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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai découvert l'auteur avec son premier roman "Le Stradivarius de Goebbels" que j'ai beaucoup aimé. Avec ce second opus, il confirme ma première intuition : un auteur à suivre !

OK mais de quoi ça parle ce roman ? Qui est ce mystérieux Vladimir sur la couverture ? J'avoue que je ne connaissais pas du tout le poète révolutionnaire "futuriste" Vladimir Maïakovski (1893-1930). Comment passer à côté de ce personnage ? Mille mercis à l'auteur de nous l'avoir fait découvrir (en tout cas pour moi) et redécouvrir (pour les autres). Vladimir Maïakovski était donc un artiste à part entière (il a même tourné dans des films), avait une sacré personnalité charismatique et collectionnait les conquêtes. Sa vision de la lutte bolchévique diffère de ce que Lénine et puis Staline ont mis en oeuvre et il a été longtemps désavoué par ces tyrans. Il se suicidera très jeune et finira par être réhabilité.

Comme dans "Le Stradivarius de Goebbels", le point de départ de ce roman est une enquête sur le passé, à partir du présent : le narrateur, un descendant de Vladimir Maïakovski découvre soudainement ce lien de parentalité et souhaite connaître plus l'homme et enquête sur sa vie. La manière de raconter cette recherche, entre souvenirs et flashbacks romancés ou des extraits de documents, est d'une fluidité extrême, tout s'enchaîne à merveille pour offrir une lecture agréable, fascinante et la découverte (ou redécouverte) de ce personnage.

L'auteur rappelle que de nos jours, l'importance de héritage du poète dans la Russie actuelle. A l'instar de Maïakovski, qui utilisait ses poèmes pour critiquer le régime, en 2022 un jeune poète, Artiom Kamardine, a été arrêté, emprisonné, violé et torturé au seul crime d'avoir déclamé un poème contre la guerre en Ukraine sur la Place Maïakovski).
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Ce qui est formidable avec Yoann Iacono, c'est ce don inné qu'il a pour vous fabriquer une intrigue passionnante autour de la vie de quelqu'un dont vous ne saviez pas grand-chose, voire dont vous ignoriez jusqu'à l'existence ! …

En l'occurrence, il s'agit du poète-dramaturge (mais pas que !) russe, Vladimir Maïakovski (1893-1930) que je découvre, grâce à l'auteur !

Né à Bagdadi (sous l'empire russe) Volodia avait deux soeurs plus âgées : Olga, née trois ans plus tôt et Ludmilla, son ainée de neuf années. À dix ans, il récite pendant des heures des vers de Pouchkine (à en écoeurer sa famille …) À douze ans, il assiste à la tragique mort de son père (septicémie) et en reste profondément traumatisé … Tout au long de sa (courte) vie, Volodia sera un artiste complet. Un « touche à tout » doué, mais également un homme de conviction, aux opinions bien tranchées. Et un amoureux à l'âme tourmentée. Une nature passionnée (Lili Brik et sa soeur Elsa Triolet, Elly Jones dont il aura une fille : Patricia, et bien d'autres …) Une « tête brûlée », pour son plus grand malheur, qui perdra la vie – d'une balle dans le coeur – en jouant à la roulette russe … Quelques semaines avant son trente-septième anniversaire …

Voici un court – mais non moins captivant – livre-témoignage, qui se veut à la fois récit historique et oeuvre fictionnelle. Qui accroche indéniablement le lecteur par la justesse de l'écriture et du style. Une histoire rédigée à la première personne (lorsque le narrateur est le fils de Vladimir Maïakovski) ou à la troisième (dès que l'auteur reprend la main …)

J'ai dévoré ce magnifique roman en quelques heures et le referme sur un coup de coeur !
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J'avais beaucoup apprécié le premier roman de cet auteur le Stradivarius de Goebbels. On sent la même empreinte, le même talent pour conter des romans historiques et surtout choisir des histoires vraies et des personnages charismatiques. Je ne connaissais pas grand chose sur la vie de Vladimir Maïakovski et j'ai été fasciné par la construction polyphonique de ce roman. Comme pour le premier on referme ce roman en ayant l'impression d'avoir appris de nombreuses choses sur les poètes russes et cette période particulière de l'Histoire russe. Sans compter la réflexion que mène l'auteur sur les liens qu'entretiennent art et politique. Je recommande vivement.
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Non, non, il ne s'agit pas du Vladimir auquel vous pensez... regardez mieux la photo de couverture ! 😉 C'est un poète celui-là, un grand poète russe, Vladimir Maïakovski...

