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3,66

sur 938 notes
Erlendur toujours absent, l'action suit les pas de Sigurdur Oli qui s'empêtre au coeur d'une affaire assez compliquée. En voulant rendre service à un ami de la fac, l'enquêteur se retrouve mêlé de près à un chantage entaché d'un meurtre. Quand la finance islandaise devient folle à son tour, c'est tout le monde de Sigurdur Oli qui menace de s'écrouler.
Si Ellinborg est beaucoup plus diserte, Sigurdur tend à se rapprocher d'Erlendur dans les méthodes d'enquête : froid et distant, on le découvre extrêmement tenace et sans état d'âme.
La muraille de lave est un très bon tome dans lequel les différentes intrigues se lient très finement. Pour une fois, les grands espaces islandais passent au second plan et c'est avec plaisir que Indridason semble éprouver et titiller un personnage jusqu'ici secondaire.

"Dès le point du jour, les recherches avaient repris et on avait passé au peigne fin le bord de la muraille de lave en surplomb de la mer. C'était un à-pic vertigineux, l'océan se déchaînait sur la paroi de basalte et le vent soufflait avec une telle violence qu'on peinait à tenir debout."
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Erlendur est à l'ouest.... Non pas qu'il déraille, mais il est "à l'ouest de l'Islande" sur les traces de son enfance.
Cela fait une quinzaine de jours qu'il est parti, et personne n'a de ses nouvelles, même pas son unique fille...

15 jours sur les traces de son enfance peuvent changer un homme, mais pour Sigurdur Oli, il lui a fallu que 12 secondes...

12 secondes sur un bout de film 8mm où un enfant nu et terrorisé supplie son bourreau qui le filme d'arrêter...

12 secondes de silence où les paroles lues sur les lèvres de cet enfant traduisent une atrocité sans nom...

Mais avant que Sigurdur Oli découvre l'horreur, il doit résoudre :

-1) le vol du journal dans la boîte aux lettres d'une amie de sa mère
-2) la séparation d'avec Berghtora
-3) la requête d'un ami, pour récupérer des photos compromettantes
-4) sa mère au caractère bien trempé
-5) et un clochard Andrès qui "veut parler à Erlendur"....
-6) un bout de film déposé par cet ivrogne d'Andrès...

Les requêtes 1 et 2 sont au "point mort", la 3eme dérape, la 4eme est sans issue et les 5 et 6emes... l'emmèneront là où il ne pensait jamais mettre les pieds...

"La muraille de lave" relève plus que une enquête policière... il révèle une quête de l'âme....

Il n'est pas écrit que Sigurdur Oli se soit totalement libéré de ses préjugés, mais sa vision a bien changé...

12 secondes ont fallu...
Les pleurs d'un enfant apeuré.
Les cris silencieux d'un être détruit à jamais...

« Le sommeil de l'enfance s'achève en oubli. » disait Victor Hugo.... Pas toujours...

Pas toujours.


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Pas trop mal, oui oui!
Un polar islandais très bien construit. Un univers fort en découvertes, où on progresse pas à pas, tel que l'enquêteur Sigurdur Oli. Je l'ai trouvé très bien écrit, assez fluide, malgré les nombreux noms et lieux islandais pas toujours évident à retenir. C'était mon premier de la série, alors forcément, je n'ai qu'une envie, en découvrir d'autre!! Sigurdur, loin d'être un sacripant, s'avère être un grand enquêteur...qui ne démord pas d'une piste dès qu'il l'a flairée.
7/10
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Le bandeau annonçait "le maître du polar est islandais".

Si ce roman est supposé en être la preuve, je passe mon tour côté "polar islandais".
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Un ronronnement……qui m'a rappelé celui que j'entendais alors que je travaillais dans une structure d'accueil et que les résidents « regardaient » les enquêtes du commissaire Derrick ; je n'en percevais que ce ronronnement de blablabla assommant.
Un texte bien décevant, une intrigue banale, des personnages sans grand intérêt, Sigurdur Oli, le héros, n'aime pas l'Islande, n'aime pas l'islandais et, comme l'intrigue est essentiellement urbaine, l'intérêt exotique que le roman aurait pu présenter s'éteint lui aussi.
Bien sûr il y a cette muraille de lave remarquable mais Sigurdur nous rappelle que Svörtuloft c'est surtout le surnom de l'immeuble d'une grande banque de Reykjavik et pschitt ! Adieu la nature sauvage de l'Islande et re-bienvenue dans l'insipidité, le ronronnement.
Bof.
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encore un très bon Indridason ! Ce volume fait suite à La Rivière noire qui mettait en scène l'une des acolytes d'Erlendur : Elinborg. Je pensais retrouver ce personnage puisque Erlendur n'est toujours pas de retour. Eh bien, première surprise, c'est le deuxième acolyte de l'inspecteur au grand coeur qui nous donne rendez-vous ici : Sigurdur Oli.

