AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 1329 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Allez … Un petit résumé ? Dans l'Angleterre du XVIIème siècle, un saltimbanque que tout le monde appelle par son sobriquet fait particulièrement sensation : l'Homme qui Rit. En effet, son visage a été transformé et remodelé dans sa prime enfance pour qu'un sinistre rictus laboure son visage d'une oreille à une autre. Sa vue inspire un sentiment étrange entre le dégoût et l'attirance. Et avec un tel faciès, on ne peut devenir qu'un phénomène de foire et au mieux un saltimbanque. Autour de lui gravitent également Ursus le chef de troupe et Dea, jeune femme aveugle ainsi que le loup Homo. Les personnages sont en place, maintenant laissez-faire Hugo pour vous amener dans une histoire riche aux multiples rebondissements …
A lire L'homme qui rit, j'ai eu l'impression d'avoir une lecture en technicolor. En effet, à l'instar des plus grands westerns, Hugo nous régale de descriptions en plan large de paysages de lande sous la lune, de mer déchaînée, de dédales de rues de Londres… de longs paragraphes et même des chapitres y sont consacrés et donc dépourvus de toute action. Loin de nuire à la narration, ces longs passages descriptifs permettent au lecteur de s'imprégner au mieux de l'atmosphère et de savourer d'autant plus le feu de l'action qui suit. Car il y a de l'action, apportant son lot de rebondissement. Mais ses plus belles envolées lyriques, c'est bien dans la critique sociale que Hugo la déploie. On se délecte à égrener ce collier aux perles belles et brillantes de citations, c'est un vrai régal !
A conseiller sans restriction, surtout les deux premières parties particulièrement époustouflantes relatant la fuite dans la lande en neige et le naufrage dans une mer déchaînée.
Commenter  J’apprécie          113
Dès les premières pages, j'ai été chamboulée par la poésie des descriptions. La rencontre avec Ursus et Homo fut juste sublime et m'apporta dès les premières pages cette réconfortante sensation de plonger à nouveau dans un roman d'exception.
Par la suite, chapitre après chapitre se déroule un ouvrage grandiose, parfois grandiloquent certes mais extraordinaire. Car, au-delà de l'intrigue résumée, avec Hugo, tout est prétexte à digressions qui viennent servir l'histoire. Ainsi, outre le fait qu'il prend son temps pour poser le cadre et développer ses personnages, il sublime également la nature et ses affres, ses beautés et ses violences tout en exaltant en parallèle l'intériorité des personnages, les émotions et les dilemmes qui les traversent. le récit s'ouvre sur les pièges de la mer, de la neige et de la nuit avant de raconter ceux – cruels et révoltants – des hommes. Oreilles bouchées et coeurs fermés.
Au coeur des injustices, des pauses, à l'instar de la rencontre poignante d'Ursus et des enfants Gwynplaine et Dea. Misanthropie bougonne immédiatement emplie de tendresse. Après le silence au milieu des éléments, un dialogue, un échange. Après la solitude, des âmes qui se trouvent et s'adoptent.
Ce quatuor est tout simplement magnifique. Autant j'avais bien souvent entendu parler de Gwynplaine et Dea, autant j'ai pu découvrir – et quelle rencontre ! – Ursus et Homo. S'ils sont souvent archétypes, ils sont aussi sincérité, poésie et émotion. La luminosité protectrice de Dea, les tirades d'Ursus et ses marmonnements attendris, la présence réconfortante d'Homo, Gwynplaine tiraillé, tenté, furieux, majestueux…

Retrouver la verve d'Hugo fut à nouveau un plaisir immense et jamais démenti. Sa plume, précise, foisonnante, éclatante, érudite, recherche constante d'un vocabulaire parfait. Ses portraits tout de vie, d'images, de fureur et d'émotions. Ses parenthèses, ses développements d'une richesse inouïe. Son intelligence, qui va bien au-delà des références historiques, mythologiques, bibliques que je ne peux prétendre toutes saisir. Ses apostrophes au lecteur. Ses touches d'ironie qui critiquent une société, une injustice, ce cynisme s'opposant aux personnages romantiques et idéalistes.