Yoann Iacono nous livre ici son second roman après "Le Stradivarius de Goebbels" qui avait eu un gros succès. Cette fois, c'est un personnage moins connu des Français, le poète révolutionnaire futuriste Maïakovski suicidé à 36 ans en 1930. Une biographie romancée donc.

L'auteur nous présente ce roman biographique (je préfère cette formulation) en alternant le récit d'un fils caché du poète parti à la recherche des traces de son père, et des extraits de journaux intimes, de correspondances, de témoignages de ceux et celles qui ont connu l'homme. On découvre ainsi une personnalité flamboyante, exaltée. Un jeune homme enthousiasmé par la Révolution de 1917. Bolchévique puis communiste plein d'espoir, il promeut le futurisme. Forme d'art qui veut faire table rase du glorieux passé de la Russie pour s'en libérer. Adieu Pouchkine, Tolstoï, Tchékhov...et autres. Encensé ou sifflé, porté aux nues ou qualifié d'idiot prétentieux, rabaissé par l'appareil d'état soviétique puis quasi poète officiel.. le parcours est chaotique. L'homme et le poète s'y sont brûlé les ailes, semble-t-il.

La vie amoureuse et amicale aussi ne fut pas simple. Des amours brèves mais également un étonnant ménage à trois avec la soeur de la poétesse Elsa Triolet. On découvre aussi que le totalitarisme bolchévique a sévi dans tous les domaines dès le début de la révolution. On pense comme eux, ou on meurt, en gros, dixit notre Vladimir. le même parlant d'ailleurs "des ignares au pouvoir" qui jugent et détruisent des artistes. Maïakovski aussi bien que le compositeur Chostakovitch... et plusieurs centaines d'autres.

Deux voyages aux USA, un à Paris, le poète a fréquenté Cocteau, Picasso, Braque et consorts. Auteur de longs poèmes dont un à la gloire de Lénine, de plusieurs scénarios, de pièces de théâtre, il est aujourd'hui une gloire reconnue mais sa vie ne fut pas facile malgré un certain succès.

Déçu par la vie, par la Révolution, par ses amours, il avait annoncé très tôt qu'il préférait mourir jeune et glorieusement... Il a tenu parole.

Un sujet pas facile mais un livre qui se lit tout seul, un style fluide qui n'empêche ni l'émotion ni une certaine poésie, un héros presque romantique, exalté, tourmenté. Mon seul regret, j'aurais aimé en annexe quelques textes de Maïakovski pour mieux saisir ce que sa poésie a de... révolutionnaire et atypique. Parce qu'on s'est attaché à ce jeune homme fiévreux, génial, original, emporté, dandy méprisant l'argent... une personnalité complexe, vous disais-je. Un destin hors-norme. Et un livre qui permet de faire connaissance avec un jeune poète qui restera éternellement un jeune poète...
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
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On ne connaît pas un auteur sans connaître le contexte historique et culturel dans lequel il chemine, sa personnalité profonde et ses influences.
Par le truchement d'un fils de Maïakovski, Yoann Iacono nous dévoile une partie de l'enfance et de la construction de Maïakovski. Dans la Russie du début du XXeme siècle, Maïakovski se construit : une enfance heureuse, des parents aimants puis le drame de sa vie…
J'ai découvert un personnage doux et fort, ami de Pasternak et ayant participé activement à la vie politique russe. Que devenir dans un pays où il est si facile de perdre la vie pour une idée ? Quel camp choisir ? Que peut-on dire sans se perdre vraiment soi ?
Yoann nous amène par sa plume à des questions profondes sur Maïakovski, sur la place de la culture dans la politique, et de façon plus générale, sur la vie dans un pays où donner son avis relève parfois d'un suicide déguisé.
Je vous invite tous à vous plonger dans la vie de Maïakovski !
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Je connais Yoann Iacono car j'ai lu l'année dernière son précédent roman, "Le stradivarius de Goebbels", où il racontait l'histoire vraie d'une jeune virtuose japonaise, Nejiko Suwa, venue en Allemagne pour se perfectionner au violon. J'avais beaucoup aimé ce livre, j'avais appris plein de choses intéressantes sur ce personnage que je ne connaissais pas. Et c'est à nouveau le cas avec ce nouveau roman, qui va nous parler d'un personnage inconnu pour moi également. Il s'agit de Vladimir Vladimorovith Maïakovski, un poète russe ayant vécu au début du 20ème siècle. J'étais très intriguée avant de commencer ce livre, et surtout très intéressée. J'ai lu peu de livres sur la Russie à cette période de leur Histoire. 

