut-être celui de trop...cela m'a paru finalement assez caricatural, un peu trop dirigé sur la nouvelle maternité de Capestan..je suis assez déçue..cela m'a rappelé la trilogie de Brigitte Aubert débutée avec "La mort des bois" excellent, un 2ème volet dans la même veine et...catastrophe avec le 3ème "La mort au Festival de Cannes" …
Dommage mais je garde une bonne impression sur cette brigade!