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Je voudrais déjà remercier l'auteur pour le livre, mais aussi pour la dédicace. J'avoue que j'ai complètement craqué par la couverture et du coup cela m'a joué un tour, mais finalement pas celui que vous croyez. Je n'ai pas lu le résumé, quand j'ai eu le livre le mot Parkinson m'a attiré l'oeil dans ce résumé, mais je ne l'ai toujours pas lu. le livre est relativement court et il me manque un peu une fin. J'ai l'impression d'avoir eu le livre et que l'auteur a oublié de me glisser le dernier chapitre dedans. Pourtant son final est bien fait, mais il me manque un petit plus sur le futur que j'aurais aimé avoir. Après, l'auteur a su parfaitement aborder le thème de la maladie de Parkinson, avec beaucoup de sensibilité et de réalisme, mais ce que j'ai apprécié surtout, c'est le fait que l'auteur n'entre pas dans du blabla médical, mais explique les choses avec ses mots, avec des mots que l'on peut tous comprendre. Et de ce fait, cela permet de vraiment se rendre compte de ce que la maladie fait réellement, les changements qu'elle oblige, mais aussi l'adaptation au quotidien et le fait de s'habituer à vivre avec elle et non contre elle. Je pense que l'auteur nous dévoile un peu tout de la maladie, après je ne pourrais vraiment pas m'avancer sur ce fait, parce que comme beaucoup de monde, je pense que la maladie de Parkinson, c'est juste les tremblements, même si un film m'a montré le contraire et qu'il peut aussi toucher les jeunes comme les moins jeunes, je n'avais pas forcément assez d'information pour me rendre compte de ce que la maladie impose au malade comme à son entourage. Après, j'ai juste un peu regret que ce ne soit pas plus romancé, mais bon ça, c'est mon côté fleur bleue.


En conclusion, c'est une belle découverte, je ne m'attendais pas vraiment à ça, à être si proche de la réalité des choses. Je trouve que c'est très bien fait, accessible à tous sans des explications médicales à plus en finir. Puis le texte est fait d'une manière que vous avez l'impression de le vivre vraiment. de vous retrouver face à la maladie, donc forcément vous ressortez de votre lecture différent et, je ne dirais pas grandi, mais plus informé sur cette maladie qui peut toucher tout le monde sans faire de différence. Que l'on soit jeune ou moins jeunes, blanc ou noir, croyant ou pas…
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Je tiens à remercier Colline Hoarau pour m'avoir permis de lire son dernier livre. J'avais déjà eu le plaisir de faire connaissance avec sa plume sur son tout premier roman "L'adieu à Lila", que j'avais apprécié. La lecture de son second roman "Notre vie à trois", m'a enchantée et très émue.

L'auteure nous conte l'histoire d'Orchidée et d'Achille, de leur amour et de leur quotidien face à la maladie, Parkinson, qui fait office d'invité non désiré, dans leurs vies. Un titre de roman qui image à la perfection ce texte. L'histoire est très courte, poétique et émouvante. Chaque protagoniste se livre sur les différents aspects de leurs journées, leurs difficultés mais également leur combat et leur envie de vivre. On pourrait croire que cette lecture est affreusement triste, et bien, pas du tout. C'est poignant, évidemment, mais il y a cette touche de positivité qui ponctue cette histoire et qui m'a beaucoup plu.

Un très beau second roman que je vous conseille. J'en profite pour vous souhaiter d'aussi belles découvertes livresques !

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Le titre est vraiment évocateur du ressenti des personnages : la maladie s'invite comme une tierce personne, sans rien demander, en poussant les murs pour se faire de la place.

Je vous conseille de le découvrir si vous voulez lire une histoire poétique sans tomber dans le pathos et la pitié.
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En tant que blogueuses, nous sommes souvent sollicitées par des auteurs désireux de faire connaître leurs ouvrages. Conscientes des difficultés du milieu et encore plus pour les auteurs autoédités, nous ne refusons que lorsque nous croulons littéralement sous les propositions et que nous savons que nous ne pourrons pas faire de retour avant un très long moment.
Cela nous peine et nous chagrine toujours de devoir dire non. Cependant, cela ne veut pas dire que nous oublions pour autant les auteurs qui ont eu la gentillesse de nous contacter. Sachez que toutes vos propositions sont soigneusement conservées ! Alors dernièrement, nous avons décidé de recontacter quelques-uns des auteurs à qui nous avions dit non. Colline Hoarau faisait partie de ceux-ci et nous a fait le plaisir de répondre par l'affirmative ! Notre vie à trois est l'un des deux romans qu'elle nous a proposé et je la remercie grandement pour cette découverte, aussi belle que touchante.

