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sur 223 notes
La journaliste Allison Hoover Bartlett narre la vie de voleur de livres rares, anciens et fort coûteux de John Gilkey, qui a sévi dans les années 2000, tout en explorant le monde des collectionneurs de livres...

C'est bête, mais quand on ne sait pas que cette histoire est en réalité basée sur un fait réel, le synopsys en 4ème de couverture peut aisément tromper le lecteur qui peut s'attendre tout simplement à un roman. Cet ouvrage est en fait une sorte de biographie d'un voleur de livres bien connu en Amérique dans les années 2000, nous assistons donc à ses méfaits et surtout à sa traque, retracée par l'auteur grâce à moult interviews.
C'est en cela que ça peut être un peu décevant, car on ouvre ou achète un livre premièrement pour le genre de littérature qu'il renferme. Néanmoins, on se laisse quand même embarquer dans cette petite aventure, bien que l'histoire ne soit pas non plus du type haletant. On y trouve beaucoup de redondances, surtout quand Hoover Bartlett développe les motivations et manies d'un collectionneur, ou ses sentiments face à un livre, alors qu'on comprend quand même vite l'idée, même si certains aspects restent intéressants. Aussi, l'auteur parle du charme de Gilkey, mais quand on est intrigué comme moi et qu'on va chercher sa photo sur internet, on voit un homme qui n'a pas franchement un physique de lover !! Ce qui est amusant, c'est que Gilkey, qui accompagne l'auteur pendant la rédaction de son livre, cherche constamment à lui trouver la fin parfaite. Allison a-t-elle donc été influencée dans la description de son sujet ?
Ah et puis que de fautes, non mais qui a corrigé ce livre ???
Bref, si vous aimez les histoires de course poursuite ET les livres anciens, alors vous pourrez apprécier cet ouvrage. Sinon, il vous fera passer le temps, sans réel plus.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Comment, quand on est passionné par la lecture, ne pas être intrigué et forcément intéressé, fortement titillé par cette couverture insolite, et par ce titre ?
Surtout quand on découvre sur la 4 ème de couverture qu'il ne s'agit pas d'un roman, mais d'une enquête d'une journaliste américaine.
Double voyage donc dans le monde du livre et dans le monde de cette Amérique, dans ce monde un peu (beaucoup) fou des Américains...Pas les américains lecteurs, comme vous et moi, non les américains collectionneurs, investisseurs, fascinés par une vieille couverture, par une édition limitée, par un autographe, fascinés par la possession, la collection, les dollars.
Qu'importe le texte du livre !
La journaliste Allison Hoover Bartlett rencontre en prison John Gilkey, emprisonné pour la nième fois pour vol de livres.
Avec lui, on apprend qu'il ne faut pas confondre livre et lecture, ce sont deux mondes différents. La lecture, chacun de nous sait ce que c'est. le livre est essentiellement pour nous, le support de nos lectures, de nos évasions de nos découvertes.
Mais pour John Gilkey, c'est un objet qui a une autre valeur, un objet qu'on peut acheter quelques cents à un libraire proposant des ouvrages anciens, et revendre quelques semaines après dans une salle des ventes plusieurs milliers de $....parce que le libraire ne savait pas ce qu'il avait dans ses rayons...Le livre devient fascinant, devient un objet pour lequel on traversera le pays, quand il est rare, quand il est dédicacé, quand vous avez entre les mains la première édition y compris d'ouvrages qui ont fait notre jeunesse, comme les premiers Harry Potter...ou nos premiers livres illustrés que nous déchirions parfois quand nous avions 3-4 ans...pourvu que leur jaquette papier soit en bon état, et bien sûr d'origine, pas falsifiée. Nous avons eu de l'or en main.
Ce sont ces livres que Gilkey et d'autres comme lui, débusquent sur Internet, dérobent dans les rayons, amassent dans leurs appartements, ces livres pour lesquels ils sont prêts à tout, pour lesquels ils montent des arnaques, quitte à passer des mois de prison. Alors ils écument les librairies anciennes, les salons professionnels, les salles des ventes, et utilisent tous les stratagèmes possibles pour arriver à leur fin.
