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sur 1760 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il faut le savoir, Père-Noël c'est un métier à risque. D'aucuns se souviennent encore de Félix, pour ne citer que lui, infortunée victime d'un lâcher de fer à repasser dans la face un radieux soir de décembre 1979 (Joyeux Noël Félixch).

Chez Indridason ça rigole encore moins : cette nuit Papa Noël est monté au ciel. Son cadavre est découvert qui plus outre en fâcheuse posture, pantalon sur les chevilles, préservatif encore sur la bête. « Mais avant de partir, il faudra bien te couvrir… » quand un chant de Noël prend d'un coup tout son sens.

Sonnez hautbois résonnez musettes, il est temps pour Erlendur de débouler aux fins d'enquête sur cet assassinat d'un goût hasardeux. Enquête à effet miroir pour monsieur le commissaire, puisque la magie de Noël, c'est bien connu, y a pas mieux pour convoquer dans l'allégresse et la bonne humeur souvenirs fâcheux, traumatismes ancestraux voire menus conflits familiaux.

Allons-y gaiement par conséquent, et en toute confiance, vérifier si notre enquêteur aura finalement la peau des ceusses qui ont eu la peau de Papa Noël. Car qu'on y croie ou pas, on ne touche pas au mythe non mais des fois.

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Après le très réussi "La femme en vert", j'ai voulu me replonger dans une enquête d'Erlendur entouré de son équipe fort attachante. Peut-être en ai-je attendu de trop ou pour la raison que j'ai dû l'interrompre trop souvent, il ne m'a pas fait le même effet. Un chouia en dessous. Néanmoins, la lecture a été très plaisante.

Dans un hôte de luxe à Reykjavik, un père Noël est assassiné. le directeur essoufflé, le chef cuistot pimenté, la femme de ménage morose et l'anglais farfelu et collectionneur de disques de chants de jeunes garçons sont les protagonistes avec lesquels Erlendu va devoir en démordre.
Seul dans une des chambres de l'hôtel, en cette période de Noël, l'inspecteur sera de nouveau confronté à ses démons de jeunesse et à sa fille Eva qui viennent s'immiscer malgré lui dans la recherche du coupable.

Un bon polar.
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Indridason fait dans le polar d'ambiance. Cette fois ci c'est ambiance noël (version déprimant).
Toute l'action se déroule à l'intérieur d'un hôtel, unité de lieu, pour une histoire qui ne prend cependant pas tout l'espace.
Les relations enfants-parents sont au coeur de l'intrigue, tout comme pour les digressions sur l'histoire de notre enquêteur principal.
L'intrigue, quoi qu'un peu scabreuse, est assez convenue, trop à mon goût, et le rythme est lent (j'en suis venu parfois à me demander si les enquêteurs n'avaient pas l'esprit ralenti par le froid ambiant).
Reste une histoire honnête, des personnages attachants, mais tellement loin de l'émotion que m'aura suscité "la femme en vert".
Correct, mais déception me concernant.
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Le portier d'un hôtel huppé est découvert assassiné dans un petit réduit qu'il occupait. Tous les ans, il faisait le Père Noël et c'est dans ce costume qu'il a été trouvé. Erlundur Sveinsson est chargé de l'enquête.
Elle s'annonce compliquée personne ne semble connaître la victime, et dans cet hôtel personne ne dévoile rien de de ce qui se passe même si tout le monde sait tout de tous.
Ce roman est différent des autres romans que j'ai déjà lus de cet auteur, le commissaire taciturne y dévoile ce qui le ronge, le rendant ténébreux et lointain. L'enquête avance lentement entrecoupée de confidences et cela donne un ton différent au récit.
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Quelle ambiance! Entre la douceur chaude et cosy d'une semaine de vacances dans un grand hôtel au pays du père noël et l'âpreté glaciale d'un meurtre sordide en sous-sol, on peut dire qu'Arnaldur Indridason sait planter son décor et y plonger de plein fouet ses lecteurs! Personnellement, je m'y suis crue : j'ai visité le bar de l'hôtel et rêvé d'y goûter le succulent buffet de noël autant que j'ai souffert du froid en imaginant le petit cagibi lieu du crime...
Un bon moment de lecture grâce au cadre bien planté mais surtout à la compagnie du commissaire Erlendur et de ses états d'âme ainsi que de tous les autres personnages qui sont décrits avec une humanité délectable. Une intrigue un peu lente à mon goût mais les à cotés font que ce roman en vaut largement la chandelle...
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Erlendur est appelé pour enquêter sur le meurtre d'un "Père Noël", en tout cas sur un homme, portier d'un grand hôtel, qui faisait office de Père Noël. Cet homme, plutôt secret, semblait avoir peu d'amis et peu de centres d'intérêt. Pourtant assez rapidement Erlendur découvre qu'il était un "enfant vedette" quand il était petit et qu'il a enregistré deux disques. Y a-t-il un lien avec son assassinat ? Et pourquoi sa famille s'est-elle détachée de lui au point d'à peine se sentir concernée par sa mort ?

