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sur 476 notes
La maison de Soie met en scène Sherlock Holmes dans une aventure inédite que Watson n'aurait pas osé raconter à son époque. Cela commence par une requête d'Edmond Carstairs qui craint pour sa vie. Là pour ma part, j'ai eu un peu de mal à accrocher. le roman met du temps à démarrer. Watson, notre narrateur, baguenaude un peu en chemin et on se demande bien où est le caractère si confidentiel et dangereux. Heureusement, l'aventure finit par démarrer...

Le roman est vraiment bien écrit. On peut dire que Anthony Horowitz recrée parfaitement l'Angleterre de 1890 avec son atmosphère sombre qui n'est pas sans rappeler les décors de Jack l'Eventreur. On retrouve également avec plaisir nos deux héros Sherlock Holmes et Watson, fidèles à eux-mêmes. On surprend toutefois Watson à avoir des considérations et préoccupations qui ne sont pas tout à fait de son époque. Par exemple, la considération qu'il manifeste à l'égard des femmes ou encore à l'égard des orphelins. Cela donne un côté un peu plus humain et moins imaginaire à nos personnages tout en laissant une légère impression d'anachronisme.

Pour l'intrigue, j'ai été un peu déçue. Ce qui caractérise Sherlock Holmes pour moi est d'une part son esprit de déduction et d'autre part le caractère souvent très ingénieux des meurtres ou des procédés utilisés par les criminels. J'ai notamment en tête l'énigme du ruban moucheté. Or ici les procédés utilisés sont très classiques : pièges grossiers, meurtres au couteau. Sherlock Holmes se fait doubler une fois (la mort du jeune garçon) et semble peiner à trouver le ou les raisons des différents crimes, enfin c'est l'impression que donne la narration. La seule trouvaille ingénieuse est celle liée à la soeur d'Edmond. Enfin comme beaucoup d'autres critiques le signalent, on s'attend plus ou moins à la conclusion du roman ainsi qu'au côté sordide qui est révélé. C'est d'ailleurs étonnant que le livre soit publié dans la collection jeunesse vu le sujet traité.

J'étais plutôt impatiente de lire ce livre en fan inconditionnelle de Sherlock Holmes. J'avais également peur d'être déçue car malgré les efforts de différents auteurs pour donner dans le pastiche, Sir Arthur Conan Doyle possède un charme inimitable. Finalement, c'est un avis mitigé. On est forcément plus sévère car Anthony Horowitz s'est attaqué à un monument du roman policier. Il s'en sort toutefois avec honneur, même si pour ma part j'aurais aimé quelque chose de plus ingénieux et plus compliqué. Bonne lecture !
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Londres, 1890. le docteur Watson rend visite à son fidèle ami Sherlock Holmes. Les deux compères vont recevoir la visite d'Edmond Carstairs, qui se dit traqué et craint d'être tué. le lendemain, c'est d'un vol dont ce gentleman est victime. le célèbre détective s'empare alors de l'affaire et nous emmène dans les bas-fonds de Londres. Nous le suivons à travers deux histoires qui, si au début semblent dissociables, vont s'avérer avoir beaucoup en commun.

Les 60 premières pages de ma lecture ont été les plus difficiles mais je pense que c'est parce que le personnage de Holmes rime pour moi avec action et déduction. En effet, l'auteur plante le contexte pendant un bon bout de temps et met en scène une dizaine de personnages qu'il faut démêler les uns des autres en restant bien concentré sur sa lecture. Ce n'est pas la première aventure de Sherlock Holmes que je lis; la quatrième de couverture annonce un nouveau souffle donné au personnage par l'auteur, personnellement ce n'est pas mon avis. Les deux amis sont fidèles à eux-mêmes et le Londres du 19ème est identique à celui que l'on rencontre dans les précédentes histoires. Pour moi ce n'est pas un défaut car je trouve que ce personnage légendaire ne devrait jamais être changé, il est parfait tel quel. Je suis également fascinée par le Dr Watson et sa manière d'idôlatrer sans cesse Sherlock; si cela a pu m'agacer à une ou deux reprises je trouve sa fidélité plutôt touchante au final.

Je dois vous dire qu'avec la couverture je m'attendais à un Sherlock transposé dans un univers jeunesse. Or ce n'est pas du tout le cas, loin de là et de fait je ne conseillerais pas à un adolescent de lire cette aventure car le fin mot de l'histoire est très lugubre, voire même choquant. Mais comme toujours je me fais avoir, je crois avoir deviné et en fait je ne sais rien alors que les indices étaient juste là, sous mes yeux. C'est vraiment ce que j'adore avec Sherlock Holmes, il est si intelligent qu'il en devient réel. Je rêverais de rencontrer ce génie. Mais je m'égare et j'en viens à parler comme le Dr Watson! J'aime beaucoup le fait que ce soit lui le narrateur et que cette fois, il ait enquêté un moment de son côté. J'ai adoré la manière qu'il a de décrire les personnages et de nous en faire découvrir certains, comme le frère de Sherlock en personne.