Hugo, à travers ses protagonistes, dénonce la roulette du pouvoir, la justice dévoyée, la peur des petits constamment écrasés, l'oisiveté immorale de l'aristocratie, le gouffre entre ceux qui ont tous et ceux qui ne sont rien. En ces temps d'instabilité politique où l'Angleterre oscille entre république et monarchie, Gwynplaine affute son esprit critique, constate les inégalités et la toute-puissance écoeurante des lords jusqu'à cet aboutissement : un discours déchirant et éclairant, criant de vérité. de là un drame : l'impossibilité pour cette voix sensible, intelligente et raisonnable de se faire entendre à travers son masque de chair.
À l'instar de Notre-Dame de Paris, Hugo interroge : qui sont les véritables monstres ? Question rhétorique, me direz-vous… Josiane et Barkilphedro – dont je ne dirai rien pour vous laisser le plaisir de la découverte – m'auront marquée à l'image d'un Javert ou d'un Frollo…

Certes, l'on se demanderait presque parfois si l'intrigue avance dans ce roman bavard et dense (où l'abondance de mots semble tenter de s'affranchir des frontières des mots et donner à ressentir le caractère vaporeux et fourmillant de la pensée), intimidant plaidoyer politique. Et pourtant, oui. Car cette histoire superbe est une plongée dans une société, dans les classes sociales qui dessinaient l'Angleterre des XVII-XVIIIe siècles ainsi que dans des destinées individuelles magnifiques. Une plongée dans la misère, l'inhumanité, le sordide et, malgré tout, l'espoir. Encore une fois, Hugo, perpétuel virtuose, m'a transportée et bouleversée, c'est un souffle puissant, à la fois magistral et déchirant. Je suis émerveillée et éblouie, que dire de plus.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          100
L'un des romans de Victor Hugo le moins connu, et pourtant...
Je suis une fan absolue de ce livre que j'ai lu déjà plusieurs fois. Chaque fois de nouvelles subtilités, des implications que je n'avais pas vues, une compréhension de certains passages différente de la première fois, comme si une révélation m'apparaissait. Hugo écrit ici une véritable encyclopédie, une espèce de dictionnaire raconté. Et ce sombre constat de départ : un homme défiguré, contraint de sourire toujours, tout le temps. Cet extérieur en désaccord avec son intérieur. Et Déa, la belle Déa, qui aveugle le voit. le voit vraiment, tel qu'il est, sans ce sourire figé qu'on lui a assigné à la naissance. Ce roman est une perle, long et parfois compliqué à assimiler, mais tellement beau. Je ne peux que le recommander à tous les amoureux de l'oeuvre de Victor Hugo.
Commenter  J’apprécie          106
Quand les âmes sombrent.
Aborder l'austère monument hugolien par L'Homme qui rit peut paraître audacieux quand le lecteur est en mesure de se noyer avant d'en avoir terminé avec les 838 pages, plus exactement 717 pages si on ne conserve que le texte intégral et que l'on met de côté l'introduction, l'avertissement et le dossier en fin de volume. En revanche, les notes enrichissent utilement le texte mais il faut d'abord écouter ce que dit la « bouche d'ombre » : « Ursus et Homo étaient liés d'une amitié étroite. Ursus était un homme, Homo était un loup. » Voilà comment la folie hugolienne commence, par un contre-pied, l'homme a un nom de bête et inversement car Homo hominis lupus (« L'homme est un loup pour l'homme ») selon Plaute, commenté par Erasme, développé par Bacon et Hobbes. L'érudition de Victor Hugo est ahurissante. Elle infuse la moindre phrase. La richesse du vocabulaire est prodigieuse. Elle étourdit aussi et peut donner la nausée par gavage. Il faut s'accommoder. le lecteur en perd son latin alors que l'intrigue peine à se mettre en place mais est-ce si important ? D'abord Hugo consacre le premier chapitre à Ursus puis aux comprachicos, sinistres kidnappeurs, mutilant et vendant les enfants. le livre premier débute enfin après plus de trente pages introductives avec le débarquement dans la nuit d'un enfant hagard à la pointe sud de Portland, dans les Îles britanniques. Même dans la description d'une errance hallucinée, l'auteur ne peut