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3,27

sur 940 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
la narratrice, Mia, poétesse animant des ateliers d'écriture, organise son été... dans hommes. Son mari, Boris, lui a annoncé qu'il avait besoin d'une pause pour vivre son amour avec une collège de travail plus jeune, ce qui a valu à Mia un séjour en asile psychiatrique. La voilà s'installant pour l'été loin de New York et cotoyant d'autres femmes à plsuieurs âges de la vie: les jeunes adolescentes de son atelier poésie, sa voisine et ses 2 enfants en bas âge et le groupe de femmes âgées autour de sa mère en maison de retraite. Pas d'hommes donc: jeunes, ils ne sont pas intéressés par la poésie; à l'âge des "cygnes", vénérables femmes de 80 ans et plus, ils sont déjà morts... à part le compagnon de la voisine, infantile et violent, et le mari infidèle puis prêt à revenir, la queue entre les jambes, ils sont absents du roman. Malgré les beaux personnages, la fin en forme de pardon et les réflexions autour des hommes et des femmes, l'évolution de leurs liens, un roman écrit par une femme pour les femmes...
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Belle écriture. Narration intéressante. Toutefois, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Sujets traités assez fouillés.
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Cet été est-il vraiment sans les hommes ? Pas vraiment puisque le roman décrit la longue traversée du désert d'une femme essayant de se soigner d'un mari infidèle, d'un mariage un peu long et usé. On parle donc du mari et d'autres hommes auxquels sont attachés les femmes. L'intrigue est simple : Boris (le mari) vit une histoire d'amour avec une jeunette, Mia (la femme) décompense, conséquences : séjour en psychiatrie et repos chez maman et… ses vieilles copines. Mia va profiter de ce temps ailleurs pour animer un atelier de littérature auprès d'un groupe d'adolescente. Une parenthèse de convalescence pour cette professeur de littérature, poétesse et écrivain. Cahin caha la vie reprend ses droit. Faut dire la vérité, je m'attendais à mieux. La description de cette femme détruite par un homme ne convainc pas sur la possibilité de vivre sans les hommes même le temps d'un été. Les vieilles dames qui auraient pu faire contre poids à la dépendance au couple, sont recluses dans une maison de retraite et malgré quelques fantaisies la situation est assez tragique. La fin coupe court à toute possibilité d'envisager un autre format d'existence. Toute virtuose que soit l'écriture, elle reste, à mon goût, trop clinique, on sent l'intérêt très fort d'Hustvedt pour la psychiatrie jusque dans sa façon d'écrire. Comme en thérapie, elle impose une mise à distance. du coup, je suis restée un peu en dehors du roman.
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Un évènement assez banal, un homme quitte sa femme pour une autre plus jeune, qui occasionne à Mia, l'épouse abandonnée, une crise psychotique. Cet ouragan passé, une fois remise, elle s'installe dans le Minnesota pour deux mois près de sa mère.

Durant son séjour, elle va enseigner la poésie à un groupe d'adolescentes, rencontrer sa voisine, les amies de sa mère et, notamment, Abigail dont le portait est jubilatoire.

