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3,36

sur 872 notes
Le premier Tintin qui fut publié en 1929. le seul aussi à ne pas avoir été actualisé dans les années qui suivirent. Dessinés à l'encre noire, Tintin et Milou, son inséparable compagnon, me paraissent les brouillons des personnages que nous connaissons tous. C'est Tout un monde en gestation, encore hésitant, fluctuant.
Cette BD est une charge aussi violente que naïve contre le soviétisme et sa propagande mensongère. Tintin, toujours aussi perspicace et malin comme une fouine, s'ingéniera à montrer l'envers du décor du paradis soviétique. Les personnages omniprésents de la Guépéou ont tous des mines patibulaires. Ce sont aussi de fieffés abrutis dont Tintin se joue facilement.
Tintin n'a pas l'innocence et la pureté qui caractériseront son tempérament dans les éditions suivantes. Dans « Au pays des soviets », il est un vrai teigneux. Il est vindicatif, brutal, sournois parfois. Il n'hésite pas à montrer les muscles, à provoquer. Il me parait plus grand, aussi. Un Tintin aux antipodes du sage, du courtois, du non-violent qui fera son apparition quelques années plus tard.
Milou, lui, n'aura guère changé. Turlupin et rouspéteur en diable, éternel affamé à la recherche d'un os à ronger, il passe son temps à sortir d'affaire son maître qui a ce don étrange de se fourrer dans tous les guêpiers qui se présentent à lui.
Cette BD est une vraie curiosité.






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Le premier tome des aventures de Tintin est relativement intéressant pour connaître davantage l'oeuvre de Hergé. Il faut avouer que le dessin en noir est blanc est d'une naïveté touchante. L'histoire est simple et sans fioritures. Tintin est un jeune journaliste qui doit réaliser un reportage en Russie pour le journal du Petit XXe. L'auteur réalise une propagande anti-soviétique en caricaturant les bolchéviques et en dénonçant le mensonge. Ce tome est constitué de nombreuses péripéties, Tintin et son chien Milou sont confrontés à de nombreux obstacles mais réussissent toujours à éviter la mort de justesse. L'humour est bien présent, Milou est très bavard et nous fait rire jusqu'au bout. Je conseille ce premier tome pour découvrir la genèse de l'oeuvre de Hergé.
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Pour moi, si vous voulez lire le meilleur Tintin, c'est celui-ci que je vous recommanderais. Lisez le pour entrer dans l'univers Tintin.
Hergé m'a impressionné pour cette première aventure.

Si vous êtes un amateur de bandes dessinées et que vous ne l'avez pas lu, achetez le sans hésiter!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

большой
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Cet album est le premier album des aventures de Tintin, contrairement à ce que beaucoup de gens (moi y compris jusqu'a peu de temps) ont pu pensé, faisant de Tintin au Congo le numéro 1.

Celui-ci commence a paraître dans le petit vingtième à partir de 1929. Certains éléments qui feront le succès de la série sont déjà en place, comme les dialogues entre Tintin et son chien. Cet album apparaît aussi unique, peut être parce qu'il est le seul à ne pas avoir bénéficié de la remise en couleur et au format 62 pages.

Cette aventure n'est pas encore dotée d'un vrai scénario. On a plus l'accumulation de péripéties durant le voyage de notre héros. L'histoire est plus un mélange de clichés. L'auteur dénonce les élections truquées, les faux procès, les réquisitions dans les campagnes, la propagande, et j'en passe. L'album est fortement le reflet de son époque (on retrouve l'Allemagne de Weimar et l'URSS de Staline) marquée par un rejet du communisme. On a donc une succession de petites aventures, et non pas un véritable scénario avec un lien.