Face à eux, des libraires, également passionnés, presque aussi fous qu'eux. Certains connaissent la valeur des ouvrages dans leurs rayons. D'autres beaucoup moins. Certains sont méfiants, d'autres moins. Les plus méfiants s'organisent. L'auteure rencontrera Ken Sanders, Libraire à Salt Lake City et Délégué général de ALAA : Association des libraires de livres anciens d'Amérique...Il organise en utilisant Internet, la chasse des voleurs, la chasse des collectionneurs indélicats, leur identification, permet les échanges d'informations entre eux.
Certains de ces collectionneurs fous accumulent les livres sans les lire...Allison l'auteure, nous raconte que l'un des ces collectionneurs fous, fut découvert, mort, dans son appartement au milieu de 90 tonnes de livres mettant en jeu la structure du bâtiment. Celui-ci pouvait s'écrouler sous ce poids.
D'autres utilisent pour leur trafic ebay "le plus grand receleur de l'univers." ,"... devenu la plus grande entité de revente d'objets volés du monde"... selon l'auteure et Ken Sanders . J'y regarderai à deux fois avant d'y acheter, si je le fais un jour.
Amis lecteurs et voyageurs qui vous rendez aux Etats-Unis, vous aurez forcément des sueurs froides si vous avez acheté une babiole souvenir avec votre carte de crédit...Je ne vous en dis pas plus. Vous apprendrez comment, facilement, on peut utiliser les données de cette carte, à votre insu, anonymement. Ne vous étonnez pas si votre compte est débité frauduleusement plusieurs mois, après votre retour de plusieurs milliers de $, sans possibilité d'identifier votre voleur. En long et en large l'auteure nous l'explique.
Une enquête passionnante et fascinante, dès les premières pages, dans lesquelles nous faisons connaissance avec le "Kräutterbuch" (Herbier) de Hieronymus Bock estimé entre 3 à 5000 $, pesant 6kg, dont la couverture est en chêne recouvert de cuir de porc.
On pense "Oui, mais c'est les Etats-Unis, c'est loin, c'est un autre monde...." et l'auteure nous apprend qu'un français bien sous tous rapports, avec un CV long comme le bras se vit confier en 1841 la mission d'inventaire des manuscrits anciens possédés par les bibliothèques publiques françaises. Jour et nuit il pouvait entrer librement dans ces bibliothèque...il les pilla ! Plus récemment, en 2011 un voleur de livres anciens fut arrêté au Havre en possession de plus de 2000 ouvrages anciens dérobé dans des bibliothèques...Il avait mis 20 ans pour acquérir ces livres..
"L'homme qui aimait...." Non! Ce sont "Les hommes qui aiment.." Ils sont des centaines, tous aussi fous de livres, aussi collectionneurs, autant passionnés par la possession, ou par le fric.
"Partir à l'affût, me documenter, écrire donne un sens à ma vie de la même manière que la traque, la compilation, le référencement donne un sens à celle du collectionneur de livres." écrira l'auteure.
Cette enquête journalistique fouillée et érudite nous ouvre les yeux et nous offre une lecture instructive.
Oui ! le livre ancien est un investissement dont la valeur croît plus rapidement que bien d'autres placements! Alors gardez-les
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Assurément, ce livre restera dans un petit coin de ma tête pendant longtemps!
Allison Hoover Bartlett est une journaliste américaine. Elle écrit pour The New York Times, The Washington Post et le San Francisco Chronicle Magazine. Dans L'homme qui aimait trop les livres, elle retrace le parcours de John Gilkey, un voleur de livres et de documents prolifique qui a volé environ 200 000 $ US de livres et manuscrits rares. Et c'est juste hallucinant! Proche du roman, ce livre qui est en fait un travail journalistique, m'a tenu en haleine du début à la fin. Sa traque du voleur de livre, puis sa rencontre et enfin les interviews de John Gilkey notamment en prison sont juste incroyables. Tour à tour, on s'immerge dans un roman policier, puis psychologique, puis biographique ou tous les trois à la fois!
