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sur 1866 notes
L'été, chez les Cazalet, c'est en famille qu'on le passe. L'occasion pour tous de se retrouver dans la maison de maître « Home Place » du Sussex en Angleterre. Devenue depuis peu la résidence principale de William et Kitty Cazalet, « Home Place » compte une quinzaine d'employés (cuisinières, femme de chambres, bonnes, femmes de ménages, jardinier, chauffeur, garçon d'écurie). Ils sont en pleine effervescence avant l'arrivée des quatre enfants (Hugh, Edward, Rachel et Rupert), de leur moitié et enfants respectifs, soit pas moins de dix-sept personnes invitées à demeure. Seulement l'Histoire avec un grand H pointe le bout de son nez en ces années 1937 et 1938. L'annonce d'une guerre se précise l'été 1938, l'incertitude s'installe et chaque personnage pressent que cette tranquillité va vaciller.
Lire ce premier tome d'une série de cinq, c'est comme entrer dans une famille. Ça demande du temps d'apprendre à en connaître chaque membre, de se familiariser avec « Home Place » et sa campagne environnante. Mais une fois que tout ceci est mis en place et que la famille et les lieux vous ont acceptés, quel bonheur de suivre leur quotidien. Il faut dire que l'écriture est belle et fluide, les descriptions des multiples personnages sont toutes soignées et dévoilées au fil de la lecture. Ils ne demandent qu'à se déployer. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ces vacances familiales où il fait bon vivre malgré les tracas et secrets de chacun. Si j'ai été surprise par le comportement de certains, j'ai finalement eu un faible pour Hugh et Polly. Rachel est sans contestation, de par son altruisme, la plus attachante.
J'espère que le tome 2 « A rude épreuve » confortera cette première lecture car ma curiosité a été attisée. Ce premier tome est, me semble-t-il, surtout une présentation des dix-sept personnages que compte la famille Cazalet. Elizabeth Jane Howard a visiblement envie de nous conter le destin de chacun d'entre eux, sinon pourquoi leur donner à tous une vraie profondeur et une vraie personnalité ? Quelle promesse !
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Pour résumer en quelques mots : ce livre m'a fait penser à du Comtesse de Ségur mais pour adultes, dégagé du fatras moralisateur catholique, et transposé dans un univers ô so British de la bonne société anglaise à l'aube de la seconde guerre mondiale.
Il n'est pas évident d'entrer dans ce bouquin, le départ a été laborieux, car au début il ne s'y passe pas grand-chose : on y suit la vie des nombreux (un conseil : avant de vous lancer dans la lecture, étudiez par coeur l'arbre généalogique en début de bouquin, cela vous évitera de pester ensuite) membres de la famille Cazalet, qui vivent à Londres mais se rassemblent l'été dans le Sussex autour du patriarche, le Brig, et de la matriarche, la Duche. Ca grouille d'enfants, d'adultes et de domestiques, ces derniers ne retenant que fort modérément l'attention de l'auteure, fidèle en cela à la tradition aristo-bourgeoise britannique qui n'a jamais fait l'expérience d'une révolution.
Donc au début il ne se passe pas grand-chose mais ce qui a retenu mon attention, outre cette curieuse ressemblance que je trouvais avec la Comtesse de Ségur, c'est la description de tous ces menus détails de la vie quotidienne de l'époque qui rendent la narration finalement assez vivante. Ensuite, le bruit de bottes s'amplifiant du côté de l'Allemagne hitlérienne, l'histoire décolle derrière la multitude des petites histoires. Alors il y a les bêtises et les rêves des enfants, les vicissitudes et turpitudes des adultes et le désepoir mêlé d'incrédulité de ceux qui ont connu la première guerre et voient se profiler la seconde...
Je donnerais quatre étoiles une fois entré dans le bouquin mais vu le caractère pour moi poussif du décollage, je me limiterai à trois et demi. Néanmoins je suis désormais accrochée et me suis immédiatement lancée dans la lecture du second tome, actuellement disponible uniquement en anglais (mais la version française devrait sortir prochainement).
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J'ai eu bien du mal à laisser les Cazalet et leur cocon familial, Home Place, niché dans le Sussex.
« Etés anglais » est un roman choral, dont la psychologie des personnages, très ciselée, se mêle au ton de chacun d'entre eux. Qu'ils soient enfant, adulte, femme ou homme, matriarche aristo, cuisinière, gouvernante.
Les voix se croisent, s'entremêlent, brodent un canevas d'émotions, de pensées, de secrets, de regrets. La narration est incroyablement maîtrisée et nous plonge tête la première dans l'Angleterre de la fin des années 30, encore marquée par le premier conflit mondial, et qui se prépare pourtant déjà à celui qui se profile.
Ce roman est le premier tome d'une saga familiale incroyablement humaine, acide et impitoyable. So british, avec une pointe de Downton Abbey pour les nostalgiques. Et idéale pour l'été. Non pas que ce soit un récit léger, vraiment pas. Non pas que ce soit vraiment un « feel good » qu'on garde pour la plage. Mais juste parce que vous aurez envie de passer un bout de vacances avec cette ribambelle de cousins et cousines, pleins d'humour et de sarcasmes.
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Un petit résumé de l'intrigue en quelques mots : nous sommes en 1937, en Angleterre, et l'autrice nous entraîne sur les pas des Cazalet, une famille bourgeoise, menée par le patriarche, William Cazalet, sa femme, leurs trois fils sans oublier les belles-filles et les petits enfants.