Récit intimiste, Notre vie à trois tient davantage du témoignage que de la fiction. En nous plongeant dans le quotidien d'une personne atteinte de la maladie de Parkinson et de sa compagne, Colline Hoarau nous fait entrer dans leurs pensées les plus intimes. Nous découvrons alors jour après jour, comment la vie de ce couple est transformée par la maladie. Achille, le malade et sa compagne, Orchidée, vont donc nous livrer leur ressenti dans un quotidien conditionné par la maladie. Omniprésente, compagne désormais permanente, cette dernière devient un membre à part entière de ce petit foyer… Comment continuer à garder le sourire chaque jour quand on sait qu'on ne pourra aller mieux ? Comment avancer alors même que chaque lendemain sera pire que la veille ? Comment tout simplement continuer à vivre ? le soutien indéfectible d'Orchidée aide Achille à poursuivre. Pour autant, il lui faut continuer à vivre, et non se contenter de survivre. Alors voilà, il va lui en falloir de l'organisation et du courage pour profiter de chaque jour. Cette force, il devra la puiser au plus profond de lui-même mais il la trouvera également auprès de sa compagne. Cependant, les choses ne seront pas aisées pour elle non plus. En tant qu'accompagnante, elle doit se montrer un soutien infaillible car l'équilibre d'Achille repose sur elle. Or, elle est une femme atteinte elle aussi par la maladie. Certes, de manière indirecte mais si elle n'est pas une patiente, pour autant, la maladie de Parkinson a complètement bouleversé sa vie. Sur qui s'appuyer quand tout le monde attend d'elle qu'elle soit un pilier fort et inébranlable ? Il leur faudra ainsi faire aux regards extérieurs, souvent compatissants, parfois indifférents… Être confronté au regard des autres renvoie seulement à sa propre maladie. Ne peuvent-ils pas un instant oublier cette maladie qui ronge de l'intérieur pour voir l'individu lui-même ?

La plume de Colline Hoarau s'inscrit en un parfait contraste avec le sujet du livre. Thème pesant, la plume de l'auteur se veut, a contrario, sobre et épurée, voire par moment superficielle. Pourtant, le lecteur ne ressentira à aucun moment cette sobriété en superficialité mais bien en subtilité. Au lecteur attentionné d'être attentif aux non-dits, à lui de lire entre les lignes. Toutes les étapes du quotidien sont alors déclinées, tant du point de vue de l'individu malade que de son soutien. du simple lacet à faire aux voyages, tous les moments les plus banals du quotidien sont abordés. C'est là que l'on se rend compte que ce qui peut paraître tout ce qu'il y a de plus simple pour nous peut subitement devenir une vraie épreuve pour certains.

Notre vie à trois est un très bel ouvrage qui nous oblige à ouvrir nos yeux et à se poser une simple question : comment entendons-nous profiter de notre vie ? Éloge de la vie, Colline Hoarau nous montre qu'avec beaucoup de force et de courage, nous pouvons continuer à profiter de chaque instant que la vie nous offre. Alors certes, ce ne sera pas comme la majorité des gens, mais pour autant, sont-ils ceux qui profitent le plus (et le mieux) de la vie ?
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Notre vie à trois est un court roman très émouvant, plein de vie et très poétique.
Nous faisons la rencontre d'Orchidée et Achille, deux êtres qui s'aiment et s'assemblent avec et envers la maladie de Parkinson. Cette dernière arrive, avance, se fait une place et s'installe dans le quotidien de nos protagonistes.
Ce roman est beau. Je l'ai beaucoup aimé parce que la maladie de Parkinson est un sujet très important, au même titre qu'Alzheimer à mon sens. Ce sont des maladies dégénératives que l'on a du mal, à notre époque, à appréhender. Ce sont des maladies considérées comme des fatalités qu'il est impossible d'éradiquer. Elles sont mal et peu connues et je trouve important que des textes comme celui-ci de Colline Hoarau éclosent et tombent dans les mains de tout un chacun.
Je trouve le titre de ce roman particulièrement réaliste et adéquat. Il me touche beaucoup. La forme du texte m'a plu. J'ai aimé que chaque chapitre soit extrêmement court, une page en général pour tirer la substance la plus essentielle d'une réalité. Pas de fioriture, pas d'ornement. Néanmoins cette réalité franche est magnifiée par l'écriture de l'auteur à laquelle je suis particulièrement sensible. J'ai trouvé ça beau, tout simplement. Les phrases et les vérités s'enchaînent joliment. Des formules m'ont interpelée, je les ai trouvées malignes et vraies :
« Je savais ou plutôt, je le faisais spontanément.
Maintenant, je dois réfléchir.
Me contorsionner pour enfiler la première manche.
D'ailleurs, je vous le demande, vaut-il mieux mettre la gauche ou la droite ?
Par laquelle commencer ?
Par la plus facile ou la plus difficile ?
Laquelle est-ce ?»
Je trouve ça ingénieux, je trouve ça marquant. J'ai aimé toutes ces phrases qui font tilt dans ma tête. En plus d'une histoire, ce livre expose des problèmes factuels, il met le doigt où des solutions manquent face à cette maladie, ce qui est vraiment captivant.
Nous voyons au gré des chapitres, les points de vue des deux protagonistes vis-à-vis de la maladie qui est là, insidieuse… Toute l'opposition et paradoxalement, complémentarité entre Orchidée et Achille, entre le patient et l'impatiente, m'a plu. Ils sont si différents et s'harmonisent pourtant si bien. Les deux forment un couple auquel on s'attache, en très peu de pages.
Je suis d'ailleurs restée un peu sur ma faim. J'ai tant aimé cette écriture, cette retranscription de faits, de vies, que la brièveté du livre m'a laissé un goût de trop peu. J'aurais aimé que cela dure plus longtemps pour combler ma frustration. Je me dis pourtant que plus aurait peut-être été trop.
En bref, j'ai aimé Notre vie à trois, pour sa beauté dans la forme et dans le fond, pour son sujet encore trop méconnu, pour cette écriture si fine qui me séduit copieusement. Tant de raisons qui me poussent à vous conseiller sa lecture qui ne peut que vous être bénéfique.