Beau travail de madame Allison Hoover Bartlett, qui en plus d'un travail journalistique exceptionnel, est une écrivaine de talent. L'homme qui aimait trop les livres est son premier roman. Mais son nom est, à mon avis, à retenir. En tous les cas, si Madame Allison Hoover Bartlett décidait d'écrire un deuxième roman, je me précipiterais dans un librairie préférée pour vite me le procurer!
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"L'homme qui aimait trop les livres" est un ouvrage étonnant, ce n'est pas un roman, cela ressemble plutôt à une longue enquête menée sur le monde des livres rares, et plus particulièrement, sur le voleurs évoluant dans cet univers. Quoique... c'est finalement autant l'histoire d'un arnaqueur, John Gilkey, que celle de l'homme qui le pourchasse, Ken Sanders, un libraire, avec, au milieu, la narratrice. J'ai d'ailleurs trouvé que cette dernière faisait preuve d'une certaine complaisance à l'égard du voleur, ce qu'on peut comprendre puisqu'il est le sujet du livre. Mais qui utilise qui ? Car notre voleur, assez égocentrique et sans scrupules, a soif d'argent, de gloire peut-être aussi, et sa passion pour les livres ne m'a pas totalement convaincu. Comme si ces derniers n'étaient en définitive que de simples objets de collection...On retrouve, à mon sens, un amour des livres beaucoup plus sincère chez les libraires floués par Gilkey. Au final, cela donne un récit plaisant, qui se lit facilement, mais ne décollant jamais véritablement.
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Merci à Babelio et aux éditions Pocket pour ce livre obtenu dans le cadre d'une opération masse critique.
Bienvenue dans le monde des collectionneurs de livres (anciens, rares, premières éditions, .. etc) ! Ce roman (ou plutôt documentaire) basé sur des faits réels raconte, par l'intermédiaire de la journaliste Allison Hoover Bartlett, la vie de John Gilkey : comment il s'y prenait pour dérober des livres, ses motivations et comment un "libraire-détective" a fini par le faire arrêter. Elle nous dévoile également les dessous de l'univers de ces collectionneurs.
Un récit très intéressant qui m'a fait passer un bon moment de lecture.
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Après la découverte du faussaire de Salt Lake City dans les éditions Marchialy, j'ai consulté leur catalogue et c'est cette autre enquête qui m'a passionnée. Nous sommes là aussi dans le monde des collectionneurs, des libraires et des bibliothécaires et bien sûr des livres, cet univers qui a complètement fasciné et entrainé John Gilkey dans la délinquance, superbement bien décrit et documenté par Allisson Hoover Bartlett . Ce livre regorge d'informations que ma curiosité a poussé à faire mes propres recherches sur internet. J'ai découvert aussi des auteurs et des ouvrages inconnus pour moi comme La splendeur des Amberson de Booth Tarkington nommé aussi dans
Les cent meilleurs romans de la Modern Library qui est un des fils conducteurs pour Gilkey à se constituer sa bibliothèque. Je ressent pleinement son addiction des livres à travers la plume de l'auteure et vu la liste des livres a acheter, suite aux nombreuses références littéraires citées, j'ai peur de finir comme Gilkey…
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Peut-être inspiré d'une histoire vrai,
Je ne sais plus si c'est dans, "Des bibliothèques pleines de fantômes" ou "N'espérez pas vous débarrasser des livres" où j'ai lu cette anecdote d'un homme (bien avant le XVIIIe siècle) a volé des milliers d'ouvrages.
Mais "recemment" aussi :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-havre-l-incroyable-butin-du-voleur-de-livres-anciens-06-12-2011-1755277.php
J'ai apprécié la lecture pour les anecdotes, sur les livres anciens, mais pas que, exemple : les 1er éditions d'Harry Potter dont les prix se comptent en millier d'euros!!!!
Sinon l'histoire en elle même est tiré d'une histoire vrai si j'ai bien compris.