Patiemment, lentement, comme il en a l'habitude, Erlendur va fouiller dans le passé de cet homme pour découvrir la vérité. Cette troisième enquête de l'inspecteur est un peu moins forte que la précédente, « La femme en vert », mais toujours agréable à lire.
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Ce troisième polar d'Arnaldur Indridason a pour thème l'enfance volée. Trois histoires s'y croisent et s'y entremèlent : l'enfant star, l'enfant battu, l'enfant disparû dans une tempête de neige et la culpabiblité du survivant.
La première est celle de Gulli, retrouvé assassiné à l'âge de 50 ans dans un hôtel de Reykjavik. Il en était le portier depuis 20 ans, vivait dans un cagibi au sous-sol et s'apprétait à jouer le rôle du père Noël pour les enfants de l'hôtel...
L'enquête qui s'inscrit en parallèle,mais au deuxième plan, met en scène un petit garçon battu. Les soupçons pèsent sur le père mais celui-ci dément catégoriquement cette accusation...C'est l'inspectrice Elinborg qui est chargée du dossier.
Enfin la troisième concerne Erlendur lui-même qui enquête avec ses collègues Elinborg et Sigurour Oli sur le meurtre du père Noël. La découverte du passé de ce dernier, un enfant choriste à la voix divine, le replonge dans sa propre histoire, la mort de son petit frère et la culpabilité qui le poursuit depuis. Et qui l'a conduit à négliger ses propres enfants.
Un polar intimiste, dans l'atmosphère feutrée des fêtes de Noël en Islande, qui décortique les relations familiales, parfois difficiles entre les adultes et leurs enfants, le rôle déterminant de l'enfance pour la destinée humaine, sur fond d'une classique enquête policière rondement menée...A savourer au coin d'un bon feu.
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Je rejoins le choeur de ceux qui ont aimé ce polar polaire (ha ha ha). Bien construit, écriture impeccable et bien traduite. Un récit très ironique, l'ironie à la Indridason hein ?, triste, savoureux, mélancolique, acide, humoristique, attachant. La vie quotidienne en Islande n'est pas aussi facile qu'on aimerait bien le croire ;-)
(Pour les noms propres, au début je rencontrais un agacement certain à ne pas reconnaitre immédiatement s'il s'agissait d'une femme ou d'un homme. Après, c'est devenu un jeu, mais je commence à avoir une certaine habitude. Mais ça reste toujours aussi improbable à lire et à prononcer :D)
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A force d'avancer à reculons dans l'ordre chronologique des romans d'Arnaldur Indridason, le personnage d' Erlendur devient plus familier ...
Et finalement, il vaut mieux commencer ce genre de "série" par le début, au moins on s'habitue peu à peu aux personnages, ils deviennent au fur et à mesure moins énigmatiques.
De là à les trouver sympathiques il y a pour moi un grand pas mais je ne vais pas bouder mon envie de lectures de vacances avec une bibliothèque de campagne limitée...
Dans ce tome , certaines situations ou descriptions s'avérent un peu plus drôles (enfin on n'éclate pas de rire quand-même !) que les autres romans et le début d'histoire est inhabituel avec l'assassinat du Père Noël en posture plutôt scabreuse , ensuite plus que l'intrigue ce sont les relations d'Erlendur avec sa fille et le drame vécu pendant son enfance qui prennent le dessus de l'intérêt du livre ....
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Au vu du prix qu'a reçu La voix d'Arnaldur Indridason, on s'attend à une lecture de la même teneur que La femme en vert, et bien non, pas du tout. La voix est un roman policier classique avec un meurtre et l'enquête, un huis-clos situé dans un hôtel en pleine période de Noël sous la neige.
L'inspecteur Erlendur dirige cette enquête pas à pas nous entrainant dans de multiples directions, et encore une fois, vers le passé de la victime. L'auteur s'attache à nous décrire un peu plus l'aspect psychologique de ce policier tourmenté en y associant des images récurrentes de son traumatisme d'enfance. Il nous dépeint aussi toute une galerie de portraits des employés de l'hôtel jusqu'au directeur, parfois avec beaucoup d'humour.
Le tout en fait une lecture agréable, un récit bien construit avec peu de suspense, mais que l'on suit aisément tout en faisant plus ample connaissance avec notre héros, sans oublier de nous conter la suite de ses relations avec sa fille.
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Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

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La Femme en vert (2006)
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