Lien : http://www.casscrouton.fr/no..
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Merci à Colline Hoarau pour l'envoi de son livre ! J'avais bien aimé son premier roman, L'Adieu à Lila, et j'avais hâte de découvrir Notre vie à trois qui traite d'un sujet complètement différent : la maladie de Parkinson.

Dès le début, l'auteur nous confronte à la maladie de Parkinson : une maladie connue, qui nous parle de nom. Ce que l'on sait généralement sur cette maladie, c'est que les gens tremblent. Mais savons-nous comment le malade vit avec ? Savons-vous réellement ce qu'engendre, ce qu'est cette maladie ? Avant Notre vie à trois, je peux vous dire que non... Et ce roman m'a fait ouvrir les yeux sur de nombreuses choses qui m'ont touchées et émues !

L'histoire se déroule à travers deux points de vue : celui d'un malade et de son épouse. A chaque chapitre, nous entrons dans les pensées d'un de ces deux personnages. Une sorte de dialogue se forme entre ces deux êtres qui s'aiment, et on apprend comment le malade vit avec la la maladie de Parkinson au quotidien, tout comme son entourage... Un récit qui nous touche dès les premières pages et qu'on lit très vite !

Chaque chapitre est intéressant et très complet ! On voit que Colline Hoarau s'est énormément documentée . Et cela m'a fait plaisir de lire un livre comme celui-ci, car l'auteur a inséré des notions médicales complexes, à la base, mais que l'on comprend très bien ici. du début à la fin, on apprend de nombreuses choses, sur cette maladie, loin de nous laisser insensible...

Cette lecture m'a apprise énormément, aussi bien sur la maladie de Parkinson que sur la vie en elle-même. On se rend compte que la maladie peut toucher tout le monde, à n'importe quel moment de sa vie, et c'est pour cela qu'il faut profiter un maximum de chaque moment de notre existence... Notre vie à trois change notre regard sur le monde et on prend pleinement conscience de la chance qu'on a lorsqu'on est en pleine forme ! Des gestes simples pour nous, comme mettre nos chaussures, devient un vrai casse tête pour un parkinsonien...

La fin est comme le reste du roman : poétique et belle. On réfléchit à cette question sur laquelle se termine ce livre... Puis on pense à tout ce qu'on vient de découvrir, et on est encore plus touché !

La plume de l'auteur est belle et captivante. Colline Hoarau nous offre une belle leçon de vie qui nous percute ! Ses phrases nous interpellent, on les lit puis relit, et on ne s'en lasse pas...

Pour finir, je pense sincèrement que Notre vie à trois doit être lu, doit être connu, car il apporte assurément à la personne qui le lit un nouveau regard sur la maladie, sur le monde ! Cette lecture restera à coup sûr graver dans ma mémoire : un livre important dans ma vie de lectrice.

