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3,27

sur 940 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mia, poétesse new-yorkaise dans la cinquantaine, disjoncte littéralement quand elle apprend que son mari Boris, neuroscientifique réputé, entretient une liaison avec une jeune française – ce qui a son importance car la caricature de la femme légère ne nous est pas épargnée.
Après un bref séjour à l'hôpital psychiatrique, qui l'effraie plus qu'il ne la calme, Mia part se réfugier dans son Minnesota natal. Elle y loue une petite maison, non loin du centre pour personnes âgées où vit sa mère, octogénaire, entourée de ses pétillantes et vieillissantes amies. Pour occuper cet été de « retraite », elle entreprend de donner des cours d'écriture – suivi par six jeunes adolescentes.

Certes quelques stéréotypes, on l'a déjà mentionné, et un indéniable – et exaspérant – côté Madame-je-sais-tout qui a tellement pris de hauteur, de recul, par rapport à son frétillant et volage mari. Sinon, comme l'indique le titre, une histoire de femmes (et de filles) d'âges et de « niveaux » de maturité différents : les préadolescentes influençables, si cruelles sans le comprendre, parfois insupportables mais aussi très attendrissantes ; la jeune fille devenant femme qu'incarne Daisy, la fille comédienne de Mia et Boris, venue rendre visite à sa mère ; la trentenaire, Lola, voisine estivale de Mia, qui s'ennuie seule avec ses enfants ; Mia elle-même, la femme mûre qui fait un point sur sa vie ; et tout un panel de femmes âgées qui souvent (re)découvrent la liberté à ce stade de leur existence… L'enfance aussi avec les enfants de Lola ; et la mort rôdant autour de ces drôles de vieilles dames, qui en ont fait une sorte de compagne pour vivre avec joie leurs dernières années.
Ce sont d'ailleurs les personnages les plus savoureux : je vous laisse découvrir les ouvrages au crochet de l'une d'entre elles…

À travers ces portraits lucides, la narratrice dépeint avec finesse les différents stades de la vie d'une femme. Dommage qu'elle traite un peu trop d'elle-même : les aspects autocentrés sont lassants voire irritants, les quelques dessins sans aucun intérêt…
Un été sans les hommes aurait gagné à davantage s'appesantir sur la galaxie de femmes qui entoure Mia, et moins sur cette dernière, mais le roman reste très plaisant et offre une vision intelligente et perspicace de la gent féminine…
Je ne connais que partiellement l'oeuvre de Siri Hustvedt, mais je conseillerais davantage Tout ce que j'aimais pour la découvrir.
Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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"Faire une pause." Ces trois petits mots prononcés après trente ans de mariage par Boris, son époux prétendument parfait, auront suffit à faire exploser la douce et rationnelle Mia. La célèbre poète sombre même dans une inquiétante folie passagère à l'idée du mufle caressant les "cheveux plats mais brillants "et les "seins éloquents" de cette "Pause" jeune et Française.

Revenue à son état normal...
Lien : http://www.goodnightmary.fr/..
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En fait je voudras mettre 3 étoiles et demie !! séduite au début par cette histoire mêlée, entre désespoir et invention des jours de fuite, je me suis petit à petit lassée et n'ai terminé le livre que par acquis de conscience, la magie n'opérait plus.
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Les hommes… Source de tourments ou de bonheur?
Evelyne
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Lu et apprécié comme un bonbon mais moins claquant que "tout ce que j'aimais", à mon avis sa plus belle réussite
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Je suis Mia la femme de Boris ;
il kiffe pour une française ;
rupture.
J'ai lu Merleau, Jaspers et bien d'autres ;
pensées.
Nos vies se sont mêlées, entrelacées ;
absence éternelle.
Pause !
D'accord les gones ?
Je suis Mia la femme ...
Il kiffe pour une...
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Il y a plusieurs histoires dans ce roman, celle de Mia, de sa douleur de femme trompée, celle de ces adolescentes à qui Mia propose une initiation à la poésie et qui cachent un lourd secret, celle de la jeune voisine aussi... Ces histoire s'entrecroisent et les personnages sont attachants, la langue est riche. Pour autant, Siri Husdvet semble aussi être une femme très cultivée dont l'érudition transparaît au fil du roman, et dont les références peuvent – et ça a été mon cas- freiner les lecteurs qui ne seraient pas au fait de l'histoire littéraire anglo-saxone ! Cela a dérangé ma lecture. J'aurais préféré qu'elle n'étale pas autant de digressions si savantes qu'elles en sont intimidantes.
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du bon, du très beau et du moins bon : je n'ai pas terminé mais j'ai du mal à apprécier terriblement suis déçue
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