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Une oeuvre dont je rédige la critique plus de 30 ans après l'avoir lu et qui m'a laissé un souvenir totalement impérissable.

On est là dans un monument de la littérature française, un chef d'oeuvre fascinant. le seul livre à ce jour que j'ai lu jusqu'au bout de la nuit, sans même m'en rendre compte. le seul livre à ce jour pour lequel j'ai "sacrifié" mes activités quotidiennes.

Quand on s'imprègne de chaque mot, de chaque moment, de chaque respiration… Que dire de plus?
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C'est la vie et c'est la mort qui soufflent sur les ruines d'un pays en mutation. Quoi ! En mutation ? En révolution, plutôt, la grande, l'immortelle Révolution de 1789. 1793, c'est l'année terrible parmi les années terribles, celle de l'exécution de Louis XVI, celle des guerres de Vendée, celle de l'instauration de la Terreur. Dans la tempête politique et dans le fracas des armes, Victor Hugo concentre son récit autour de trois personnages, symboles vivants de la Révolution qui en sont tant ses acteurs que ses jouets. le roman, divisé en trois parties, prend pour décor la Bretagne (qui fait partie de la grande Vendée royaliste qui se soulève contre les Républicains parisiens de la Révolution) et pour personnages principaux deux nobles et un prêtre, chacun animé par ses idéaux.

La première partie, "En mer", raconte le débarquement mouvementé du marquis de Lantenac, prince de Bretagne et espoir de tout le camp royaliste de France. Au départ de Jersey, la frégate qu'il emprunte est sujette à une avanie qui la contraint à subir le feu des garde-côtes français ; le marquis débarque alors seul, ou presque (un marin, Halmalo, l'a accompagné) dans un territoire où les Bleus - comprenez : les Républicains, par opposition aux Blancs : les royalistes - sont déjà arrivés pour mettre fin à la révolte du pays. La deuxième partie, "A Paris", représente une sorte d'intermède. On y fait la connaissance de Cimourdain, un ancien prêtre et précepteur qui a épousé les idéaux de la Révolution, seul événement à pouvoir donner à ce personnage sa dimension réelle. Inflexible, Cimourdain a quelque chose en lui de Robespierre et de Marat, personnages historiques qui, avec Danton, lui confient la mission d'aller en Bretagne pour y surveiller celui qui est chargé de mener la lutte contre le marquis de Lantenac : Gauvain. Ainsi le drame se met-il en place : car, si Gauvain est le petit-neveu de Lantenac, donc noble (il est vicomte), il est aussi le petit garçon dont Cimourdain était le précepteur : en quelque sorte, son fils spirituel. C'est d'ailleurs grâce à l'enseignement de Cimourdain que Gauvain a, lui, épousé les principes de la Révolution, renonçant ainsi à son titre. Drame politique et, donc, drame familial, Quatrevingt-treize a pour lui le souffle chaud du romanesque de la fresque historique et celui, glacial, de la tragédie antique.

C'est dans la troisième partie que le drame se noue. Tandis que Gauvain et Lantenac s'affrontent une énième fois à Dol, affrontement décisif qui décidera du débarquement anglais en France, Cimourdain arrive en Bretagne. Gauvain l'emporte et poursuit Lantenac jusque dans le château familial, une tour sombre et terrifiante du nom de la Tourgue. Là, plus de quatre mille Bleus assiègent dix-neuf Blancs et, au milieu de la bataille terrible sont trois enfants, pris dans le tourbillon des hommes qui se battent. Les trois enfants, c'est le peuple innocent, affamé, ballotté entre les idées sanglantes et qui, dans un accès d'amusement enfantin, déchirent et piétinent un livre sacré : manière de montrer comment les croyances et le savoir furent foulés au pied dans un moment d'égarement. Hélas, si les enfants jouen, les hommes se battent et les femmes - dont l'exemple est la mère des trois petits - se désespèrent. Lantenac est pris finalement et destiné à la guillotine, symbole de la mort implacable, bras armé de la loi aveugle. Gauvain, par principe, prend la place de Lantenac et laisse celui-ci s'évader, se condamnant lui-même à la mort.