Une merveilleuse lecture sur la maladie de Parkinson !
Lien : http://un-univers-de-livres...
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La maladie. le malade. L'entourage. Surtout les aidants. Ces petites mains du bien-être du malades. Oubliés de tous. Incompris de beaucoup de monde. Ceux dont la fatigue est une dure réalité et le repos un merveilleux rêve. Ce roman m'a profondément touchée car en tant qu'ancienne soignante, j'ai connu leur souffrance légitime dans toute son ampleur. Leur infinie détresse. du point de vue du patient, ainsi que de celui de l'aidant.
Notre vie à trois est une très belle histoire de vie. de maladie. de culpabilité qui défile au fil des pages. Au fil des chapitres. Une histoire d'humanité au-delà de la maladie. Au-delà de la souffrance commune. Une souffrance si différente et si semblable. Cette pénibilité à se voir décliner. A supporter et à partager le quotidien de celui qui ne sera plus. A supporter la difficulté de cette intrusion non désirée. Une intrusion dans la vie sentimentale. La vie intime. le quotidien. Notre vie à trois démontre si bien que l'écoute auprès du malade, de l'aidant est d'une importance cruciale. Que déculpabiliser l'un et l'autre est une aide. C'est un roman qui souligne si bien cette colère. Contre soi. Contre l'autre. Contre l'intrus.
Notre vie à trois est un roman beau d'amour. de douceur. de tendresse. Il est profondément beau de colère. de culpabilité. D'incompréhension. de cette sorte de pudeur à refuser l'innommable qui s'infiltre dans les vies au risque de tout briser. C'est le point de vue de deux personnes qui vivent différemment la maladie. Qui se parlent et se répondent via la vie, la routine bouleversée. C'est un roman profondément humain. D'une grande force et d'une terrible tendresse. Tout est si vrai. Si fort. Chaque mot, chaque phrase relate la vie. La lutte âpre au quotidien pour maintenir la vie ou ce qu'il en reste. Malgré les moments de désespoir, de fatigue, de culpabilité. Une très belle ode à la vie et à l'amour. Un superbe roman.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Colline HOARAU de m'avoir offert ce livre pour le chroniquer.

Colline HOARAU est née en 1966 à l'île de la Réunion. Curieuse, elle adore l'école et se retrouve souvent première de la classe, avec une préférence pour les matières littéraires. Très sociable et avec un caractère fort, elle est, pendant toute sa scolarité, chef de classe. Elle gardera de ces années, essentiellement à la Réunion, un souvenir joyeux. A 15 ans, elle suit ses parents dans le Béarn. C'est une difficile rupture avec son île et ses amis. Elle se plonge dans la lecture, dévorant toute la littérature de la bibliothèque d'Orthez. Elle aime les classiques, n'hésitant pas à lire Zola ou Balzac et à apprendre les poésies les plus longues De Lamartine.

Elle est reçue au bac à 17 ans. Elle a envie de littérature. Une année de Lettres Modernes à la l'université de Pau ne va pas la convaincre. Elle découvre l'informatique qui satisfait son esprit avide de nouveautés. Elle passe d'analyste-programmeur à formatrice, préférant l'humain aux machines. Elle change de métier en fonction des opportunités et de ses envies d'apprendre, de passer à d'autres univers. Mariée, puis divorcée, elle veut présenter son île à ses deux filles. Elle y revient sans retrouver l'air de son enfance.

Elle fera plusieurs allers et retours entre la métropole et la Réunion. le choix est impossible entre les deux mondes, si éloignés culturellement et géographiquement.
Commence alors une période tournée vers les autres : un engagement fort à SOS Racisme, la direction d'associations d'insertion, la responsabilité dans un office HLM de la Région parisienne.

Passionnée par ce qu'elle fait, Colline HOARAU est toujours très active. Elle devient chef de cabinet. Elle adore écrire, des rapports, des discours, et, pendant les longs et fréquents conseils municipaux, elle écrit sur son portable. Il lui suffit d'ouvrir l'ordinateur pour que les mots arrivent. Les doigts tapotent sur le clavier à toute vitesse.

Elle retrouve une amie d'enfance qui lui dit un jour : « je pensais que tu deviendrais écrivain ». C'est le déclic. Elle imagine alors mettre en forme ses écrits. C'est ainsi que naîtra « L'adieu à Lila » ou son album réunionnais, son premier roman.

Elle s'est installée avec son compagnon en Bretagne depuis 2012, revenant à la formation. Elle se dit adoptée par les Bretons, apprenant la langue et adorant le caractère de la région. Elle a l'impression de retrouver le côté sauvage du Sud de la Réunion. Elle aménage son temps pour pouvoir lire et écrire davantage.