Un roman relativement court qui m'a semblé long par instant : trop de références littéraires, scientifiques et autres. Néanmoins, Siri Hustvedt transforme l'évènement banal qu'est la séparation de ce couple en un récit, certes décousu, mais émouvant au cours duquel on va assister au retour du calme dans la vie de Mia.
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A la moitié du livre je décroche. L'histoire m'intéressait mais quel ennui. Il y des phrases étranges, interminables qui ne veulent rien dire.
Quelques réflexions agréables sur les femmes et la vie mais cela ne suffit pas, j'abandonne.
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Mia est professeur de poésie dans une université à New York, la cinquantaine bien entamée elle est mariée à un neurochirurgien, Boris depuis trente ans. Un jour il lui annonce qu'il veut faire une pause, il s'avère que la Pause est française, qu'elle travaille avec lui et qu'elle a vingt ans de moins qu'elle ! Complètement déstabilisée, Mia perd les pédales et se retrouve quelque temps en hôpital psychiatrique. À sa sortie, elle s'installe provisoirement dans une maison du Minnesota à proximité de sa mère pour pouvoir reprendre pied avant de reprendre ses cours à la rentrée. Elle en profite pour se rapprocher de sa mère et de ses amies qui ont créé un club de lecture, elle partagera sa passion pour la poésie avec des jeunes filles en ouvrant un atelier qui se révèlera en fait une bonne thérapie. Cette convalescence forcée lui permet d'analyser sa vie de femme, d'épouse, de mère, d'adolescente, tout en se consacrant à d'autres femmes qui toutes elles aussi font face aux aléas de la vie. Autant l'ironie de la narratrice face à la situation de femme trompée prête à sourire, autant lorsqu'elle essaye de l'analyser en interminable déballage de référence philosophique, poétique, littéraire ou psychologique on finit par décrocher. C'est vraiment dommage car en dehors de ces passages un peu chaotiques, l'écriture est authentique et la sensibilité féminine est réellement présente.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Le personnage de Mia est attachant, on le découvre grâce à l'introspection qu'elle partage avec le lecteur, et par ses dires, on s'attache également aux femmes qui vont entrer dans sa vie.
C'est un roman que j'ai trouvé intéressant et agréable à lire, mais malheureusement il ne m'a pas transporter dans son univers, bien que j'ai apprécié les personnages.
Lien : http://blog-dune-passionnee...
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Catastrophe! Après plus de 30 ans de mariage, Mia apprend que son mari, brillant scientifique, la trompe avec une femme plus jeune et plus que ça d'ailleurs, la quitte pour vivre cette nouvelle romance. Rien de bien exceptionnel, me diras-tu (tsss tsss, cess-là ton cynisme). L'univers de Mia s'effondre et elle avec. Après un bref séjour en hôpital psychiatrique, elle part se réfugier au fin fond des Etats-Unis dans la petite ville où sa mère séjourne en maison de retraite. Là, elle va vivre avec sa mère et son groupe d'octogénaires rebelles, un groupe de jeunes adolescentes auxquelles elle donne des cours de poésie (Mia est poète de son état) et sa voisine Lola, jeune mère débordée en proie avec un mari colérique et instable. En cotoyant ces femmes aux divers âges de la vie, elle va revenir sur sa propre vie, et réfléchir sur son histoire, sur son lien avec son mari, sur ce qui fait qu'elle est ce qu'elle est. Et surtout répondre à cette question : qui est-elle, elle Mia sans son mari ? Comment démêler dans leur histoire commune, ce qui est sa particularité, ce qui provient de lui ?

Bon, j'ai du mal à le décrire comme ça mais ce n'est pas que pure introspection, masturbation intellectuelle. Au travers des différents personnages, des histoires se croisent et s'entremêlent. La réflexion est là mais jamais pesante. Qu'est ce que l'amour ? Peut-il durer ? Peut-il durer et se terminer ? Peut-on alors en réchapper ? Une jolie histoire.
Lien : http://sevandco.canalblog.com
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Voici une histoire somme toute banale : une femme dont le mari entretient une liaison avec une maitresse plus jeune que lui se réfugie auprès de sa mère octogénaire, après que son mari lui ait demandé de faire « une pause » dans leur couple. Elle quitte ainsi tout à la fois l'homme avec lequel elle pensait finir sa vie, mais aussi New York, ville frénétique, pour se retrouver au fin fond du Minnesota, face à son avenir – qui lui semble plus qu'incertain- mais aussi face à elle-même.

Ce texte d'ailleurs ressemble un peu à un journal, plus qu'à la narration classique d'un roman. Mia réfléchit à son parcours, reprend le fil de sa vie, ses souvenirs, retrouve l'élan de la poésie qui l'avait jadis portée, retrouve également l'angoisse et la peur ressenties lors d'un séjour en hôpital psychiatrique, des années auparavant.

Ce voyage ressemble à une fuite, mais permet aussi à cette femme de se rassembler, de s'écouter, de réfléchir. Tout d'abord refermée sur elle-même, elle va tout doucement s'ouvrir aux autres, trouver en sa voisine une nouvelle amie, s'interroger sur la vie et les pensées des adolescentes à qui elle donne des cours de poésie et retrouver avec plaisir les amies de sa mère, veuves joyeuses qui portent sur la vie un regard tout à la fois empli de sagesse, dû à leur grand âge, mais aussi espiègle et libre que si elles avaient 20 ans.

J'ai été très déçue par ce livre, qui m'a paru long à lire, et parfois vraiment fastidieux. Très étrangement, l'écriture est tour à tour tout à fait superbe, et à d'autres moments, le texte part dans des considérations littéraires, intellectuelles ou psy que j'ai trouvées totalement rasoirs et superflues…

J'ai totalement adoré la relation de Mia et d'Abigail, la brodeuse secrète, de même que les descriptions des adolescentes, mais j'ai trouvé l'ensemble complètement inégal et au final la délicatesse et la beauté de certains passages pâtit à mon goût du coté intello-bobo-new-yorkais de l'auteur.

Dommage.



Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Siri Hustvedt signe ici un beau roman de femmes. Après avoir été larguée par son mari qui veut faire une Pause et un séjour à l'hôpital psychiatrique, Mia se réfugie chez sa mère. Là au contact de femmes de tous âges, elle se reconstruira peu à peu. Parmi ces personnages la petite coquine d'Abigail m'a particulièrement amusée.

Entre poésie et psychanalyse, un livre sensible et sans homme :)
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