Nous suivons les crises de couple, l'usure et l'adultère des parents, les chamailleries des enfants et les adolescents qui veulent être traités comme des grands.

Tous se retrouvent pour l'été dans la demeure familiale alors que le contexte international s'assombrit et que la perspective d'une nouvelle guerre semble de moins en moins impossible.

Ce roman, premier tome d'une saga, me laisse sur une impression plutôt mitigée.

Côté positif, la psychologie fine et très pertinente de la multitude de personnages, notamment féminins. Cette vraisemblance donne une grande force au récit, lui donne un côté vivant et crédible.

Les thèmes traités, plutôt centrés sur la sphère intime, sont très intéressants : la maternité à une l'époque où la contraception est davantage un bricolage qu'autre chose, l'éducation des enfants, les traumatismes de la première guerre mondiale ou encore les relations familiales.

Mais, et cela reste pour moi, le bémol principal de l'histoire, le livre m'a paru d'une longueur démesurée. Je ne reproche pas à ce roman le manque d'action et de rebondissements, ce qui en soit ne me dérange pas du tout, mais j'ai trouvé quand même que le rythme était beaucoup trop étiré.

J'ai souvent compté les pages restantes avant la fin de ma lecture ce qui n'est, vous en conviendrez, jamais bon signe.

Du coup, mon coeur de lectrice hésite à se laisser tenter par la suite des aventures de cette famille Cazalet.
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Un premier tome réjouissant où l'on plonge dans l'univers bourgeois de la famille Cazalet qui se retrouve dans la maison de famille pour l'été. Entre secret d'adolescence, amour, travail, joie de l'enfance et péripétie de la vie, le temps s'écoule à la veille de la seconde guerre mondiale.
On s'attache aux personnages, entre deux tasses de thé, on suit l'intrigue avec délice.
Une bonne saga anglaise. Vivement la suite.
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Le lecteur se régale des aventures des membres de la famille Cazalet, des frasques des enfants, des aventures financières et sentimentales des parents, des tensions entre père et fils, entre frères, entre amants... Ce roman se lit avec une indolence délicieuse, se savoure lentement (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/06/27/etes-anglais-elizabeth-jane-howard/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Parue au printemps, voilà le début d'une saga familiale prometteuse ; en tout cas à lire les articles dithyrambiques, qui inondent la presse.
Le parfait pavé de l'été donc…

Nous sommes en 1937 à Londres et nous suivons une riche famille bourgeoise anglaise composée des parents, de deux fils tous deux revenus de la Grande guerre ″abîmés ″, de leurs épouses aux antipodes l'une de l'autres, d'une fille, la célibataire et bâton de vieillesse des parents, et d'un cadet, veuf et remarié. Chacun des fils ayant respectivement trois, trois et deux enfants.

