AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,45

sur 70 notes
5
0 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
1 avis
Un roman court qui reprend en partie les thèmes chers a Franck Herbert.

Une société totalitariste ou les plus riches, même si ils sont immortels, sont stériles. du coup c'est a cette catégorie que l'on octroie le droit sous certaines conditions de pouvoir se reproduire. Mais n'oublions pas que tout est sous contrôle, même la pensée de la population est contrôlée.

Si Herbert fait une critique de la société , il critique également , ou tout au moins prévient du danger potentiel des manipulations génétiques et de ses dérives.
J'apprécie particulièrement les idées développées par Herbert, mais on est loin de Dune . Une petite nouvelle dirons nous, donc évidemment le développement est un peu abrupte . Mais malgré tout efficace car il pose ce qu'il a à dire sans fioritures.

Le seul bémol quand même serait pour le lecteur n'ayant aucune base en science et surtout en biologie. Je pense que malgré la peu de pages de ce roman, sa lecture risque d'être pénible . Car Herbert détaille fortement cet aspect.

Un roman à lire sans aucun doute.
Commenter  J’apprécie          990
Un bon petit roman encapsulant bien les thématiques principales ayant intéressé Frank Herbert, tout au long de son oeuvre.
Malgré la brièveté de se roman, le rythme est parfois un peu trop lent, mais la narration classique de Frank Herbert sauve parfois les moments les plus longs.
Ce n'est certainement pas son meilleur roman, mais il en vaut tout de même la peine.
Commenter  J’apprécie          70
Dans ce court roman de Frank Herbert, on a le plaisir de retrouver la plupart des thèmes inspirant l'auteur, exposés de manière à décrire une société totalitaire dirigée par les seuls Optimhommes : humains immortels mais imparfaits, devant se priver de toute émotion pour conserver les équilibres biochimiques et enzymatiques de leur corps. En découle une administration élevant ces Optimhommes au rang de quasi-dieux, adorés par la population maintenue stérile.
Même si le roman est assez bref, il n'en expose pas moins un univers vaste et très riche, dont la société est basée sur la sélection et la manipulation génétique (chère à l'esprit de Frank Herbert).
De par la finesse de ce livre, une attention soutenue est nécessaire lors de la lecture mais au final, il ne faudra pas s'attarder (même s'ils sont tout à fait exacts et à propos) sur les menus détails biologiques et scientifiques qui peuvent sembler déroutants. Il vaut mieux se laisser porter par le flot de l'histoire qui aboutit, au final, à un roman profondément humaniste opposant l'homme à l'immortel.
Commenter  J’apprécie          70
Voilà un futur bien construit, quoiqu'un peu effrayant avec cette main mise totalitaire de la classe dirigeante.
En complétant de la narration à la 3ème personne et des dialogues, nous avons les pensées des personnages, qui amènent richesse et relief à l'histoire, mais surtout une bonne compréhension des personnages et de leur personnalité.
À propos de personnalité, l'auteur explore celle de chacun, dans sa programmation génétique ou robotique, chacune déformée par le prisme étriqué bâti par les différentes classe de la société, isolées les unes des autres. C'est cela qui est déconstruit et analysé par le personnage principal, lui permettant de bâtir la réflexion qui lui amènera l'idée astucieuse et gagnante.
Avec tout cela, l'histoire se lit bien, la conclusion est inattendue mais bien construite, bien amenée et ramène à l'espoir de jours meilleurs.
Commenter  J’apprécie          60
La référence du titre à Heisenberg ne renvoie pas ici à son Principe d'incertitude, mais bien à ses qualités en matière de chimie organique. En effet, ce court roman de Frank Herbert présente un monde dictatorial, gouverné par des Optimhommes quasi immortels, dans lequel les humains ordinaires stériles peuvent bénéficier du droit de concevoir un « enfant », soit un embryon entièrement modelé génétiquement.
Lizbeth et Harvey Durant ont obtenu ce droit, mais en tant que membres du réseau de résistants au pouvoir en place, la conception de ce foetus est surveillée de près par toutes les forces en présence - résistants, Optimhommes et cyborgs - car il pourrait être l'élément déclencheur d'un grand bouleversement.
« Les Yeux d'Heisenberg » est loin d'être représentatif du talent d'Herbert. Alambiqué, classique, inutilement jargonneux, cette novella a tout du récit bâclé ou retrouvé au fond d'un tiroir…
Aussi vite lu qu'oublié… À éviter.
Commenter  J’apprécie          50
- Sans spoilers -

Les yeux d'Heisenberg est un étrange roman de SF que j'ai lu entre deux Ursula le Guin tout aussi étranges.

Si certains ouvrages de SF peuvent être lus par à peu près tout le monde, Dune inclus, je dirais que celui-ci n'entre pas dans cette catégorie. Non qu'il soit complexe mais il risque de tomber des mains de beaucoup de lecteurs. Ici on ne suit pas les aventures d'un Miles Vorkosigan débordant d'énergie.