En bref, j'ai adoré ce roman policier, il m'a donné envie de me replonger dans d'autres aventures du détective.
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A part quelques longueurs qui sont sommes toutes assez biens fondues dans le texte, et qui passent presque inaperçues, on pourrait croire que c'est bien Arthur Conan Doyle qui a écrit ce livre. le modèle d'Anthony Horowitz étant conforme à celui du célèbre écrivain ; c'est toujours le docteur Watson qui raconte l'histoire du détective de Baker Street, et Holmes est toujours fidèle à son éternelle image : sûr de lui, un brin moqueur, cachottier, taciturne, brillant, persévérant malgré les mises en garde.

Mais, chez-moi le plaisir de cette lecture ne s'est pas arrêté là. En effet, et outre le fait de retrouver l'ambiance de Doyle, l'histoire est elle même très intéressante, prenante et déroutante. J'avoue que je suis encore étonnée de voir comment l'auteur a tourné une banale histoire d'oeuvre d'art et de règlement de compte qui se passe aux États-Unis, en une histoire de meurtre et de Maison de soie où trempent plusieurs grands personnages de toute l'Angleterre... Franchement là, c'est vraiment de l'art !

Surtout que ce n'est pas tout ! Dans ce bouquin notre pauvre Holmes va s'en manger plein la tête. Dans ces pages l'auteur ne lui a vraiment pas fait de cadeau ; alors on tremble, on s'inquiète, on se questionne, mais s'est oublié que Holmes est rusé comme un renard... Puis quand enfin, la fin arrive, surprenante en tout point, et que les conclusions des deux histoires sont révélées, celle de la maison de soie s'arrête sur une confession à demi-mot de Watson qui montre un Sherlock Holmes sous un autre jour...

En résumé c'est un livre fort agréable à lire, et je remercie les éditions Hachette et Babelio pour ce partenariat.
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Après un vol de tableaux aux États-Unis où il avait été fait appel à l'agence Pinkerton pour traquer la bande, le propriétaire de la galerie qui est épié par un homme pense qu'il s'agit du dernier survivant de la bande. Il vient demander de l'aide à Sherlock Holmes. Mais celui-ci ne peut rien faire car il ne s'est rien passé. le lendemain la maison d'Edmond Carstairs est cambriolée, le détective se lance dans une enquête qui va prendre un tournant différent quand un petit voyou engagé par Holmes est retrouvé mort un ruban de soie à la main.

Bien qu'écrit par un autre auteur que Conan Doyle le récit se base sur le même schéma, l'histoire est narrée par le Dr Watson et le lecteur ne possède que les faits relatés et non le raisonnement de Holmes. Il faut attendre la fin du roman pour que tout s'éclaircisse

Rien de bien neuf sur des personnages très bien connus.

La plume se veut fluide et analogue à celle du créateur du célèbre détective.

Un excellent roman qui permet de renouer avec un personnage légendaire.
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Je partage avec ma meilleure amie mon amour des policiers. Aussi, c'est avec plaisir que j'ai lu ce roman qu'elle m'a prêté avec la promesse que j'allais passer un bon moment.

En effet, quel plaisir de retrouver Sherlock après tant d'années passées à ronger mon frein en faisant le tour de toutes les adaptations, plus ou moins réussies, de l'emblématique enquêteur un brin sociopathe. Je trouve que Anthony Horowitz se débrouille très bien de ce personnage un tantinet difficile à reproduire.

Cela dit son récit est relativement accès sur notre bon vieux John Watson, ce qui permet à l'auteur de coller au style original tout en évitant de tomber dans la mauvaise copie, car après tout pourquoi John ne serait-il pas devenu un brin autocentré en vieillissant. Ce récit, il l'écrit d'ailleurs plus pour lui même, que pour la postérité puisqu'il sait qu'il ne le publiera pas.

Malgré cela, je me suis surprise à m'y croire véritablement, l'enquête est très bien ficelée et parfaitement glaçante. Bien sûr, cela reste un roman jeunesse, et un adulte habitué aux policiers et au thriller verra quelques petits bouts de fils apparaître tout au long de sa lecture, mais je n'ai trouvé cela que plus plaisant, car ils contribuent à perdre le lecteur en conjectures pas toujours très justes.

