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3,44

sur 229 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2013, l'usine Lubrizol de Rouen laisse échapper un nuage de gaz "faiblement toxique" (sic!)

Ce nuage se déplaça à l'est jusqu'en région parisienne, à l'ouest jusqu'au sud de l'Angleterre.

Nous nous trouvions sur le passage du nuage, et je me suis souvent demandé ce qui serait arrivé si il avait été plus que "faiblement" toxique...

Une réponse possible -quoique qu'assez peu probable !-se trouve dans ce roman de James Herbert.

A la suite d'un séisme dans un village anglais, un nuage de brume jaune apparait et se déplace et là où il passe intoxique les gens.

Mais d'une façon plus grave et plus insidieuse que de provoquer des crises d'asthme ou des nausées ( Lubrizol )
Les intoxiqués deviennent tout simplement des fous dangereux !

Bon, le livre écrit en 1975 a un peu vieilli et il faut bien sûr le recontextualiser.
Pas d'internet ni de portable en 1975 par exemple.

Il faut en revanche se souvenir que dans les années 70 le genre "catastrophe" était assez prisé, notamment au cinéma, et "Fog" entre à mon humble avis plus dans cette catégorie que dans celle du fantastique.

Un bon moment de lecture au final, un récit bien mené sans temps mort.

PS : Presque six ans jour pour jour après la fuite, le 26 septembre 2019, l'usine Lubrizol prenait feu, occasionnant de lourdes pollutions, voilà...
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Un tremblement de terre inattendu dans la plaine Salisbury fait apparaître une gigantesque faille au milieu d'un village et engloutit maisons et habitants. John Holman, employé par le ministère de l'Environnement était dans les environs pour enquêter sur les agissements du ministère de la Défense. Sa voiture tombe dans la faille mais il réussit à s'en extraire avant qu'elle n'achève sa chute. Pendant son escalade jusqu'à la route un brouillard jaune et épais remonte le long des parois et le submerge. Il en sort violent et avec le vif désir de se suicider.

Le brouillard s'épaissit de plus en plus et se déplace dans la campagne au gré des vents. Quelques minutes ou quelques heures après avoir été engloutis par cette masse, les êtres deviennent fous, suicidaires ou meurtriers ! Des événements dramatiques se succèdent sur le trajet du nuage et le gouvernement met en place une commission pour comprendre ce phénomène et le combattre.

Ecrit au milieu des années 70 ce roman n'a pas vraiment souffert des avancées technologiques et peut encore s'adapter à notre époque. le côté thriller n'est pas très fort et l'angoisse monte peu alors qu'il y a des monstruosités qui se déroulent. Mais je me demande pourquoi des scènes d'amour aussi détaillées au milieu de cette histoire ! D'autant plus qu'elles n'apportent rien au drame.