Pour finir sur mon ressenti : je l'ai lu une seule fois, il y a plus de 10 ans et je m'en souviens. Il m'a marqué et je l'ai apprécié mais je n'éprouve pas l'envie de le relire régulièrement comme c'est le cas avec Dune.
Commenter  J’apprécie          40
Lu dans le cadre du challenge solidaire. Je préfère ne pas lui mettre de note car la SF ce n'est vraiment pas mon truc. J'ai eu énormément de mal à le finir. Pour les amateurs de dystopie, mon avis est à passer car je ne suis pas du tout une lectrice de SF à la base.

On est dans une monde dominé par les optimhommes. Tout est sous contrôle de ces immortels aux sentiments aseptisés. Rien ne doit les contrarier, tous doivent être soumis. Ils contrôlent la masse, bande d'humains ou plutôt de clônes gazés contraceptivement dès la naissance. le renouvellement des générations est sous le contrôle de généticiens qui modèlent les embryons. Quelques rares élus reçoivent la permission d'avoir un embryon viable tel ce couple issu de la résistance qui veulent voir le modelage de leur futur fils.
L'univers est dense pour un si petit livre, les détails scientifiques avec le modelage (manipulation génétique) sont très, trop présents. Un monde qu'un rien peut faire basculer entre la lutte des optimhommes et les cyborgs.
Un monde très abrupt pour une découverte du créateur de Dune, sans le challenge je ne l'aurai pas lu...
Commenter  J’apprécie          40
On retrouve dans ce roman l'obsession de Franck Herbert pour Heisenberg et son travail.

Je note au passage que ce livre ne contient en tout et pour tout que trois personnages féminin : Mrs Washington, l'assistante du chirurgien (qu'on n'évoquera plus après la page 18) ; Lisbeth Durant, cantonnée à son rôle de mère tout au long du roman (surprotectrice, à « l'instinct maternel surdéveloppé ») ; et Calipine, une Optimhomme, femme dirigeante aux côtés de Schruille et de Nourse.

Franck Herbert fait déjà une critique de l'immortalité et de la toute-puissance : les tyrans, les Optimhommes, ont cela, et pourtant ils sont enfermés dans un carcan qui les condamne à la passivité, au rôle de spectateurs même dans leur propre vie, et à l'ennui.
Il y a un contrôle absolu de la population à la Orwell (jusqu'à leur pensées et leurs sentiments « La culpabilité était interdite aux membres du corps médical, car la culpabilité conduisait immanquablement à la trahison » « La nuance critique impliquée dans cette pensée suscita une crainte éphémère chez Svengaard, qui avala sa salive et se força à se concentrer sur le répons que la Masse adressait aux Optimhommes : Eux nous dirigent, eux nous aiment, eux prennent soin de nous. » p8).
On retrouve également le culte de la personnalité (la Masse doit adorer les Optimhommes, c'est presque une religion planétaire et ils sont presque des dieux ; les individus ordinaires lorsqu'ils sont autorisés à s'adresser à un Optimhomme doivent le regarder et s'adresser à lui en utilisant son prénom dans chaque phrase).

Et même s'ils ont des vies parfaites équilibrées et paisibles, les humains résistent à la tyrannie, parce qu'il leur faut la liberté et le libre arbitre. Fait important également, dans cette société ils sont coupés de leur passé (pas vraiment de parents, ni de patrimoine génétique, ni d'ancêtres... pas de racines).

Commenter  J’apprécie          40
Lu en presque un mois ce qui est un temps long pour un livre de 250 pages. La raison : j'ai eu énormément de difficultés à entrer dans l'histoire. Pourtant cela m'intéressait mais je me suis perdue dans les différents types de personnages, les rôles de chacun et certains passages me semblaient manquer de clarté.
Malgré cela, je pense que c'est un livre à découvrir et qu'il mérite d'être relu dans quelques temps, peut-être à un moment plus propice à ce type de lecture.
Commenter  J’apprécie          30
Dans un futur lointain, très lointain, la société est divisée en deux classes : les Optimhommes et le reste.

Les Optimhommes, l'élite, sont stériles, mais ce n'est pas très grave, car ils sont quasi-immortels (le plus vieux a 80 000 ans).

Le reste, le commun des mortels, adulent les Optimhommes, et seule une poignée d'entre eux ont le droit de se reproduire.

Et Heisenberg dans tout ça ? C'est le dieu local. Il s'agit dune (ta compris 😉) référence au physicien Werner Heisenberg.

J'ai trouvé cette lecture assez ennuyeuse. Je n'entre pas dans le récit. Pourtant, l'univers est excellent et m'attire. Dommage !
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (237) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4878 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}