s'empêcher de commenter, renchérir, digresser. le lecteur subit le verbe hugolien, déversoir magmatique, logorrhée incantatoire que des visions du sublime et de l'invisible transpercent et transcendent. Hugo se veut romancier, homme de théâtre, peut-être philosophe, il est avant tout poète visionnaire. Son écriture est baroque tant le mouvement est exagéré, alenti pour être mieux capté, décrit, surchargé jusqu'à l'outrance. La pompe hugolienne aspire à la grandeur en s'appuyant sur le monstrueux et l'effroi. Comme l'écrit l'auteur dans « William Shakespeare : « Tout homme a en lui son Patmos [île grecque où saint Jean rédigea « L'Apocalypse »] cet effrayant promontoire de la pensée d'où l'on aperçoit les ténèbres ». L'oeil de Victor embrasse les ténèbres fracassantes et l'opiniâtreté de la vie chétive depuis l'isthme de Portland. Dans la première partie, Gwynplaine, enfant hagard de dix ans, au visage mutilé, est laissé sur le rivage de Portland par des marchands d'enfants. Alors qu'il tente de rejoindre la ville portuaire, il doit affronter la nuit, la neige et la mort. Quant aux comprachicos responsables de sa difformité, ils prennent la mer déchaînée et sombrent corps et âmes. Juste avant leur engloutissement, ils consentent à faire les aveux de leurs crimes glissés dans une bouteille jetée à la mer. A proximité d'un gibet, l'enfant découvre le cadavre d'une femme portant encore contre son sein un bébé toujours vivant. Gwynplaine prend le bébé et atteint finalement Portland dont toutes les portes demeurent closes à l'exception de la roulotte d'Ursus qui les accueille in extremis. Au matin, Ursus découvre la mutilation de Gwynplaine et la cécité du nourrisson. Ursus adopte les deux enfants abandonnés. Il leur inculque ses vastes connaissances et monte un spectacle itinérant qui finit, au fil des années, par rencontrer le succès et attiser les jalousies. Gwynplaine devient l'objet de convoitises. La tragédie est en marche.
Hugo englue le temps dans sa logorrhée, enclot l'espace dans la Green Box, la roulotte des saltimbanques, dans la nuit d'hiver, les cachots souterrains, les palais fermés, isole et esseule ses personnages, marie les contraires, accumule les contraintes, exacerbe les contritions. le rire plaqué est un masque réversible selon les humeurs. Il peut contredire la teneur d'un propos au grand dam de Gwynplaine. L'amour est un don, invisible, perceptible au-delà des yeux, par la vibration de l'être. Dea, ignorant sa face monstrueuse, aime l'âme de Gwynplaine. L'homme qui rit adore Dea mais l'amour platonique est mis à mal par le désir charnel et la soif de reconnaissance. Si « L'homme qui rit » n'est pas une lecture facile, elle n'en demeure pas moins prenante et inoubliable.
« le difforme est l'envers du sublime ».
Commenter  J’apprécie          90
Victor, arrête ! Tu nous tournes et nous retournes, nous fais rire puis nous fait pleurer, tu nous étonnes, nous effraie, nous chamboule de partout ; quand tu tiens un effet, tu ne le lâches plus.
Par exemple : comment ces deux être les plus misérables de la terre, Gwynplaine et Dea, ces deux enfants orphelins, infirmes et pauvres, recueilli par un "sans domicile fixe", comment ils sont, finalement... les plus heureux de la terre ; comment c'est décrit, expliqué, ressassé, tambouriné, etc.
Arrête, Victor, arrête ! On n'en peut plus ! On a compris ! Pouce !
Bref, j'adore. J'en redemande.
Il n'y avait pas le cinéma ? Il y avait Victor !
Et ces si horribles aristocrates (brr, qu'ils sont horribles, méchants, pervers, avide de lucre et de luxure, bouh) , et ces pauvres si purs (ouh, là là, quels anges délicats, dévoués, courageux, désintéressés, prêts à tous les sacrifice, etc.).
Et cette dénonciation des lords au parlement ! Quelle révolte, quel souffle !

Des enfants comme héros, démarrant avec les pires handicaps, confrontés aux pires situations, personnelles, sociales, qui trouvent en eux-mêmes mais aussi dans l'aide d'autres misérables comme eux, les ressources d'affronter le monde, voire, le monde des puissants absolus => roman d'aventures extraordinaire, initiatique.