Vladimir, ou Volodia, est né en Géorgie en 1893, et mort très jeune à 37 ans, en 1930. Sa vie va nous être raconté par un personnage fictif, ce qui est bien trouvé de la part de l'auteur. Ce personnage est son fils, que Vladimir n'a pas connu, né en 1929. Vladimir a eu 2 autres enfants nés de deux mères différentes. Ce fils a enfin pu acheter la chambre de bonne à Paris où son père a vécu pendant 3 mois. Il va alors nous raconter la vie de ce père. Après avoir retracé sa jeunesse avec un père qu'il perdra tôt, il nous raconte sa vie d'adulte, en tant que poète, qui a beaucoup de mal à se faire connaître. C'est un homme avec du caractère, intransigeant avec lui-même, il cherche à se faire une place et à être reconnu comme homme de talent. Ce qu'il arrivera à faire pendant les années Lenine. Vladimir est aussi un amoureux, mais Lili est déjà en couple, il est jaloux, tempétueux. Mais d'une très grande sensibilité, on sent la blessure profonde qui le ronge. Ses écrits sont rejetés ou encensés, c'est aussi le yoyo, cela dépend surtout des gouvernants. La vie de Vladimir sera courte mais tellement riche en connaissances, il rencontrera de grandes personnes de l'histoire de l'art ou de la politique. Il se suicide à 37 ans. 

J'ai tout de suite été passionnée par la vie de cet homme. J'ai à la fois été attachée à lui, et il m'a parfois énervée, une chose est sûre, il m'a fait réagir, on ne peut pas rester indifférent face à cette homme. Je ne l'ai pas toujours compris dans ses choix, mais l'erreur est humaine, je ne sais pas ce que j'aurais fait à sa place. 

J'ai aimé l'originalité du récit. Plusieurs intervenants racontent leurs liens avec le poète. Il y a ce fils inconnu, mais aussi des amis du poète, et même Elsa Triolet, la compagne d'Aragon, qui fait lui aussi une apparition. Toutes ces personnes interviennent sous forme de journal, de lettres, d'articles, de journaux intimes. L'auteur a étoffé son récit grâce à tout cela. Cela donne beaucoup de rythme à la lecture et cela permet surtout d'avoir des points de vue différents sur la vie du poète. 

Ce livre est court, moins de 200 pages, mais extrêmement riche et dense. J'ai appris plein de choses intéressantes sur le personnage et aussi des informations sur le contexte politique de la Russie et de l'Europe au début du 20ème siècle. Je suis épatée par le travail de recherche qu'a dû faire l'auteur pour écrire ce livre. Tout comme pour son premier roman, il arrive à parler d'un personnage réel tout en le rendant héros d'un roman. Il sait bien mettre en scène tout ce petit monde, comme si il avait assisté lui-même à leur vie. Il donne beaucoup de réalité a son récit, j'avais l'impression de voir défiler les images en lisant. 

Le style de Yoann Iacono est toujours aussi bon, d'une belle fluidité, son écrit se laisse lire sans difficulté. Ce n'est pas rébarbatif, ni lourd à lire. J'aime beaucoup quand des personnages réels deviennent des personnages de roman. Et surtout j'aime ce genre de livre qui revient sur des faits réels et historiques. La lecture peut avoir ce double pouvoir de divertir et d'enrichir son lecteur. J'ai lu ce livre sur quelques jours, il est court, et en même temps très rythmé et tellement intéressant que je voulais savoir le fin mot de l'histoire. 

Je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre pour apprendre à connaître Vladimir Maïakovski. Yoann Iacono m'a donné envie de lire d'autre textes sur ce poète, et même ses poésies. Je pense que je vais chercher à approfondir encore plus le sujet. Je vous recommande également de lire les livres de Yoann Iacono, ils sont tous les deux très riches et intéressants. Je suis déjà curieuse de savoir quel autre personnage réel sera le sujet de son prochain écrit. En tout cas, je serai là pour le lire à nouveau.

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Yoann Iacono nous raconte la vie de Vladimir Vladimirovitch Maïakovski, un poète russe, initiateur du mouvement futuriste. Et quelle vie !

Maïakovski est un personnage fascinant. Né à Bagdati (Géorgie) en 1893, il est censuré puis glorifié par le Régime bolchevique avant de retomber en disgrâce. C'est un personnage amoureux, idéaliste, plein d'entrain, même si il n'échappe pas aux moments de profonde dépression.

J'ai adoré ce roman qui retrace sa vie en nous donnant de nombreux points de vue, grâce aux archives, témoignages, correspondances. le poète bien que décédé jeune, nous laisse un parcours et une oeuvre foisonnante et riche. Ses convictions sont vacillantes. C'est le témoignage d'une époque pleine de mouvement et de changement et c'est tout simplement passionnant.

