Encore un Pocket qui vient se greffer à ma bibliothèque. Cette fois-ci, il s'agit d'un autre James Herbert. Cet auteur est hétéroclite, un peu comme Dean Koontz. Je préfère de loin ses récits fantastiques que thriller.
Lorsqu'en 1987 James Herbert écrit « Sépulcre », le doyen de l'horreur a déjà à son avantage une belle bibliographie. le genre de l'horreur est en plein boom avec ses compatriotes Stephen King, Graham Masterton ou bien encore Robert McCammon.
Le récit démarre très timidement. Liam Halloran fait partie d'un groupe d'agent secret. Il est contacté pour assurer la protection d'un mystérieux milliardaire.
Cette première trame est donc poussive et met du temps à lancer l'histoire. Par la suite, le récit va s'animer, surtout sur la fin – dont une partie qui n'est pas sans rappeler « intensité » de Dean Koontz.
Les personnages sont intéressants et bien développés. On y découvre Kline (le milliardaire) cynique, mystérieux, manipulateur. L'auteur nous décrit ses hommes de main via des chapitres qui leur sont consacrés. D'ailleurs, celui consacré au polonais est un régal pour les amateurs d'horreur. Des passages qui sont appréciables et viennent bien s'encastrer dans l'intrigue, sans pour autant alourdir le récit.
Même le personnage central a le droit à un flash-back sous la forme d'un rêve. Pour le coup, j'ai nettement moins apprécié, d'autant plus qu'il intervient à un moment crucial.
J'ai trouvé que la secrétaire n'était pas assez développée.
Enfin ! J'ai enfin trouvé un récit où le Fantastique peut s'écrire avec un “F” majuscule. Un lieu étrange, un lac mythique et des effets paranormaux sont au programme, sans oublier l'étrangeté du milliardaire. Jusque-là, je pouvais seulement inscrire Robert McCammon comme étant l'Auteur de Fantastique.
Tout n'est pas parfait, loin de là. J'ai toujours trouvé James Herbert frustrant. Il avait du potentiel, on sentait que son récit pouvait donner quelque chose, mais il manque toujours un truc, comme si l'écrivain restait sur sa réserve. C'est en partie ce que j'ai encore ressenti. Les passages apparentés au thriller m'ont moins enthousiasmé. À cela, je rajouterai quelques longueurs qui dont que « Sépulcre » n'est pas génial. Cela dit, ça reste un très très bon livre de Fantastique parsemé de touches d'horreur.
Récit qui fait la part belle au fantastique, James Herbert se renouvelle encore une fois. Roman passé presque inaperçu lors de sa sortie, en 1987, et c'est à déplorer parce que même si différent de ce à quoi l'auteur nous a habitués, ce livre ne démérite pas.
Un lac où des événements surnaturels se produisent, c'est un peu classique, mais tout réside dans l'art de raconter.
Un médium fait partie des employés d'une société d'extraction de matières premières et il peut détecteur les gisements sur tout endroit de la planète sans bouger de son fauteuil. Faculté qui suscite la convoitise et met notre héros en danger, lequel bénéficiera de la protection d'un garde du corps... au passé relativement chargé. La cohabitation ne sera pas de tout repos.
Les personnages valsent un peu, humains ou pas et on perd parfois un peu pied, mais le voyage reste agréable, enfin façon de parler, surtout vers la fin qui secoue un peu.
Même si j'ai bien aimé ce livre, tout ne m'a pas convaincu.
L'histoire est intéressante, les personnage très bien écrits, et même les seconds couteaux qui ont eu droit à un chapitre chacun expliquant leur passé. La partie fantastique m'a bien plu, mais par contre le cotè horreur manque d'hémoglobine, de tripes, on s'ennuie ferme. La fin est bof, pas mauvaise dans l'absolu, mais trop prévisible. Puis le passage où on apprend que l'ennemi n'est pas là pour celui qu'on pense tombe comme un cheveu dans la soupe. Perso, je n'y ai pas adhéré, mais peut-être que cela vient juste du fait que c'est mal amené, pas assez bien expliqué, même si l'idée finale du "berger qui fait lui même entrer le loup dans la bergerie" est sympathique et aide un peu, ça ne prend pas.
En bref, un roman bien écrit et pas désagréable à lire, mais qui n'est pas exempt de défaut, ce qui gâche pas mal le plaisir et empêche de vraiment entrer dans le récit. un livre à lire donc, mais sans trop en attendre tout de même et surtout pas pour se faire une bonne frayeur.
C'est le second roman de James Herbert que je lis, (le premier est Hanté) et j'ai été assez déçue par ce deuxième livre. La première partie du livre est assez ennuyante et ne donne pas du tout envie de continuer la suite de l'histoire.. Elle ne parle que d'un contrat, de toutes ses modalités, un peu des affaires d'entreprises et c'est très vite lassant. Une fois cette partie passé, l'histoire devient un peu plus intéressante, on passe un peu de la théorie à la pratique, l'action est enfin présente ! On retrouve également certain point commun avec Hanté, tel qu'il s'agit à nouveau d'un policier, qui va dans une maison un peu abandonné et loin de tout. le livre reste quand même assez plat, certains moments crées un peu de suspense, mais il retombe assez vite et on aimerait avoir plus souvent ce genre de moment. Vers la fin du livre, les événements d'enchaînent, en une cascade d'actions en quelque sortes, certains mystères vont être révélés mais le plus gros reste la fin. C'est vraiment cette partie que j'ai le plus aimé, car on retombe vraiment dans ce que le résumé nous laisse entendre, du surnaturel et pleins de questions en même temps, qui vont rester même après la fin du roman. Pour conclure, ce roman n'est pas un coup de coeur, mais également pas un livre que je regrette d'avoir lu, mais je n'irais pas jusqu'à le conseiller...
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