Cet album a quand même pour avantage de nous faire connaître les origines de nos héros,Tintin et Milou et de les voir sous leur forme originale. Un album donc sympathique qui pose les bases de nos héros indémodables !
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Je sais qu'à l'heure actuelle il n'est plus de bon ton de dire qu'un livre nous a plu s'il ne remplit pas les quotas de bienpensance et bienséance; il n'en reste pas moins que petite, et cela remonte aux année 70, Tintin devait se battre avec Astérix pour avoir la primeur de mes lectures.
Et s'il doit n'en rester qu'un ce sera celui-là car en plus d'être le premier tome des aventures de notre reporter, c'est aussi celui qui avait et a gardé mes faveurs au cours de multiples relectures.
Ni repentance ni résistance, juste un temps révolu dont les générations actuelles devraient parfois s'inspirer sinon nous finirons tous, comme Tintin dans un pays totalitaire, égalitariste à moins qu'Orwell passant par là nous rappelle que:
Tous les hommes sont égaux et certains sont plus égaux que d'autres
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Moi qui connait quasiment par coeur tous les albums de Tintin, je n'avais jamais lu le tout premier. LE numéro un du père de la BD. Alors j'ai profité d'un cadeau de noel (qui ne n'était pas à moi) pour palier à ce défaut dans ma culture BD.
J'ai retrouvé un petit reporter et son fidèle Milou assez différent de ce qu'on verra par la suite. Tant sur le plan du scénario que du dessin. le tout donne un effet naïf bien loin des denonciations politiques contenues dans cet album.
J'ai gardé à l'esprit que cet album est d'un autre age. Un age où la BD n'en était qu'à ses balbutiements.
Et pourtant j'y ai trouvé toute la saveur d'un Tintin, bien que différent. Les situations cocasses et totalement invraisemblables m'ont beaucoup fait rire.

