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3,44

sur 229 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un véritable scénario catastrophe que nous offre James Herbert avec cette histoire qui dénonce, comme souvent dans ce genre d'ouvrage, les débordements de l'armée et les conséquences de leurs mystérieuses expériences. Peu d'originalité dans le scénario, donc, avec des thèmes déjà exploités, des personnages peu attachants (en même temps c'est une hécatombe, donc on a peu de temps pour s'y attacher !) et un style (une traduction ?) dans lequel l'utilisation constante de l'imparfait m'a quelque peu agacée.
Tout débute après un tremblement de terre en plein coeur d'un petit village anglais situé à quelques centaines de mètres d'une base militaire. le séisme libère un mystérieux brouillard qui va commencer à se répandre dans la campagne environnante et entraîner dans son sillage la folie et des vagues de suicides collectifs. Les scènes de violence se succèdent alors - âmes sensibles s'abstenir ! - et seul un unique rescapé du brouillard, transfusé et miraculeusement réchappé de la folie ambiante, va représenter l'ultime chance de salut aux yeux du gouvernement. Car survivre à ce virus apporte l'immunité, et Holman, le personnage principal, va devoir risquer sa vie pour retourner dans le brouillard et en ramener un échantillon afin de trouver un remède à ce qui s'annonce comme la plus grande catastrophe de tous les temps.

Vous l'aurez compris, ce récit d'horreur à tendance "apocalypse" dont les scènes de massacres sont toutes très imaginatives, exploite les grands thèmes qui nous effraient : à savoir la menace éventuelle d'une arme bactériologique exploitée dans le plus grand secret par l'armée, et les débordements qui y sont liés, et plus que tout, l'impuissance des autorités pour en venir à bout. Car c'est une course contre la montre qui va s'engager entre un gouvernement incompétent devant l'ampleur des dégâts, et l'importance croissante de cette brume néfaste qui s'étend de plus en plus et menace de recouvrir toute la capitale...

La suite ici :
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Fog de l'écrivain britannique James Herbert est en quelque sorte un classique de l'horreur. La couverture fait rappeler au célèbre film de John Carpenter, du même titre, paru en 1980, pourtant les deux n'ont que peu de choses en commun. Paru en 1975, le roman a depuis hélas pris quelques rides...
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J'ai été vraiment emballée durant... disons le premier quart de l'histoire et puis petit à petit le soufflet est retombé pour presque s'aplatir totalement quand l'explication de ce brouillard est faite.

J'attendais autre chose quant à la raison de ce fog, j'en ai trouvé la raison banale. Pourtant ce ne fût pas désastreux non plus puisque je ne l'ai pas abandonné.
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L'intrigue présentée par James Herbert dans "Fog" se distingue par son caractère plutôt original, même si elle n'est pas la seule et l'unique dans le genre.

Dès les premières pages, James Herbert nous catapulte au coeur de l'intrigue de manière percutante. L'histoire démarre sur les chapeaux de roues avec un séisme, l'envolée mystérieuse du "Fog", et les premiers meurtres qui s'enchaînent de manière captivante.

L'auteur réussit ainsi à créer une immersion immédiate dans son histoire. Plongeant le lecteur dans un tourbillon d'événements qui éveillent la curiosité et suscitent un intérêt immédiat. Cette dynamique narrative établit solidement dès le départ les bases du récit et crée une impulsion qui incite le lecteur à poursuivre la lecture avec une fébrilité croissante pour découvrir les mystères qui se cachent derrière cet univers envoûtant.

Cependant, une fois franchi le premier tiers du récit, j'ai ressenti une certaine lenteur dans le développement et la résolution de l'intrigue, nécessitant une attente prolongée avant que le rythme ne reprenne de la vigueur.
Cette petite réserve est néanmoins contrebalancée par des scènes particulièrement gores, soigneusement parsemées tout au long de l'histoire, qui parviennent à réveiller le lecteur avec des éclats d'hémoglobine saisissants.
L'auteur démontre également une habileté remarquable à livrer des moments plus émouvants, ajoutant ainsi une dimension émotionnelle à l'histoire.