30 pages lues le jour de sa sortie sur internet (gratuit) puis un après midi de novembre dans une librairie : 270 pages lues.
Polar basé sur des faits réel, à lire si vous êtes bibliophile, si vous êtes bibliomane, etc...

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Qui n'a pas admiré ces majestueuses bibliothèques que l'on découvre dans les grands classiques du cinéma anglais ou américain, qui posent leurs propriétaires comme appartenant à une certaine élite, celle des intellectuels cultivés, celle des bourgeois amateurs de belles lettres. C'est peut-être ce qui a séduit John Charles Gilkey, né en 1968 aux USA. Ce passionné de livres anciens et de manuscrits en a dérobé pour environ 200 000 dollars, dans des salons du livre, chez des libraires, ou dans des bibliothèques. Son but ? Posséder les livres répertoriés par la liste des 100 meilleurs romans de Modern Librairy. Dans son imaginaire, posséder une belle bibliothèque est le signe d'appartenance à une classe sociale supérieure, et certainement à ses yeux de grande respectabilité.

Pendant quelques années, il a utilisé des reçus de cartes bancaires qu'il avait subtilisé lors de ses courts emplois successifs aux rayons du Saks Fith avenue de San Francisco. Très prudent et futé, il prenait son temps pour utiliser les numéros de comptes ainsi volés. Il agissait par téléphone pour demander les livres qu'il avait repéré sur les sites des grandes librairies spécialisées dans le livre rare.

Allison Hoover Bartlett l'a rencontré. Elle le fait parler et agir sous nos yeux sidérés par tant d'audace et tant de manque de respect pour les libraires qu'il a spoliés pendant des années, et ce apparemment sans aucun scrupule. Comme s'il considérait tout simplement que ces livres lui étaient dus ! On remarque d'ailleurs en lisant les entretiens qu'elle a eu avec John Gilkey qu'il ne lui dévoile certains vols que lorsqu'il sait pertinemment qu'il y a prescription ! Il faut dire qu'il ne volait pas pour spéculer ou pour revendre, mais bien pour garder chez lui tous ces livres exceptionnels.

Face à ce voleur passionné mais bien peu scrupuleux, on trouve donc Ken Sanders, un libraire de Salt Lake City aussi passionné que lui, mais qui tient à préserver son travail et celui de ses collègues libraires en livres anciens comme lui ; il va le traquer sans relâche, mettant en place d'abord un fichier répertoriant quels livres volés et à qui, puis une stratégie pour arriver à le confondre.
Lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/02/19/lhomme-qui-aimait-trop-les-livres-allison-hoover-bartlett/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Ken Sanders est un libraire amoureux des livres anciens, dont il fait le commerce. À une foire aux livres à San Francisco, il aperçoit une figure connue: le voleur de livres John Gilkey, qui est évidemment la bête noire des libraires. Il engage une détective, qui n'y connait rien ni dans le monde des libraires, qui est régit par un code de l'honneur, ni dans celui des livres anciens.
S'en suit une litanie de références d'auteurs et d'anecdotes vécues par les libraires au cours de leur carrière.
Je ne suis absolument pas rentrée dans ce livre, qui ressemble plus à un catalogue de collectionneurs avec les anecdotes en guise d'illustrations. La personne qui me l'a vendu m'a dit « impossible pour toi de e pas aimer » et effectivement j'ai été alléchée par la quatrième de couverture, mais il m'a été impossible de vraiment suivre cette enquête avec passion et j'ai abandonné sa lecture…
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Avec ce livre, je viens de vivre ce que l'on appelle la "déception du titre". Cet ouvrage avait tout pour me plaire : la couv', le sujet et bien entendu le titre !! Si en cette période de confinement, certaines rencontres livresques sont difficiles, la promesse d'une traque haletante n'est à mon sens pas tenue. S'il s'agit bien d'une enquête sur les raisons qui poussent un individu à voler des livres de collection, le style d'écriture et la construction narrative rendent l'ensemble poussif. 130 pages lues en 4 jours, j'ai abandonné.
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