Cette stragégie d'Arnaldur Indridason de mettre en avant les autres personnages secondaires de la série lui permet de dévoiler un peu plus l'environnement professionnel de son personnage principal. Sigurdur Oli a un caractère très différent d'Erlendur : la brutalité verbale ne lui fait pas peur pour faire avouer les suspects. Il s'énerve facilement. Bref, pas facile à vivre le gars (d'ailleurs c'est aussi un divorcé) et surtout pas forcément efficace pour avancer sur la bonne voie....

Côté thématiques, Indridason reprend ses thèmes favoris de l'enfance maltraitée, du trafic d'argent sale qui corrompt les individus jusque dans leurs moeurs. Et ça débute fort ! Si l'on vous invite un jour à une soirée entrecôtes, moi je vous le dis : méfiez-vous !! Une bonne dose d'humour noir également de la part de mon écrivain islandais préféré !!

Enfin, on retouve un personnage rencontré dans Hiver arctique : Andres (d'où la nécessité de lire les volumes à peu près dans l'ordre).

La fin est vraiment poignante et les assassins (et un en particulier), s'ils sont coupables, sont avant tout des victimes. Une fois de plus, un roman noir très subtile !
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Tandis qu'Elinborg se penche sur une affaire de viol et de drogue du viol dans « La rivière noire », Sigurdur Oli se trouve embringué dans plusieurs enquêtes, possiblement en relation les unes avec les autres.
Le prétexte de l'absence d'Erlendur pour présenter de façon plus détaillée ses collègues est ici mieux conduit que pour Elinborg : l'enquête de Sigurdur, mêlant des amis, un SDF, une histoire de chantage et de pédophilie est plus intéressante. Quant aux relations personnelles de Sigurdur, avec sa femme ou sa mère, elles sont mieux posées et éclairent vraiment le personnage.
Arnaldur Indridason réussit ici à rendre plus net le deuxième membre de l'équipe, plus ambivalent également et à titre personnel encore moins sympathique qu'il ne l'était déjà.
Roman sans prise de tête et sans surprises mais d'une meilleure facture que « La rivière noire », « La muraille de lave » se lit sans déplaisir, comme un avant-goût des intrigues à venir.
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Premier Indridason pour moi, et j'en ressors mitigée.
D'un côté l'intrigue et le dénouement ne m'ont pas scotché. On suit Singurdur Oli qui enquête sur l'agression d'une jeune femme. Je ne vais pas m'étaler sur les faits de peur de trop en dire, mais l'auteur joue sur différentes affaires qui s'imbriquent et se font écho.
D'un autre côté, j'ai beau dire que je ne suis pas convaincue, j'ai dévoré le bouquin pour en connaître le dénouement au plus vite!

En résumé, ça se lit bien et rapidement, mais pas inoubliable.
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Mon premier Arnaldur Indridason! En me lançant dans ce livre, j'avais des craintes qu'il y ait trop d'allusions aux livres précédents que je n'avais pas lus. Mais il n'y en a eu que quelques unes et elles n'ont bloqué en rien ma compréhension de l'histoire. En effet, dans cet ouvrage l'enquêteur n'est pas l'habituel Erlendur (dont j'ai tout de même entendu parler!) mais un collègue, Sigurdur Oli. Il a un caractère assez désagréable mais cela sert l'histoire et le rend malgré tout attachant. Le livre est bien écrit et se lit très facilement. Toutefois le thème abordé ici ne fait pas partie de mes thèmes préférés et j'avoue m'être quelquefois ennuyée! Mais ce n'est pas pour autant que je vais renoncer à la lecture des autres livres d'Arnaldur Indridason qui attendent dans ma bibliothèque!
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Erlendur nous manque, cruellement même, mais l'enquête que mène Sigurdur Oli est très intéressante, tissée de divers fils que l'on découvre petit à petit. Et le fait que ce soit lui le "héros" de ce livre-là nous permet de faire plus ample connaissance avec le collègue d'Erlendur, d'entrer plus intimement dans sa tête, vie, son couple, son passé... Elinborg ne fait que quelques rares apparitions et a aussi eu tendance à me manquer. Mais globalement, un bon Indridason, comme d'habitude !
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