Quatrevingt-treize est une épopée. le roman a le souffle épique des récits antiques sauf que, au contraire des récits homériques, ce ne sont pas des héros ou demi-dieux qui mènent le combat, mais des hommes. Qui dit homme, dit passions, dit contradictions. La Révolution confronte justement les hommes et leurs idées. Au nom de la liberté, on étouffe ceux qui voulaient conserver la royauté. Au nom de l'égalité, on raccourcit ceux qui représentent l'ancien système : mais l'ancien, c'est le monde d'avant 1789 aussi bien que le monde qui n'a pas deux semaines, et dont les idées sont déjà remises en cause. Au nom de la fraternité, on abat les fondations du monde ancien, sans distinction aucune. Victor Hugo se sert de cette épopée pour livrer sa réflexion, synthétisée et romancée, sur la Révolution française. Pour cela, deux moments forts. le premier intervient dans la deuxième partie, au moment du dialogue entre Robespierre, Marat et Danton. Les trois évoquent l'état de la France en juin 1793 et les dangers qui la menacent. Pour Danton, ce sont les ennemis extérieurs : la France peut ne plus exister à cause de ses ennemis. Pour Robespierre, ce sont les ennemis intérieurs : il faut chercher l'unité de la Nation, à travers l'idée républicaine même éclatée, pour terrasser tous les ennemis, intérieurs comme extérieurs. Pour Marat, le danger qui menace est la diversité de l'idée républicaine. La République ne peut souffrir qu'on la divise : vision autoritaire d'un régime démocratique. En cela, Marat est plus extrémiste que Robespierre. le deuxième moment où Hugo livre sa réflexion, c'est à la fin du roman. Lantenac, dans un monologue, évoque d'abord les circonstances de la naissance de la Révolution, désignant les intellectuels du 18ème comme responsables. Pour lui, la Révolution est un moment d'égarement et de furie : rien ne saurait justifier que l'on oublie quinze siècles d'histoire monarchique. Les hommes sont inégaux par nature : le noble qui se veut l'égal du palefrenier se rapetisse au lieu de se grandir. Puis Hugo met en scène un dialogue entre Gauvain et Cimourdain : on s'aperçoit que Gauvain est en avance sur son temps, qu'il est un moderne que même Cimourdain ne peut comprendre. Gauvain ne veut pas de canons pour défendre la République : il veut la paix. Il ne veut pas de refuges pour miséreux : il veut qu'il n'y ait pas de misère. Gauvain est plus qu'un citoyen : c'est un humaniste qui prône la libération de tous les hommes : libération économique, libération de la domination sociale (y compris dans les rapports entre les hommes et les femmes). Sa clémence n'est pas synonyme de faiblesse : elle est synonyme de grandeur. Pourtant, dans la tempête révolutionnaire, elle est un désavantage.

Quatrevingt-treize est une leçon de littérature. Non content de faire de son roman un trésor de la langue française, riche en mots rares, Victor Hugo utilise abondamment les images et les figures de style pour donner vie à son récit. Ainsi métaphores, antinomie et gradations animent sans cesse la narration et aident à la compréhension des événements.

Quatrevingt-treize est enfin une interrogation philosophique sur le thème du devoir. La passion contre la raison, le principe naturel contre celui de la loi. L'époque est à l'exemplarité, elle est à l'implacabilité. Ce mot, d'ailleurs, "implacable", revient très souvent dans les descriptions de Hugo. Il ne suffit pas d'être un homme et de vivre : il faut encore mener sa vie selon des principes sacrés. Ainsi Lantenac, noble par sa naissance et par sa conduite : il accepte deux fois sa mort, en étant pris à la Tourgue et en faisant demi-tour lors de sa fuite. Cimourdain aussi se montre implacable : c'est son obéissance à la loi qui le fait condamner à mort Gauvain, pourtant son fils spirituel. Quant à Gauvain, c'est son humanité même qui lui fait prendre la place de Lantenac sur la guillotine. Et pourtant, comme le dit le sergent Radoub, ne faut-il pas récompenser ceux qui font le bien ? le devoir veut parfois les punir : mais est-ce moral ? L'époque veut une loi forte, et non des hommes faibles : l'intransigeance est ce qu'elle est, mais elle n'est pas cruelle.
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Que dire de ce livre, sinon que c'est du pur « Victor Hugo ». Dès le début, on est emporté par le souffle épique, dans une dimension que seul cet écrivain légendaire a pu créer.
Bien sûr, il y a parfois des longueurs à cause des descriptions détaillées à outrance, mais même ces descriptions peuvent être délectables à cause du style.
Et puis, il y a les idées si avancées pour l'époque telles que l'abolition de la peine de mort ou l'égalité entre les sexes. Quand on pense que quelques années avant, Julie-Victoire Daubié première femme reçue au bac, n'avait pu obtenir son diplôme que grâce à l'intervention de l'impératrice Eugénie, parce que le ministre refusait de le signer. Ceci dit, on a oublié le nom du ministre, et on parle encore de Victor Hugo comme d'un génie et de Julie Daubié comme d'une précurseuse. Mais ceci n'est qu'une parenthèse.
Dans Quatrevingt-treize, Hugo ne fait pas de manichéisme et ne montre que la monstruosité de la guerre et finalement la grandeur d'âme de certains ennemis.
Il montre aussi ce que l'idéalisme a de pervers en voulant faire le bien à tout prix et de l'humanisme à coups de hache ou de guillotine.
Bref, à lire ou à relire, surtout si on n'a gardé de ce roman que des souvenirs de collégien ou de lycéen.