Il est à noter que, bien que l'histoire elle-même n'a pas trop vieilli, que les causes et les origines du mal, demeurent tout à fait plausibles même dans notre contexte contemporain, la technologie utilisée n'a pas vieilli de manière significative.
Malheureusement, cela ne se retrouve pas dans tous les aspects du récit, en particulier dans la représentation des personnages féminins. Ces derniers semblent souffrir d'une vision qui était peut-être répandue à l'époque de la création de l'oeuvre, mais qui apparaît désormais comme dépassée, marquée par un machisme exacerbé.

En dépit de ces quelques réserves, l'ensemble de l'oeuvre offre une expérience de lecture gratifiante, éveillant ma curiosité et me donnant une envie certaine de découvrir le dénouement de cette histoire mystérieuse et captivante.
L'habileté de l'auteur à créer une histoire pleine de suspense est indéniable.
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Pas mal. Mais ce n'est pas encore le livre qui me fera "trembler"



Autant vous le dire tout de suite avant que le reste de ma chronique n'essaie de vous convaincre du contraire, j'ai trouvé ce livre plaisant. Enfin, "plaisant", je me comprends, vu le genre. Disons que l'histoire m'a plu et convaincue, et que les rebondissements ont su me garder en haleine jusqu'au bout. Toutefois, si je lis de moins en moins le genre "terreur", c'est parce que justement, je ne trouve rien qui me terrorise. J'ai beau chercher, et tenter des trucs, l'effet sur moi est minime. Bon, après, j'ai quasiment appris à lire grace à Stephen King, je suis donc peut-être un peu blasée à ce niveau.

Ce qui explique que malgré l'absence de frissons, j'essaie de ne pas être trop sévère, parce que j'ai toutes les raisons de penser que le problème vient de moi.



Du coup, non, ce n'est pas non plus ce livre qui m'aura filé les choquottes que j'attendais, mais bon. Il se tient, il y a des scènes bien gores, durant lesquels les pires détails ne ne sont pas épargnés. Les personnages, finalement assez antipathiques au départ, ou en tout cas pas très attachants, finissent par gagner notre respect, et même un petit peu de notre affection.

Ce qui arrive dans notre belle Angleterre, dans ce livre, est abominable, une vraie catastrophe. A petite échelle tout d'abord, le tremblement de Terre, ainsi que son curieux brouillard qui contamine les humains, se produit dans une petite ville, et entraîne des actes monstrueux, mais démographiquement pas très méchants. Mais le brouillard se déplace et se dirige tout droit vers les villes les plus peuplées d'Angeleterre, et très vite, on imagine sans peine les dégâts qu'il pourra y causer. du coup, Holman, secondé par un certain nombre de militaires et de scientifiques, mais qui reste assez seul face au danger, va tout mettre en oeuvre pour arrêter, ou du moins limiter, les conséquences désastreuses de ce brouillard jaune et dense, qui semble changer les gens dès qu'ils le respirent, endommageant leur cerveau de façon irréversible.

Ne vous attendez pourtant pas à des zombies, ce n'est pas le cas. Les gens deviennent juste complètement fous, avec une sérieuse tendance meurtrière et suicidaire. C'est sympa aussi, dans le genre :D

Holeman est au début un mec assez froid. Pas le genre de personnage dont on se dit tout de suite qu'on va l'apprécier, loin de là. Et pourtant, on finit par s'attacher à lui, par lutter avec lui contre l'horreur qu'il doit affronter. En fait ça ressemble presque plutôt à de la pitié pour lui. C'est vrai quoi, quand vous lirez ses journées, vous vous direz "le pauvre, il doit être crevé !" (il fait un peu surhomme d'ailleurs, à affronter tout ça avec autant d'énergie !) Donc, on en déduit que c'est le gentil, et que c'est lui qui devrait gagner à la fin, ce ne serait que justice. Et pourtant, comment gagner contre du brouillard hein ? Ben lisez le livre et vous saurez qui, comment, et pourquoi lol.