Lecture agréable, fantastique certes mais gentillette et non pas horrifique !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Un étrange brouillard jaune sort d'une faille suite à un tremblement de terre et l'horreur commence. Au contact de celui-ci tout être humain et animal devient complètement barge. Toutes créatures embrumées perdent complètement les pédales et deviennent en plus sanguinaires. L'action commence dès les premières pages et il faut avouer que la lecture est plaisante, le suspens étant maintenu tout du long.
En somme un bon bouquin pas extraordinaire certes mais les frémissements sont au rendez-vous ponctués par des scènes d'horreur à la limite du supportable... Je pense que tous les amateurs de ce genre devraient aimer.
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Non, Fog de James Herbert n'est pas la novellisation du film de John Carpenter homonyme.
Ici une brume tueuse quitte, après y avoir fait des ravages, la lande anglaise et se dirige vers Londres.
Résultat d'expériences militaires elle transforme les hommes en forcenés, capables d'accomplir les pires atrocités.
N'est-elle pas dotée d'intelligence, d'ailleurs ?
Heureusement un homme est immunisé qui va se mettre en travers de son chemin...
Un récit qui fleure bon les romans fantastiques des années 70 et 80. Herbert en était un des meilleurs représentants. On s'attache à ses personnages. On rentre dans la vie des futures victimes avant de les voir écharpées de la pire des façons. Et Herbert ne manquent pas d'imagination le bougre, pour torturer ses semblables (superbe passage où toute une ville se jette à la mer comme des lemmings (oui, je sais Richard Matheson l'avait déjà écrit bien avant, mais Matheson a TOUT inventé !).
Un roman qui se lit bien. Qui anticipe les récits de zombies publiés ces dernières années.
Mais tout cela était peut-être un peu trop convenu pour que j'y entre complètement dedans.
A lire par soir brumeux.
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Je ne suis pas une très grande lectrice d'horreur fantastique mais Fog fait partie des titres que vous aviez choisis lors de la présentation du dernier numéro de mon challenge Wild PAL. Grand maître du genre, James Herbert offre dans ce récit – publié pour la première fois en 1975 ! – un brouillard qui rend fou et qui mène l'Angleterre à la catastrophe.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela fonctionne. La tension monte, l'urgence prend place… James Herbert est un conteur efficace. Les descriptions, nombreuses mais assez fluides, permettent une immersion rapide dans l'intrigue. Il est facile de s'imaginer les scènes dépeintes et j'ai plus d'une fois grimacé face au malaise que provoquent certaines d'entre elles.

Malgré tout, j'ai ressenti une forme de lassitude assez rapidement, notamment dans la première partie du récit. Celle-ci est vraiment destinée à montrer la progression rapide du brouillard et surtout ses effets sur les êtres vivants : humains et animaux. Chaque chapitre semble être un nouveau témoignage horrifique, bien souvent très glauque : des enseignants devenus sadiques dans une école de garçons, une attaque de pigeons, des vaches qui s'en prennent à leur propriétaire, un domestique qui massacre toute la famille qu'il sert… Alors oui, cette amplification est certainement utile à la mise en place de l'ambiance car sert à illustrer les effets dramatiques et irrévocables du brouillard ; mais c'est peut-être un peu trop ou du moins trop mal dosé. Trop d'exemples tue l'exemple.
La deuxième partie du roman est davantage tournée vers l'action puisque le héros de l'histoire – le seul immunisé contre les effets du brouillard – est envoyé en mission par le gouvernement britannique pour sauver le monde (à commencer par la ville de Londres). Encore une fois les scènes sont bien dépeintes et donc immersives mais je ne suis pas très friande des histoires catastrophes où tout repose sur le dos d'un personnage unique. Surtout quand celui-ci n'est pas très attachant.

C'est d'ailleurs certainement ce qui aura rendu ma lecture finalement mitigée. Une distance s'est très vite installée entre le héros et moi et les personnages secondaires n'ont pas réussi à me faire changer d'avis. Je les ai tous trouvés assez froids, peut-être trop stéréotypés, trop classiques et sans assez de nuances. Globalement, l'ensemble a manqué d'émotion.
Il faut tout de même reconnaître que James Herbert est assez doué pour décrire les traits de la folie, les agissements les plus bestiaux dont l'être humain semble être capable. Mais accrochez-vous, c'est souvent assez dégueulasse.

Entre une intrigue à la Stephen King et un 28 jours plus tard, James Herbert nous plonge dans une Angleterre ravagée par le passage d'un brouillard qui rend fou. Nulle part où se cacher, nul remède encore trouvé, nulle façon d'exterminer la nappe de vapeur… la folie est à vos portes !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Ce livre n'est pas un roman d'horreur à propement parlé mais un récit assez gore et angoissant de la progression d'un brouillard rendant les personnes très violentes et meurtrières. Fog débute sur un rythme effréné : un tremblement de terre, un nuage jaunâtre qui s'échappe de la Terre puis les récits successifs des gens ou des animaux massacrant tout sur leur passage. Un seul homme, Holman, semble immunisé… Est-ce le fait qu'il soit le premier à avoir respiré dans le brouillard ou est-ce son passage à l'hôpital après le séisme ? Cette première partie est angoissante, sanglante à souhait mais malheureusement, dès que le côté scientifique s'insinue dans l'histoire, le rythme est plus lent à cause de nombreuses explications. Puis, une fois que le brouillard atteint Londres, on est de nouveau happé par l'écriture de James Herbert et les descriptions de la folie meurtrière. La capitale anglaise va-t'elle être sauvée ou la brume épaisse va-t'elle continuer son chemin vers d'autres pays ? Une course contre la montre s'engage et on ne sait dire qui va gagner avant la fin…