C'est une famille élargie qui se réuni chaque été dans la propriété familiale, à la campagne, accompagnée, comme il se doit dans ce milieu, d'une partie des domestiques ; durant deux étés, en 1937, et 1938, alors que la seconde guerre mondiale se fait de plus en plus évidente, devant la montée du nazisme en Allemagne.

Il ne se passe finalement pas grand-chose au sein de cette famille, si ce n'est les mille et uns petits riens qui font la vie et montrent au lecteur les us et coutumes de la bourgeoisie anglaise en ce temps-là.

Je reconnais volontiers que l'auteur campe très bien ses personnages, avec plus d'intérêt de ma part pour les adultes que pour les enfants. En revanche, les étés dans le Sussex n'ont rien de rock'n roll ! Autrement dit il m'a manqué un peu de dynamisme. Les personnages étant très cul-serré (normal pour l'époque me direz-vous), cela manquait aussi de croustillant ; J'en attendais du côté de Rachel…manque de chance bien trop sage, bien trop chaste…. Bref, le tout manquait de rythme, et de rebondissements !

Les interactions entre bourgeoisie et domestique n'ont pas été à mon sens suffisamment développées.

L'autre sujet marquant concerne la menace d'une nouvelle guerre. Alors que la génération des parents semble épargnée d'y retourner, la jeune génération se pose des questions, s'inquiète…. A la campagne, on se prépare.

Sans les avoir lus auparavant, la 4ème de couverture ne comptait pas moins de sept éloges différents ; alors forcément, en démarrant ce livre, mes attentes étaient grandes. D'une certaine façon, je rêvais, d'une saga dans laquelle je pouvais me plonger en oubliant ce qui m'entoure. Sans y trouver du déplaisir, je m'y suis tout même suffisamment ennuyée pour ne pas avoir, pour le moment, l'envie de poursuivre avec le second volet à paraitre à l'automne prochain.


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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J'avais lu nombre d'excellentes critiques sur ce roman, plusieurs membres de mon club de lecture étaient conquises et suivaient avec délectation la saga des Cazalet.

J'ai donc fini par le lire !

Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal au début à accrocher à l'histoire, j'ai presque été tentée d'abandonner.

Mais finalement, je me suis attachée aux personnages et à l'histoire de cette famille que l'on découvre à l'été 1937.

Les portraits psychologiques sont fouillés et montrent au lecteur la palette des caractères qui composent cette famille très riche vivant leurs derniers étés d'insouciance avant que n'éclate la Seconde Guerre Mondiale.
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J'ai adoré ce livre ! Je l'ai littéralement dévoré ! Il y a tous les ingrédients pour me faire adhérer au récit : des personnages attachants qui ne cessent de se développer et des histoires mêlées à L Histoire.

Etés anglais, premier tome de la saga des Cazalet, commence durant l'été (of course) 1937 où la famille Cazalet se retrouve à Home Place dans le Sussex. Famille nombreuse très riche, on retrouve ici trois générations qui se retrouvent le temps de l'été. On entre alors dans l'intimité de nos personnages grâce à la polyphonie donnée par Elizabeth Jane Howard. On les aime, on s'attendrit, on est triste avec eux, on est frappé d'horreur... bref le pari est réussi ! On est comme un membre fantôme de cette famille !

La toile de fonds historique est par ailleurs passionnante. Effectivement, on s'approche de manière fatidique de la Seconde Guerre Mondiale et il est très intéressant de voir comment les membres de la famille s'approprient cette actualité.

Bref, vivement l'été anglais suivant !



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C'est un pavé ! Longues pages, taille réduite de police, 600pages....difficile d'être toujours concentrée surtout que les personnages sont nombreux. On imagine tous les films sur l'aristocratie britannique, comme notamment dans DOWNTOWN ABBEY.
Après c'est suffisamment bien écrit pour que justement les images s'imposent.
Trilogie donc j'attaque le second. le troisième vient de sortir . Poursuivrais-je?
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