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3,81

sur 255 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai hésité longtemps avant de me le prendre. J'ai l'impression de lire beaucoup de choses hétéroclites avec cet auteur, allant du très médiocre à des livres intéressants. « Le secret de Crickley Hall » est de cette première catégorie.

Les deux cents cinquante premières pages ont un encéphalogramme plat. En fait, les pulsations restent relativement lisses tout au long de ce récit. Sur trois ou cinq cents pages, à la rigueur, ça peut passer, mais sur presque sept-cents soixante-dix pages, c'est du masochiste pur que de vouloir lire ce livre.

L'histoire, c'est du très classique : On a une famille qui emménage dans une demeure hantée. Leurs nuits mouvementées par des sifflements. Ça change un peu lorsque le père découvre un bâton et un registre (vers les trois cents pages). Cette fois-ci, on a quelques éléments paranormaux en plus, des effets très superficiels.

Heureusement, le récit est agrémenté d'une seconde chasse au fantôme, cette fois-ci, c'est la disparition de leur fils un an plus tôt. le chien froussard apporte un peu de gaieté dans ce trop long roman.
On apprend assez rapidement que la demeure est en fait un ancien orphelinat qui a servi durant la Seconde Guerre mondiale pour éviter le blitz. Ils ont péri dans un terrible raz-de-marée. D'ailleurs, on le saura qu'ils sont tous morts noyés puisque l'auteur nous le rabâche tout le temps.
C'est ainsi qu'intervient le moment émouvant, celle qui pourrait nous faire couler une larme : Ce titre est à des années-lumière de « Démences » qui traite un sujet similaire.

Ce pavé abscons est lourd, indigeste et très lent. J'espérai que l'auteur nous propose autre chose qu'une simple maison hantée, quelque chose de plus dynamique, de plus original. Bref, feu James Herbert me déçoit. J'attendais toujours cette folie dans l'écriture, celle qui différencie les écrivains talentueux de ceux qui sont banals. J'avais cru entrevoir ça dans « Sépulcre » et éventuellement « Fluke », mais au final, c'est presque limité. J'ai commencé à lâcher l'affaire à presque trois cents pages de l'arrivée lorsque l'auteur nous égare avec de nouveaux personnages. J'ai lu le reste en diagonale.
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J ai trouvé ce livre particulièrement angoissant ; le suspense monte crescendo, et les mystères avec. On ne peut que louer l'ambiance, sombre à souhaits. En revanche, l'histoire est vue et revue. Cela manque selon moi d'un petit plus qui aurait pu faire un très bon livre. de plus, le style est assez plat. Est-ce dû à la traduction ? Enfin, contrairement à ce qui est indiqué sur la couverture, ce n'est pas un thriller... Bref ce n'est pas un livre qui m'a plu !
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La famille Caleigh a bien du mal à se remettre du drame qui les a touchés un an plus tôt. Il devient urgent de s'éloigner pendant un temps de leur maison, de tous les souvenirs qu'elle contient, de changer d'air, tenter de sortir la tête de l'eau.

Quand le père se voit proposer une mission dans la région du Devon, il saute sur l'occasion, espérant ainsi un nouveau départ. En repérage dans le secteur, il jette son dévolu sur une vieille bâtisse, en pleine campagne anglaise.

Crickley Hall est un manoir situé un peu à l'écart du petit village de Hollow Bay. Son parc arboré et sa petite balançoire pourraient donner un certain charme à l'endroit. Pourtant, les rares résidents ne font pas long feu et ne tardent généralement pas à aller chercher nid plus douillet ailleurs.

A peine les valises posées, les Caleigh et leurs deux filles voient leur enthousiasme fléchir. La demeure est austère, froide. L'ambiance est glauque, malsaine. Et qui plus est, de petites présences fantomatiques ne tardent pas à s'inviter, des coups martelés dans le placard du palier, des flaques d'eau sur les marches des escaliers, la porte de la cave qui ne veut pas rester fermée, comme une invitation dans le puits qu'elle renferme.

Le père a beau se convaincre que les maisons hantées ne sont que le fruit d'imaginations fantaisistes, il va bien devoir admettre que cet endroit est louche.

James Herbert est considéré comme un maître des récits d'épouvante. Ce roman-là s'est très bien vendu, et a beaucoup plu. Pour ma part, cette lecture n'a rien eu de transcendant ! Je craignais une énième histoire de maison hantée et c'est tout à fait ce dont il s'agit. Peu d'originalité, pas de surprise, et que de longueurs !

L'ambiance pesante voulue est desservie par une flopée de lieux communs et un sens de l'intrigue dépourvu d'originalité. Des descriptions longues et sans intérêt (je ne vois pas en quoi savoir que madame utilise des gants pour faire sa vaisselle est important pour la psychologie du personnage…), du placement de marques à peine camouflé (c'est bon, j'ai compris que le Range rover était une très bonne voiture…), des tournures lourdes et absolument sans charme (n'y aurait-il pas aussi un problème de traduction ?).

Un pavé de plus de 700 pages qui aurait facilement pu n'en faire que la moitié. Autant dire que cette lecture a été diagonalisée dans les règles de l'art, tout ça dans le but de découvrir un dénouement plus qu'attendu… Aucune surprise donc.

De James Herbert, j'avais dévoré la trilogie des Rats. J'étais ado, peut-être moins exigeante, ou peut être que l'égo de monsieur Herbert n'était pas encore flatté par autant de succès… Je peux être bon public, mais trop c'est trop.



Si vous voulez des lieux hantés qui en valent le détour, tournez-vous plutôt vers l'excellent Dark Water de Koji Suzuki.
Lien : http://casentlebook.fr/le-se..
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Parmi les points positif du roman, c'est son écriture. C'est un plaisir à lire, claire, bien écrit sans être ampoulé malgré cet énorme pavé de presque 700 pages.

Malheureusement, pour le reste je suis plus dubitative. L'histoire est d'un classicisme à faire peur, pis l'auteur le fait remarquez lui même par ses personnages faisant ouvertement référence aux films d'horreur où il devrait se passer ceci ou cela. le lecteur n'est jamais étonné. Tout ce qui doit arriver dans un livre de ce type arrive…
On s'ennuie donc assez vite car on voit tout arriver à 100 km. C'est dommage surtout que le livre est très épais !! Alors oui, il commence à y avoir de l'action à la fin du livre, mais il faut se bouffer tout le reste avant !

D'ailleurs on ne s'attache pas tellement aux personnages, que ce soit le père ou la mère et ce malgré le passé douloureux du couple.

Pour l'anecdote le livre a été adapté en mini-série de trois épisodes sur la BBC one en 2012 on y croise Maisie Williams dans le rôle de Loren Caleigh.

Je suis assez déçue par ma lecture, le style de l'auteur est appréciable, malheureusement l'histoire est sans grand intérêt. Il manque un je ne sais qui qui aurait donner un élan au roman.
Lien : http://www.lasteve.fr/?p=31161
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