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je ne me risquerai pas à écrire une critique de ce roman ni de Victo Hugo. Je tiens simplement à mentionner que l'affrontement de l'ancien prêtre Cimourdain et du vendéen Lantenac est un des sommets de la littératures, et amène à réfléchir sur des questions philosophiques.

A lire absolument !
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L'épopée de la Révolution française à travers l'histoire de trois homme, le marquis de Lantenac, meneur de la contre-révolution vendéenne, l'abbé Cimourdain, acquis aux idées du peuple, et Gauvain, son fils adoptif, neveu du marquis. Un chef-d'oeuvre habité par le thème hugolien de la rédemption.
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« Quatre-vingt-treize » ou plutôt « Quatrevingt-treize » suivant la graphie voulue par l'auteur est le dernier des neuf romans écrits par Victor Hugo, et avec « Les Misérables » et « Notre-Dame de Paris », c'est sans doute un des meilleurs.
Après les pavés – un peu indigestes, avouons-le – que représentaient « Les Travailleurs de la mer » (1866) et « L'Homme qui rit » (1869), « Quatrevingt-treize » est d'un format plus léger (du moins en volume) mais à la fois plus clair, moins confus et peut-être même plus riche de sens que les deux romans précédents.
Nous sommes ici devant un roman historique. Mais là où d'autres se contenteraient de décrire des faits et de laisser au lecteur d'en tirer des leçons, Victor Hugo nous livre sa propre vision de l'Histoire, et nous invite à la partager. Bon, c'est Victor Hugo, donc on sait que chez ce diable d'homme tout est dans la démesure, dans le fond comme dans la forme, dans la pensée comme dans l'écriture. Et là encore, on n'est pas déçu : la démesure de Hugo, c'est comme le « trop » dans notre français moderne : vous l'avez sans doute remarqué : on dit facilement trop à la place de très, et excessivement à la place de beaucoup : quand je dis Victor Hugo est trop bon, je ne veux pas dire qu'il est tellement bon qu'il en devient mauvais (un excès, normalement c'est mauvais) je veux juste dire qu'il atteint un très haut niveau d'excellence. Dans le choix de son sujet, par exemple : la Révolution à la date la plus sombre de son histoire : celle de la mort physique de la royauté et le chaos qu'elle entraîne. La révolte de la chouannerie donne prétexte à un combat entre deux idéologies, celle des Blancs et celle des Bleus, sous le regard attentif et critique du romancier. Victor Hugo a quelque chose de mathématique, il procède par thèse, antithèse et synthèse : A ma droite, voici Lantenac, chouan, monarchiste, clérical, adepte de la « tradition ». A ma gauche, voici Cimourdain, républicain pur et dur, inflexible, pour qui les décrets de la Convention ne souffrent pas de discussion, adepte d'un « modernisme » qui doit devenir la nouvelle tradition. Au milieu, entre l'absolutisme monarchiste et l'absolutisme républicain, voici Gauvain, neveu de Lantenac et fils spirituel de Cimourdain. Républicain sans être extrémiste, il rêve d'un idéal de fraternité, au-delà des clivages de la politique ou de la religion, et bien sûr au-delà des classes sociales. Victor Hugo est foncièrement républicain (bien qu'il ait été monarchiste à ses débuts) mais il n'est pas spécialement révolutionnaire. Gauvain est un peu son porte-parole.
Victor Hugo depuis longtemps nous a habitués à de longs passages où il étale sa pensée et son érudition, ici, il ne faillit pas à la règle, et c'est à nous lecteurs et lectrices à faire notre tri entre ce qui est utile ou pas au suivi de l'action. Mais on ne peut que rester espantés (comme on dit chez moi), époustouflés par l'ampleur de la culture, l'excellence majuscule du savoir-faire littéraire, la profondeur de la pensée, sans oublier le côté visionnaire… Cette démesure du talent, ce doit être ça le génie, comme Beethoven, Mozart, Picasso…
Quatrevingt-treize est donc un roman historique qui permet à l'auteur de donner son avis sur une période-clé de l'Histoire de France, tout en exprimant ses vues, plus généralement, sur une certaine conception de la politique, et au-delà, de la vie dans une société fondée sur les notions républicaines de « liberté, égalité fraternité », auxquelles il rajoute « justice » ou plutôt (et c'est plus approprié) « équité ».
Un incontournable de Victor Hugo.

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C'est avant tout le thème abordé par le roman Quatre-vingt-treize qui m'a accrochée. La période de la Révolution Française est particulièrement complexe et dense, et j'avoue la connaître bien moins que ce que je voudrais.