Elle vient d'obtenir une licence de Breton et Langues Celtiques à Rennes 2, travaille dans une école Diwan en breton.

Notre vie à trois (version broché et numérique) est son deuxième roman, par la suite elle a écrit « Sois sage Reine-May« , « Madigoù: Où la petite fille aux bonbons« , « Histoire d'enfants » et « Peut-on tout réparer« .

Par ailleurs, Colline Hoarau anime un blog dans lequel vous trouverez sa bibliographie, ses citations, ses articles ainsi que son actualité.

Le titre et la couverture sont parfaitement choisis, en effet ce couple dont il est question au début du livre va devoir apprendre à vivre avec la maladie de parkinson, tellement présente et imposante qu'elle s'impose en quelque sorte comme une troisième personne qui vient perturber leur quotidien.

L'écriture est fluide et simple, les mots bien choisis et intenses permettant aux néophytes de mieux comprendre et connaître cette maladie dont on ne connait que trop souvent le nom sans en connaître les symptômes et ce que cela implique.

L'originalité du livre tient au fait que chaque évènement autour de la maladie est abordé d'une part par le malade, Achille, et de l'autre part, Orchidée, la conjointe.

On voit au fil de la lecture que ce couple vit la maladie intensément et constamment telle une épée de Damoclès prête à faucher cet vie.

Les points de vue de ce couple autour de la maladie sont très intéressants car même si chacun appréhende la maladie avec leur vision proche, on se rencontre que les avis convergent dans le même sens et que leur souffrance est commune.

En effet, les gestes du quotidien deviennent un vrai combat et une vraie souffrance pour Achille. Ce qui était inné ne l'est plus et il doit lutter et réapprendre le moindre geste de la vie courante.

Orchidée, quand à elle, souffre d'être impuissante malgré tous les efforts fournis et les recherches (médicales, vestimentaires) effectuées pour soulager le quotidien d'Achille.

Le regard des autres est pesants également car il se situe en pitié et incompréhension. Ce qui amène le malade et son entourage à devoir s'isoler.

Ce passage m'a particulièrement marqué et choqué:

Le dentiste ou l'homme qui ne voulait pas

Dans certaines contrées, c'est un défi de trouver des spécialistes. Un rendez-vous fut pris. Un entretien fut tenu. Je me retrouvai plus dépité à la sortie qu'à l'arrivée. le dentiste, effrayé par ma maladie, ne souhaitait pas me soigner. Je ne sais plus comment il me l'avait intelligemment glissé. Mais il me le fit comprendre. Il ne me restait plus qu'à en trouver un autre. J'ai besoin d'avoir une dentition soignée, comme tout un chacun. Je me rends bien compte que les repas, surtout avec d'autres, sont les moments les plus sensibles et les plus difficiles à gérer.
Comment un homme de science, peut-il refuser de soigner un malade au prétexte qu'il a peur?! Je n'arrive pas à comprendre.

Colline Hoarau explique la maladie de Parkinson de manière réaliste et vraie sans jamais tombé dans le dramatique.

Avant de lire cet ouvrage, comme tout le monde, je pensais que les malades atteints de la maladie de Parkinson n'avaient que le tremblement comme symptôme.

Aujourd'hui je sais que cela ne s'arrête pas à cela et je vois tout ce que cela implique pour le malade et son entourage.

Je ne peux que recommander cet ouvrage d'autant plus si on connait une personne atteinte de cette maladie. Cela permet de mieux la comprendre et de faire sauter des préjugés.

Ce livre est un hymne à l'amour et à la tolérance.
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Elle c'est la maladie. Omniprésente, imposante.. C'est l'histoire d'Achille et d'orchidée. Un couple qui se bat contre la maladie dégénérative d'Achille. C'est une histoire de Dignité, d'autonomie et de souffrance. Un récit intimiste court au style d'une nouvelle qui se lit rapidement et facilement. Un témoignage sur la maladie de Parkinson pour nous inciter à regarder plus loin encore.
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Ce roman n'a rien à voir avec le précédent du même auteur, L'adieu à Lila.
J'ai été conquise dès le début avec le suspens de la troisième personne. Qui est la troisième personne ?
J'ai vraiment apprécié le style, fluide, cinglant, direct et soigné.
J'ai été émue.
Cette histoire pourrait être celle d'une personne handicapée ou atteinte d'une maladie quelconque. le fait de "vivre" dans les deux rôles est vraiment intéressant et nous fait comprendre que, dans chaque situation, il y a le regard de celui qui le vit et l'autre qui le regarde.
Il est juste ce qu'il faut, ni trop long, ni trop court, ni trop émouvant.


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