La description minutieuse d'un état social divisé en super oppresseurs et super opprimés => roman érudit, social et politique.

Des intrigues et des rebondissements dans tous les sens => roman à suspens

Aurais-je pu l'apprécier, enfant ?
Est-ce que cela peut concurrencer la play-station, à l'attention de nos chères têtes blondes ? A tester.

Je ne sais pas s'il faut avoir une âme d'enfant pour l'avoir ressenti, mais c'est comme si Victor Hugo, en m'assenant cette histoire, m'avait joué un bon tour.
Et j'en suis ravie.
Commenter  J’apprécie          92
Ce livre laissera une cicatrice telle celle sur le visage de ce petit garçon, Gwynplaine, au destin incroyable dont on va suivre la vie.
Et ce sera une cicatrice magnifique.
Je n'ai pas eu l'impression de lire une histoire, j'ai plutôt lu, entendu, suivi Victor Hugo me raconter une vie, ou plutôt la vie.

Ce style unique, avec des phrases longues, adoucies de virgules, rythmées de verbes et emplies de descriptions profondes, systématiquement très claires et parfaitement posées, donne un relief de descriptifs actifs à cette vie décrite d'un enfant à qui tout ne devait pas sourire, encore moins sa vie, dans les sphères aristocratiques britanniques du XIXe siècle. (si tu me lis à voix haute, respire ici)

Je ne pense pas avoir déjà autant surligné de phrases ni passages (96 !) dans un même livre, aussi long soit-il. J'aurais pu, et même voulu, tout relever pour me souvenir ; je me suis restreint par pur bon sens car si tout est surligné, rien ne ressort vraiment. Alors même que tout est juste, tombe sous le sens, me fait réagir, tressaillir, sourire, rire, frémir. Chaque mot se lit pile comme il faut, de manière inattendue, systématiquement. Comme un peintre dont on pense que la toile est terminée, parfaite, et qu'il ajoute un trait sublimant alors encore plus le tout. On pense au chef d'oeuvre, et il brille encore plus avec ce trait singulier, cette ombre subtile, ce mot supplémentaire qui nous semblait superflu et qui, au final, donne à toucher du doigt la nature-même d'un génie.
Car c'est du génie. J'en frissonne encore et j'ai déjà lu quelques livres par ailleurs pour espérer avoir un minimum de crédibilité dans mon ressenti qui pourrait paraître excessif. Les plaidoyers de Gwynplaine t'en confirmeront la nature.

L'histoire, un très jeune marin devenu saltimbanque, amoureux de la vie alors que cette dernière devait lui être insupportable, et on embarque pour une aventure sur mer et sur terre racontée sous forme d'une immense poésie douce et acide à la fois. Un reportage, un conte philosophique, une pièce de théâtre aux messages - souvent d'amour - d'une douce force surpuissante. Un mélange de genres et de styles déroutant ; mais l'oeuvre entière l'étant, j'ai obtenu bien plus que ce que je m'étais imaginé trouver.

Un naufrage épouvantable et salvateur.
Un spectacle dont on ne saura rien sauf qu'il mélange les genres et jusqu'à ce qu'il dérange les autorités.
Et l'amour qui débarque. Inaccessible. Immensément fort.
Des chapitres entiers qui déclarent une flamme, décrivent une tempête, déciment un arbre généalogique...
Des messages forts, depuis une Angleterre dont on sent pour Hugo qu'elle est le point d'appui de sa critique du pouvoir des héritages.

Que j'aimerais savoir décrire la vie et l'amour comme Victor Hugo. C'est purement beau.

On y parle famille, aristocratie, amour, traîtrise, business, amitié, religion, médecine, philosophie, revanche sur les affres de la vie, voire parfois tourné en vaudeville...
Impossible à résumer, et même si ça l'était je m'y refuserais pour t'obliger à le lire. Tant pis pour toi, fonce !