J'étais curieuse de découvrir le point de vue que porte Victor Hugo sur cette époque, étant donné son positionnement politique qui a progressivement basculé du royalisme fervent de sa jeunesse à un socialisme dévoué dans ses dernières années. Et je n'ai pas été déçue par le ton empreint d'humanisme de Hugo, loin de tout fanatisme politique.

Quant à l'histoire elle-même et à son écriture, au risque d'en choquer certains, je trouve vraiment que Hugo " y va avec ses gros sabots" !
Je m'explique : on voit venir les retournements de situation à dix lieues à la ronde et on perçoit exactement dans quelle direction nous emmène l'auteur, le sens de l'action depuis l'incipit jusqu'au final étant parfaitement logique.
Tout au long de ce parcours, on manque d'être submergé par toutes ces antithèses, accumulations et autres procédés stylistiques, et les expressions grandioses des personnages qui sont parfois un peu "cliché" (ou qui le sont peut-être devenues...).
Mais voilà, Hugo ne franchit pas cette limite qui ferait de son oeuvre quelque chose de caricatural, et je crois plutôt qu'il l'entretient savamment, donnant ainsi un souffle épique et émouvant à son récit.

En résumé, Quatre-vingt-treize n'est pas une oeuvre subtile. Ce n'est pourtant pas forcément un défaut, puisque cela permet à Hugo de développer clairement son discours, sans aucune ambiguïté.
Je conseille très fortement aux personnes qui souhaitent découvrir ce livre de se renseigner auparavant sur la Révolution Française et plus particulièrement sur la Terreur et les guerres de Vendée, pour bien en appréhender le enjeux. Néanmoins le drame qui se joue dans Quatre-vingt-treize est universel, et pourra vous toucher même si vous n'en saisissez pas tous les tenants et aboutissants.
Pour ma part, je pense que je continuerai prochainement mes investigations sur la thématique des mouvements contre-révolutionnaires avec Les Chouans de Balzac.
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La recherche des passions extrêmes devait inévitablement diriger Victor Hugo vers la Révolution. Ce temps de luttes acharnées entre les anciens et les modernes s'incarne magistralement dans ce roman épique à travers des personnages tout à la fois admirables et insensés. Cette tendance au drame absolu est peut-être, pour le lecteur contemporain, trop exagérée, mais n'était-ce pas la manière la plus appropriée de peindre cette époque chaotique?
On retrouve enfin, sans dévoiler l'intrigue, le thème de la rédemption chère au pourfendeur de la peine de mort.
A travers ce roman, Victor Hugo s'est inscrit dans la construction de notre république.
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Commenter Victor Hugo revêt un caractère quelque peu prétentieux. Parler du style, du caractère savant et quasi scientifique des descriptions, évoquer la richesse du vocabulaire, le jeu des mots et la puissance qui s'en échappe, sont forcément fades pour dire à quel point Hugo incarne le romantisme du XIXème.
Ce roman de trois hommes pris dans la tourmente révolutionnaire à un de ses nombreux tournants, 1793, est comme un livre d'une Histoire rendue humaine.
Mettre des sentiments, contextuer l'action de ces hommes et quelques femmes qui ont fait notre histoire suscitent un nouveau regard sur une période rarement bien « traitée à l'école » (enfin ce qui me concerne).
Ce roman, le dernier de l'auteur est aussi une somme de messages, souvent symboliques et dont la puissance provient de l'immanence. Entre pays et patrie, entre raison et sentiment, entre justice et équité, les développements d'Hugo restent d'une actualité déconcertante.
De très grands moments de littérature émaillent ce roman, je n'en retiens que deux exemples : la lutte entre l'homme et la machine sur la corvette « Claymore » et la description de la bataille finale de « La Tourgue » : un intensité, une précision, un réalisme, une beauté picturale !
Enfin et bien sûr, le double visage d'une révolution, GAUVAIN et CIMOURDAIN. Une révolution qui reste constitutive des républicains que nous sommes et sur laquelle nous n'avons toujours pas fini de réfléchir…
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Quatrevingt-Treize (1874) est le dernier roman de Victor Hugo. 1793, la Révolution française connaît son heure la plus sombre avec la Terreur. En Vendée, Les Républicains s'opposent à la contre-révolution. Trois hommes symbolisent ces temps obscurs, le marquis de Lantenac, fidèle au roi et l'ancien régime, son petit-neveu Gauvain défenseur du peuple contre l'aristocratie dont il est issu et Cimourdain, ancien prêtre appointé par Lantenac pour être le précepteur de Gauvain. Son inflexibilité s'oppose à l'humanité de son fils spirituel. Un roman sublime où la pression monte peu à peu jusqu'à une incroyable dernière partie.
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