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J'avoue avoir eu du mal avec cette première aventure de Tintin. le scénario me paraît inexistant ou si peu, juste une succession de situation plus ou moins cocasses dans lesquelles se retrouvent notre reporter. Les dessins en sont bien à leurs débuts aussi : cela ressemble presque plus à une esquisse qu'à un travail final.
Anti communisme et clichés de l'époque pullulent dans cet album (en plus de la bêtise de Tintin, à côté duquel Milou a l'air d'être la tête pensante).
Bref, un premier album un peu spécial...
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Je viens de relire Tintin au pays des Soviets… Quelle drôle d'impression !
N'ayant acheté cet album qu'à la fin des années 90 à l'occasion des 70 ans de Tintin, j'avais alors découvert ce qui pour moi était un brouillon de BD. Aujourd'hui avec le temps et un peu de distance, je peux mieux en donner un avis conséquent.
Certes le dessin a vieilli, et aujourd'hui aucun enfant ne s'attacherait à un récit aussi mal dessiné et au scénario certes décousu mais surtout au fil conducteur politique n'offrant aucun intérêt pour son âge.
Pour ces premières aventures Hergé répondait à la commande expresse de l'Abbé Wallez, dont nous savons aujourd'hui qu'elle n'était pas innocente. Outre l'aspect volontairement anti-communiste, prégnant dans les années 20 et suivantes, on mesure l'innocence affichée du jeune auteur (22 ans et sans doute influençable) qui ne pouvant pas se déplacer à Moscou pour se faire une idée vraie, fut obligé de “copier-dessiner” le témoignage de Joseph Douillet ancien consul en Russie soviétique. Nul doute qu'aujourd'hui une telle production serait éreintée par les lecteurs et par la critique bien-pensante et politiquement correcte !
Pour en revenir au dessin lui-même, il faut convenir que c'est quand même la première aventure complète d'un personnage que découvrent les lecteurs du “Petit Vingtième” (supplément jeunesse du Vingtième Siècle) paraissant le jeudi. Ce supplément, davantage journal illustré que bande dessinée était néanmoins le support d'aventures de personnages dessinés avec un texte explicatif au-dessous, et quelques rares phylactères. Avec Tintin démarre une nouvelle façon de raconter une histoire, sans sous-titres, Hergé exploite à fond le système des phylactères. Son dessin souvent hâtif est cependant très dynamique et s'inspire sans doute aucun, d'Alain Saint-Ogan avec Zig et Puce qui ont à l'époque 5 ans d'existence, et de Benjamin Rabier illustrateur animalier du début du siècle. Les contingences techniques de l'impression d'alors, contraignent Hergé à s'exprimer graphiquement par traits simples et à-plats de noir, (il est loin à venir le temps de la couleur). Pour les gris ou motifs, il utilise les quadrillages simples ou encore les hachures de plus en plus serrées. On peut même noter l'utilisation de trames mécaniques sur certains dessins se passant dans la pénombre.
C'est donc en tant que précurseur qu'il faut voir Hergé et ce premier album de Tintin. Utilisant des techniques nouvelles il donne naissance à la ligne claire qui sera sa marque de fabrique et deviendra le père de la bande dessinée moderne, inspirant de nombreux auteurs à venir. Même si Hergé parlera plus tard d'une erreur de jeunesse à propos de cet album qu'il refusera toujours de redessiner, on ne peut qu'avoir de l'indulgence et un sourire complice en suivant les aventures improbables voire invraisemblables de ce nouveau héros qui marquera tout le XXe siècle (retour à la case départ !).
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Chroniquer un Tintin est toujours un plaisir, tellement l'oeuvre d'Hergé est pleine de poésie.
Ce premier opus des aventures du petit reporter à la houppette ne fait dans la dentelle. D'emblée, Hergé sort l'artillerie lourde en envoyant son héros dans le chaudron tourmenté du soi-disant paradis rouge.
En effet, si l'auteur a décidé de situer les aventures de Tintin en Union Soviétique, c'est pour montrer au monde entier les mensonges de la propagande bolchevique, alors que cette dernière a déjà contaminé les esprits des intellectuels occidentaux béats d'admiration devant cette société socialiste et l'homme nouveau qui doit en découler.
Tintin avec le panache et l'audace qui le caractérise ne va pas tarder à découvrir les inepties et supercheries d'un monde opaque et répressif ou tout n'est que façade. Entre élections truquées, usines de carton-pâte, surveillance permanente, famines, spoliations, etc...,Tintin dénonce…
Si le ton est aussi virulent, c'est que l'auteur connaît la réalité de ce pays et les horreurs qui s'y passent. Grâce au témoignage de diplomate en poste en Russie, des informations fiables ont pu sortir sur la réalité de ce régime totalitaire.
D'ailleurs, si certains esprits grincheux à l'époque ont taxé cette BD de 1929 pourtant prémonitoire, d'oeuvre anticommuniste primaire, ils ont vite cessé leurs polémiques avec dès 1936, le témoignage accablant du grand écrivain André Gide après son retour d'un voyage en URSS, dont il fera un livre extraordinairement instructif sur la dictature bolchevique, livrant un réquisitoire implacable plein d'amertume alors que lui-même était communiste.
Ce Tintin à peut-être tous les défauts du monde en tant que première BD d'un jeune auteur, mais sûrement pas celle du manque d'engagement, Hergé choisissant immédiatement son camp, celui de la liberté et de l'humanité.


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Se replonger dans le premier album d'Hergé a le mérite de nous montrer combien le personnage de Tintin a évolué.
En effet dans ce premier tome nous découvrons un garçon peu sympathique, bagarreur, roublard, vantard. Les traits sont peu travaillés, le personnage de tintin est plus grand que dans les albums suivants, son expression plus dure.
Seul Milou est déjà bien abouti.

Dans Tintin au pays des Soviets, pas de véritable histoire : Hergé nous propose une suite d'aventures et de bagarres tout en profitant de l'occasion pour faire une description très à charge du peuple russe et de ses gouvernants.
Un album dont l'intérêt est bien qu'il est un point de départ mais qui, plus que les autres, à difficilement vieilli.

A regarder comme un cahier de croquis d'autant qu'il est en noir et blanc
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