L'art de la BD différant
De l'écriture des romans,
Il lui faut, je l'ai dit avant,
Une dimension « déplacement » :
Afrique, Amérique, Chine, Japon…
(Voir Les cigares du pharaon).
Dans cet album, à l'opposé,
Il y a totalement unité :
De lieu, de temps, et d'action.
Action ? Un vol (supposition).
Temps ? En quelques jours tient cette histoire.
Lieu ? Tout se passe à Moulinsart.
Cette histoire n'a donc rien à voir
Avec, par exemple, « Les Cigares… ».
Tout tient dans les personnages
Et leurs interactions comiques.
Tous sont là, avec leurs bagages,
Et même une famille pique-nique (!)
Celle du vulgaire, Belge moyen,
J'ai nommé Lampion, Séraphin,
L'assureur truculent, gaffeur,
Irritant… par sa bonne humeur.
Le prétexte, le fil conducteur,
Est la recherche de voleurs.
On accuse un temps des Gitans
Ils se révèlent être innocents
(Hergé, disciple de Maurras ?
Ici on n'en sent pas la trace !)
Je ne voudrais pas être vache,
Mais la fin manque de panache :
Une évocation d'opéra,
Un oiseau noir et blanc qui rôde,
Et l'enquête aboutira,
On retrouvera l'émeraude.
Conclusion, vous m'aurez compris :
Un album sans vraie aventure.
Une étoile pour la comédie,
Et une pour dessin et peinture.
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