Les aventures de Tintin, tome 23 : Tintin et les Picaros

Une critique juste pour rire de Peggy Alcazar, incroyablement réaliste dans son rôle. Je ne sais pas qui a dit que derrière tout grand homme se trouve une femme, mais Peggy, elle, sait bien mener à la baguette son général. J'adore cette "colombe".
Pour le reste, je pense qu'Hergé avait compris que c'était la fin de sa série sur Tintin. Il faut savoir s'arrêter....comment disait cette andouille de ballamou....je vous demande de vous arrêter. C'est pareil pour Luke ou Astérix, il faut tôt ou tard en finir, même s'il s'agit de succès planétaires. Hergé le fait de son vivant. C'est intelligent car mort , peut être que ses héritiers auraient bien aimé continuer les albums.

Ce 23ème et dernier album achevé n'est pas mon préféré mais il comporte quand même quelques bons passages. le thème de la dictature y est omniprésent et les retrouvailles avec le général ALCAZAR n'y sont pas pour rien. On notera l'évolution de l'habillement de notre héros, les années 70 sont bien là, le décor se modernise, le coté naïf de Tintin n'existe plus. Les clins d'oeil proviennent d'inventions tels que les cachets "stop alcool" du professeur Tournesol, des innombrables micros cachés, le symbole peace and love sur le casque de moto...

Lorsque j'étais plus jeune, cet album m'avait toujours sembler très réussi. Mon âge a un peu augmenté ; il me semble nettement moins réussi, désormais. Les frasques de Peggy Alcazar me paraissent ridicules ; en fait, l'album me semble quelque chose d'assez fade. Hergé a su réaliser des merveilles d'inventivité avec ces autres albums ; mais là, il me semble fatigué. Mais peut-être est-ce moi qui est pris trop d'âge.

Première fois que je lis une histoire de Tintin et des ses acolytes, je dois bien avouer que cela n'a pas été la grande extase pour moi, je ne suis déjà pas trop bande dessinée, mais je crois que je les apprécie davantage quand il y a de l'humour.
Nous suivons Tintin et ses copains en Amérique du Sud où Bianca Castafiore vient d'être kidnappée par le général Tapioca qui en veut surtout à Tintin et au capitaine Haddock et qui cherche à les faire venir dans son pays pour s'en débarrasser, mais tout ceci est sans compter sur le talent de Tintin pour sortir de ce pétrin et permettre au réel dirigeant de ce pays de reprendre sa place au sein de son pays.
Je n'ai pas été plus emballée que ça par cette lecture, je connais pourtant le succès planétaire des aventures de Tintin mais il m'a manqué quelque chose pour réellement apprécié ma lecture.

Voilà mon dernier Tintin, une des mes aventures préférée puisque nous retrouvons ce cher général Alcazar, un personnage qui a toujours été haut en couleur. Une histoire de renversement politique où l'on règle les comptes avec certains personnages une bonne fois pour toute. Une aventure plaisante qui clôture le fantastique univers de Tintin que nous à offert Hergé. Encore merci Monsieur Hergé votre coup de crayon nous manque...

J'adoré mais… je préfère de loin les aventures Tintin avec une enquête, ici nos compagnons se laissent porter par les évènements.
J'y retrouve quand même les astuces du journaliste, négociation, déguisement, et puis je voyais mal Tintin diriger une révolution, donc ce n'est pas plus mal s'il se laisse porter par l'histoire. le duo Haddock – Tournesol fonctionne depuis leur première rencontre, la créativité des jurons du Capitaine en valent toujours le détour.

Il y a plusieurs références à d'anciens tomes dont je n'ai plus de souvenir mais aucune gène dans la compréhension de l'intrigue entre les Picaros et Alcazar.

Je clos avec cet album ma relecture des aventures de Tintin et Milou (enfin, il me reste à trouver Vol 714 pour Sidney, que nous n'avions pas acheté et que ma médiathèque ne possède pas !) 

Dans cet album, outre Tintin, Haddock, le Professeur Tournesol, on retrouve tous les autres personnages récurrents de ces aventures  

Bianca Castafiore, les Dupond-t, mais aussi le général Alcazar, Séraphin Lampion et même  Sponsz !  

Tout ce beau monde se retrouve dans un petit pays d'Amérique du Sud où le malfaisant général Tapioca a évincé du pouvoir son rival le général Alcazar. 

Avec l'aide de nos amis, une révolution pacifique et carnavalesque permettra au gentil général d'évincer le méchant 

Un album très coloré et exotique, ce qui change du précédent qui se déroulait uniquement à Moulinsart !  
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Une histoire de complot, de trahison, une histoire de misère sociale, un Tintin qui donne l'image d'abandonner et de ne plus être lui-même... Une aventure qui ne m'a jamais marquée positivement.

Le plus : on retrouve tous les personnages qui ont marqué l'univers Tintin mais pour une dernière aventure (achevée en terme de dessins), elle laisse un goût amer.

Dernière aventure complète du corpus, on y retrouve, sur fond de guérilla sud-américaine, le colonel Sponsz venu prendre sa revanche après l'enlèvement raté du professeur Tournesol par les services secrets bordures.
Devenu le colonel Esponja, il conseille le dictateur du San Theodoros, le général Tapioca pour tendre un piège à ses vieux ennemis en se servant de la Castafiore, accusée d'espionnage...
On retrouve dans cet album de nombreux personnages connus, dont le général Alcazar, croisé dans l'oreille cassée et dans les sept boules de cristal où il lançait des couteaux au music-hall sous le pseudonyme de Ramon Zarate.
On ne retrouve pas, dans ce dernier opus, le rythme et l'esprit qui animaient les aventures de Tintin et, derrière ce scénario inspiré de l'actualité de l'époque, on voit apparaître une sorte de lassitude des personnages qui, peut-être, traduit celle de l'auteur.
On reste sur sa faim, et l'édition de l'inachevé Alph'art n'y change pas grand chose..

Quel plaisir de me relancer dans les BD de mon enfance...
Et après Astérix, c'est au tour de Tintin d'y passer !

Si c'est un plaisir de lire / relire (je n'avais pas tout lu à l'époque) les albums de Tintin, force est de constater que la qualité n'est pas la même d'un récit à l'autre.

Pour ce qui est de Tintin et les Picaros, on est un peu en dessous des standard, le scénario est un peu simplet et la résolution beaucoup trop facile et rapide.
Si le tout reste correct, il faut avouer qu'Hergé nous avait habitué à mieux.