Outre le côté angoissant et gore, ce qui est intéressant dans ce roman, c'est la réflexion sur les recherches scientifiques menées par des savants fous dont on n'est jamais à l'abri de leurs effets…

Fog est un bon roman de James Herbert même si je lui préfère le secret de Crickley Hall.

Lien : http://mapetitebibliotheque...
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Avec Fog, James Herbert nous fait entrer dans une histoire sombre dès le premier chapitre. Pas de temps mort, pas de halte, les massacres s'enchaînent. Les descriptions sont particulièrement bien fournies, c'est glaçant. Cependant je déplore une fin un peu répétitive. On va dans le brouillard, on tente un truc, ça ne marche pas, on revient, on réessaie… Si la grande majorité du livre est absolument captivante, la fin m'a un peu déplut. J'aurais aimé qu'elle soit encore plus dure, encore plus meurtrière, mais j'en demande peut-être un peu trop.

Fog est tout de même un bon roman qu'il ne faut pas hésiter à découvrir.
Lien : http://smallthings.fr/lespet..
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Deuxième roman de James Herbert, datant de 1975, Fog est un honnête roman d'horreur-catastrophe de série B, sans plus.
Outre une intrigue somme toute assez classique (la vilaine armée a ENCORE fait des bêtises en voulant mettre au point une arme bactériologique, et figurez-vous que cette couillonne a oublié qu'elle avait enterré son essai raté a proximité d'un site d'essai d'explosifs, c'est tout de même très balot !), c'est surtout sa structure ultra-répétitive qui m'a un peu gêné.
Au fil du roman, on fait connaissance avec de très nombreux personnages secondaires qui ne sont là que pour mourir trois pages plus loin, victimes du fameux brouillard. Le pire, c'est qu'en peu de pages, Herbert nous en dit beaucoup sur eux et développe très bien, et souvent avec beaucoup de finesse, leurs relations, leurs conflits, leur background... un peu comme si on était destiné à les suivre jusqu'à la fin du livre ou presque. Peut-être pour nous les rendre sympathiques ?
Le problème, c'est que la répétition de ce procédé finit par apparaître comme une série de digressions nous éloignant de l'intrigue, d'autant que la stratégie étant bientôt éventée, on se dit immédiatement : "tiens, encore un qui va crever." On finit même par deviner comment, car piétiné par ses vaches, becqueté par ses pigeons, mangé par ses chats, ça finit par devenir rengaine au bout d'un moment.
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J'ai eu du mal à accrocher à la narration et avec les personnages.
Certaines scènes sont très crues, les scènes de sexes et d'orgies m'ont un peu rebuté. L'histoire est plutôt bien mené mais il m'a manqué un supplément d'âme pour rentrer vraiment dans ce récit. J'avais beaucoup aimé "Le secret de Crickley Hall" du même auteur, là je suis déçue.
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Je trouve qu'il manque dans ce bouquin, cette atmosphère oppressante que l'on éprouve lorsqu'on marche en plein brouillard.

Je me souviens de la nouvelle de Stephen King sur le même sujet : Bien que l'ouvrage soit moins épais, il était beaucoup plus prenant que celui-ci.

L'histoire est trop axée "mesures gouvernementales". à la longue, on en oublie sa fonction principale : Nous effrayer.
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