Un 10/10 dans mon échelle de goût, alors même que je me demande comment j'ose placer le maître incontesté des mots et des idées sur un banal échelon de mes misérables goûts... ('misérables'... Tu l'as ? ok... oui, je sais, cet avis ne laissera pas de cicatrices en toi, lui. Mais lis ce livre, c'est tout ce que je te conseille, pour toi ! Lis du Victor Hugo, pour la vie, ou au moins savoir comment parler d'amour)
Commenter  J’apprécie          80
Avec L'Homme qui rit, Victor Hugo signe un drame historique aussi envoûtant que déconcertant. A mi-chemin entre le gothique, le romantique et le roman noir, ce livre a quelque chose de profondément fascinant. On ne peut que tomber sous le charme de ces personnages à l'intensité dramatique remarquable que sont Gwynplaine, Dea, Ursus et même Homo. Tous les quatre sont plongés dans un monde qui ne veut pas d'eux, et de cette équation irréconciliable surgit tout le tragique de leur destin.
La grande force de ce romain est avant tout le fait qu'il soit conçu avant tout pour le lecteur, qui se voit plongé au coeur des atermoiements des personnages et mis face à toutes les contradictions que ces pages renferment. Car au-delà de la simplicité apparente de son intrigue, se cache quantité de faux-semblants. Tout, ici, est contradictoire, antithétique. Tout s'oppose. Tout est disproportionné.
A travers tous les paradoxes que ce roman renferme, Hugo n'a d'autre objectif que celui-là : faire réfléchir son lecteur sur le despotisme monarchique et aristocratique, sur la misère, et sur la justice. Bref sur la condition humaine.
Un roman sans doute relativement méconnu, mais qui gagnerait à être (re)découvert, encore et encore.
Lien : https://mon-imaginarium.wixs..
Commenter  J’apprécie          82
Un pur chef d'oeuvre, un livre comme on en lit un tous les 10 ans. Cest une merveille d'écriture et une histoire incroyable. J'avais déjà été subjugué par Les Travailleurs de la Mer, mais je crois que ce roman est encore au dessus.
On se délecte des personnages, Ursus et Homo, Dea la petite fille devenue grande et belle, sauvée toute petite par celui qui deviendra Gwynplaine dont elle tombe éperdument amoureuse, et Gwynplaine enfin, le garcon mutilé par les comprachicos. Son destin est inimaginable, d'abord bateleur avant de devenir Lord d'Angleterre , et de réaliser finalement au moment de le perdre, qu'il avait son bonheur devant les yeux. Hugo est décidément méconnu pour ses romans, il est pourtant un maître du genre.
Commenter  J’apprécie          80
Victor Hugo n'est jamais plus à l'aise que dans le grandiose, le gigantesque, le superbe, le foisonnant, le débordant, .....
Chaque page apporte son lot d'informations sur les lords anglais, sur la philosophie sociale, sur la beauté de l'amour, sur la force de la nature, à chaque page on trouve une formule, un morceau de bravoure, une réflexion profonde, une dissertation, un portrait, ...
Quel plaisir de lecture, même quand Victor en fait trop ...
Commenter  J’apprécie          80
Il n'y a pas d'adjectifs assez poignants pour qualifier ce livre qui m'a fait vibrer tout a long de ses pages pleines d'émotions diverses. On rencontre Gwynplaine, un enfant maltraité par les Compachicos et affublé d'un mystérieux sourire qui fait rire les gens, Déa, une jeune fille aveugle et sensible recueillie par Gwynplaine au cours d'une nuit de tempête, Ursus et Homo, un vieil homme et son loup qui ont adoptés les deux enfants dans leur charrette , La Duchesse Josianne, demi-soeur de la reine, une femme diabolique, précieuse mais très belle... Des descriptions à couper le souffle, des personnages représentant tous les mauvaises facettes des humains, un dénouement poignant. Je vous avertis, ce livre ne sortira jamais de votre esprit.
Un classique assez méconnu de Hugo adapté au cinéma qui mérite d'être lu autant que Les Misérables ou Notre-Dame de Paris. À lire!
Commenter  J’apprécie          70





Lecteurs (5510) Voir plus



Quiz Voir plus

Victor Hugo (niveau facile)

Lequel de ces livres n'est pas de Victor Hugo ?

Les Misérables
Notre-Dame de Paris
Germinal
Les Contemplations

10 questions
1244 lecteurs ont répondu
Thème : Victor HugoCréer un quiz sur ce livre

{* *}