J'ai trouvé ce roman très intéressant sur le plan historique et artistique. Maïakovski côtoie un grand nombre de personnalités, telles que Pasternak, Essenine, Elsa Triolet, Bourliok...ce qui m'a donné très envie de me plonger aussi dans leurs oeuvres.

Un titre de la rentrée littéraire que je vous recommande vivement.
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Les vies secrètes de Vladimir -Yoann Iacono – Slatkine & Cie
02/09/2023 |Romans

Après nous avoir fait découvrir la vie de Neijoko Suwa, très bien racontée, dans « le Stradivarius de Goebbels », traduit dans onze pays,Yoann Icono nous emmène dans la Russie du vingtième siècle …

Un autre artiste est l'inspiration de ce livre :

Poète, peintre, affichiste, dramaturge, et plus encore, Maïakovski (1893-1930) est un artiste organique des lettres russes, il va passer du statut d'ambassadeur de la révolution Russe (il est envoyé en France et aux USA) à celui d'artiste ennemi de le patrie. L'auteur est une nouvelle fois tellement documenté qu'il rend ses mots empreints de réalisme, transformés en morceaux d'une complexe toile qui dépeint les relations du pouvoir avec les artistes.


L'auteur a la capacité dé reconstituer les éléments d'un récit pour parvenir à nous donner une vision globale, pas après pas, page après page. Son narrateur est le fils, non reconnu de l'artiste. Il a besoin de se connaître en racontant son éclectique père. L'histoire de « Volodia » (Vladimir) est complexe et nous passons de la vie d'un géant adulé à la vie de l'artiste rejeté.


Il y a un procès et une description de la société qui nous offre une petite ambiance Gogol avec un soupçon de Boulgakov.

L'ambiance russe est parfaitement réussie et le roman agréable à lire.

Yoann Iacono, confirme son talent, je vous conseille cette lecture, une confirmation du talent de l'auteur. À lire et à suivre…
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Vladimir Vladimirovitch Maïakovski, né en 1893 dans un village de montagne en Géorgie, aurait dû devenir garde forestier comme son père.
Mais c'était sans compter sur la mort de ce dernier alors de Vladimir n'a que 12 ans, obligeant sa famille à déménager à Moscou, en pleine crise politique.
Le narrateur de ce « roman vrai » comme le qualifie son auteur Yoann Iacono, est un enfant naturel que Maïakovski aurait eu en France. Il dit de son père : « Pour beaucoup de Russes, mon père est une légende, un poète audacieux et insatiable. Pour moi, il est un destin brisé, un mystère, une énigme ».
J'ajouterais que cet homme est un personnage à très haut potentiel romanesque. Ce roman épique et fort bien documenté, permet de se plonger dans l'histoire passionnante de la Russie mais également des pays visités par Maïakovski dans les années 20.
Et quelle histoire ! de l'abdication de Nicolas 2 en 1017 jusqu'à la prise de pouvoir par Staline en 1927, les relations entre la politique et les arts n'ont de cesse d'évoluer. Celui qui est porté aux nues un jour, peut être assassiné le lendemain.
Maïakovski dans ce jeu de pouvoirs est particulièrement courageux et habile et s'en sort plutôt bien. Il est trop bavard, trop imposant, trop grand, trop peu discret mais extrêmement doué et son audace est longtemps récompensée de succès.
Ce grand séducteur, mais longtemps l'homme d'une seule femme, aime vivre vite, pleinement et dangereusement, il n'est pas à un paradoxe près et cela en fait un personnage très attachant.
J'ai vraiment aimé l'histoire folle de ce poète un peu fou. Une belle découverte.
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Après mon coup de coeur pour son premier roman « le Stradivarius de Goebbels » (pour ceux qui ne l'ont pas lu je vous le conseille très fortement), j'avais tellement hâte de lire le deuxième roman de Yoann Iacono !

Et j'ai adoré ! Dès la première page, je me suis plongée dans ce très beau roman racontant la vie de Vladimir Maïakovski, célèbre poète russe, mêlant l'Histoire, la politique et l'art !
À travers des témoignages et des archives nous découvrons la vie du poète révolutionnaire au caractère enflammé !
L'histoire nous est également raconté à travers son fils, qu'il n'a pas connu et qui tente de retracer la vie de son père.

Un roman enquête passionnant sur Vladimir Maïakoski, poète à la volonté farouche de révolutionner le monde de l'art et de la politique, un passionné aux nombreuses facettes et convictions, un amoureux, hypocondriaque, talentueux, aux multiples combats…..
C'est très bien documenté, j'ai appris de nombreuses choses !
Inutile dans dire plus ! Vous l'aurez compris : un coup de coeur !
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