Le style est parfaitement adapté au public moderne avec un vocabulaire et une écriture beaucoup plus abordables. Je dirais que ce roman représente une excellente entrée en matière pour les novices qui ne connaissent de Sherlock que les séries télévisées ou les films.
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Difficile d'écrire ce qui ne m'a pas vraiment plu. le roman est plutôt bon, du moins dans la construction de son intrigue. On cherche, on trouve, on cherche encore parce que forcément, ce qu'on trouve en premier est une somme d'enquiquinements.
Pourquoi pas ?
Mais à qui Anthony Horowitz s'adresse-t-il lorsqu'il imagine cette suite aux aventures du bon détective ? Selon le Livre de de Poche, aux lecteurs de 11 ans et plus. Permettez-moi de leur souhaiter bon courage.
Il y a un écart significatif entre cette ambition de "refaire" du Holmes et ce résultat à la fois gentil et trop noir, simpliste et grave. Un public de pré-ado ne lit pas ce type d'intrigues et plus âgés, les lecteurs s'attendent à entrer davantage dans le sujet. Je passe que les abracadabrantes circonstances qui engagent de hauts dignitaires à se salir eux-mêmes les mains - à croire que le larbin n'était pas encore employé à l'époque.
Il y a pourtant du positif à verser : une qualité d'écriture (lire L'île du crâne pour s'en convaincre) et un art indéniable de la mise en scène. L'érudition de l'auteur concernant Conan Doyle parait sans faille, de quoi satisfaire les aficionados de l'oeuvre originale.
A conseiller aux gros lecteurs qui ne s'embarrassent pas de passer quelques bonnes heures à l'époque victorienne. Pour ceux qui auraient envie de se confronter à une belle énigme, cela pourrait être un choix sous forme de pis-aller.
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Anthony Horowitz fait revivre dans ce roman les personnages de Sir Arthur Conan Doyle qui ont régalé des générations de lecteurs.
Watson écrit cette aventure après la mort de Holmes et longtemps après que les faits décrits se soient déroulés pour ne pas révéler un des plus gros scandales de la haute société londonienne.
Le style, la narration, les descriptions, le suspense, tout est conforme à l'original, ce qui fait jubiler le lecteur, ému de retrouver l'univers de son détective fétiche. J'ai été bluffée de voir à quel point le résultat est fidèle au texte de Conan Doyle. On imagine sans problème que l'auteur est lui-même un grand fan et connaît l'univers du célèbre détective sur le bout des doigts.
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Une nouvelle enquête de Sherlock mais sans Conan Doyle!

Watson est vieux , son ami Sherlock est mort. Watson veut raconter une dernière enquête, une enquête tellement secrète qu'il n'était pas possible de la raconter avant...

Alors que sa femme Mary est en déplacement, Watson rejoint Sherlock qu'il n'a pas vu depuis longtemps. A peine arrivé , un homme débarque chez Sherlock pour lui raconter qu'il a peur d'un homme qui le poursuit depuis quelques jours. Sherlock est intéressé par cette affaire et se lance dans l'aventure accompagné de ce cher Watson.

Pour obtenir plus d'informations, il utilise comme toujours, son armée d'enfants. Ceux-ci, efficaces surveillent de près et apportent des renseignements. Hors, un enfant Ross est retrouvé torturé à mort peu de temps après.
Sherlock est près à tout pour retrouver le ou les assassins de l'enfant car il se sent responsable...

Une enquête haletante, où l'on voit Sherlock en mauvaise posture , un Watson à l'amitié toujours infaillible, des milieux chics et huppés se vautrer dans des actes répugnants, la pauvreté et les bas-fonds de Londres en décor font de ce roman un excellent Sherlock , Doyle n'aurait pas fait mieux!
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Un bon rythme, une enquête surprenante qu'on ne veut pas lâcher, des personnages qu'on a plaisir à retrouver.
Il est toujours intéressant de naviguer des bas fonds de Londres à la haute société "bien" pensante, "bien" agissante et surtout très puissante.

Mais je ne suis pas sure que Sir Doyle aurait abordé ce type de sujet.
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Une oeuvre de commande,qui ne s'en tire pas si mal finalement. Les ingrédients chers aux romans de Conan Doyle sont bien là: la fidélité de ce brave Watson, l'admiration de Lestrade, les déguisements improbables de Holmes qui parvient encore et toujours à tromper le cher docteur (à se demander si John Watson ne devrait pas manger plus de carotte, consulter un ophtalmo... enfin faire quelque chose pour sa vue...), les méchants très méchants, les pièges diaboliques et les rebondissements improbables.
Le charme des romans de sherlock Holmes est bien là: l'atmosphère victorienne, le brouillard de Londres et son aura de mystère.... Certes, il n'y a pas de grande surprise, on devine la chute relativement vite et certes, la narration est assez linéaire, néanmoins il se dégage de ses pages un charme un peu désuet et je trouve que c'est finalement un bel hommage à l'ouvre de Sir Arthur Conan Doyle.
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