Niveau écriture, j'avais beaucoup apprécié le secret de Crickley Hall du même auteur, donc, je n'avais pas trop d'inquiétudes. Et mon opinion ne s'est pas démentie. James Herbert a une plume intéressante, soignée, fluide. Une écriture très prenante. En quatrième de couverture, vous pourrez découvrir l'opinion de Sieur Stephen King himself : "James Herbert ne se contente pas de nous interpeller, il nous attrape par le col et nous hurle en pleine face." C'est peut-être un chouilla exagéré (le maître restera toujours Stephen, point barre) mais ce n'est pas totalement faux. Car parfois, James Herbert pousse loin ce qu'il a à nous dire. Il ne veut pas faire des "images" détournées, il met les mots sur les choses et appelle un chat un chat (et une cervelle à l'air, une cervelle à l'air lol). Quand on est au coeur des scènes les plus éprouvantes, oui, on a presque l'impression qu'il nous hurle dessus en postillonnant pour nous la rendre aussi vivante que possible.

En bref, j'ai pris du plaisir à lire ce livre et à suivre l'histoire, mais j'attendais (oui, j'espère encore et toujours) un peu d'adrénaline et de frayeur, et je ne les ai pas eues. Je ne pouvais donc décemment mettre ni une moins bonne, ni une meilleure note. C'était bien, mais sans plus, quoi ;)



Cali
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Trop prévisible et sans surprise!
Avis très mitigé sur cette lecture, qui au final n'a rien d'exceptionnel, au fil des pages on ne fait que lire chapitre après chapitre des scènes de violence plutôt malsaines consécutives aux effets du brouillard, le livre démarre pourtant bien, le style est simple et facile à lire mais très très vite le soufflet retombe, ça piétine tout du long et ça manque cruellement d'imagination
Un bon Masterton est bien plus plaisant et efficace à lire
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Une histoire assez convenue, des personnages qui manquent un peu de profondeur et une action parfois redondante (développement trop long de personnages très secondaire et donc peu utile) fait de l'ensemble une oeuvre poussive qu'on qualifierait de téléfilm ou de fiction s'il s'agissait d'une oeuvre graphique. Cependant ça reste assez bien écrit et le livre est assez court pour aller au bout sans trop de difficulté.
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Je suis un peu embêtée pour écrire une critique de ce roman, que je n'ai ni réellement aimé, ni vraiment détesté.

L'intrigue démarre sur les chapeaux de roue, avec le tremblement de terre, l'apparition de la brume et les premières crises de folie collective. Et puis, j'ai trouvé que le rythme s'enlisait. L'auteur alterne le périple de Holman, avec de petites scènes décrivant les effets des brumes. le jeu de massacre est réjouissant au début, mais vire assez vite au répétitif (au bout de la troisième scène, on a compris que les brumes étaient nocives et exaltaient les instincts meurtriers des humains).
Il y a quelques bons moments pourtant, vraiment haletants, notamment une plongée dans une Londres totalement prise dans le brouillard.

J'ai bien aimé le côté transgressif de l'intrigue, avec les monsieur et madame tout-le-monde se transformant soudainement en meurtriers psychopathes. Je trouve que Herbert traduit bien le glissement dans la folie furieuse.

J'ai par contre trouvé les personnages principaux assez insipides et plats, au point que les personnages secondaires, qui se font allégrement massacrer à cause des brumes, m'ont paru plus intéressants que ceux pour qui nous étions censés nous inquiéter. Mention spéciale à Casey, l'un des seuls personnages féminins qui, de son propre aveu, n'existe que dans l'ombre de son père ou de son amant (ça m'a un peu gonflée, je dois dire).

Côté horreur, ben, même pas peur, hein. On a droit à un cocktail de descriptions gores et de scènes de sexe (du très classique en somme). A la lecture, je dois avouer m'être dit que tout ça avait pris un sérieux coup de vieux. Stephen King est quand même passé par là.

Côté style, j'ai trouvé tout ça assez plat. Quelque fois c'est carrément un peu lourd, le reste du temps, ça a le mérite de se lire facilement.


En résumé : Une lecture que je qualifierai d'alimentaire, ça détend, ça ne fait pas de mal, mais je ne pense pas que ça laissera de trace. A lire si vous avez envie d'une petite histoire d'horreur somme toute pas mal menée, qui se laisse lire sans effort. Si par contre vous recherchez une intrigue élaborée ou le grand frisson, cherchez ailleurs.

Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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