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3,84

sur 1773 notes
Toujours aussi efficace ! Que vous dire de plus ? Toujours ce vent de fraîcheur si dépaysant, plusieurs histoires qui s'entremêlent (l'histoire du petit chanteur, l'enquête du meurtre du Père Noël, l'ancienne enquête d'un père battant son fils), le commissaire se découvre petit à petit (on reprend son histoire avec sa fille là où on l'avait laissée dans l'épisode précédent de la femme en vert , on lui découvre des sentiments tendres pour une dame, on découvre un peu plus de son enfance qui explique son caractère tourmenté). Si je reconnais une préférence pour le sujet de la femme en vert, je ne suis absolument pas déçue par celui-ci et ne peux que vous le recommander !
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Ce fut un réel plaisir de retrouver ces 3 enquêteurs que j'apprécie vraiment. Comme toujours l'auteur sait manier les mots et l'intrigue est passionnante. Nous retrouvons Erlendur et ses questionnements sur la vie, sa fille affaiblit par la mort de son bébé, nous avons plus d'informations sur la jeunesse d'Erlendur et nous comprenons pourquoi il peut être si triste ou désemparé.

Encore un très bon roman, je ne m'en lasse pas!!! Bientôt je lirai l'homme du lac!! J'ai hâte!!

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Quel tragique destin que celui de ce père noël retrouvé assassiné dans son petit logement au sous sol de l'hôtel dont il était le portier.
Erlendur s'installe à l'hôtel pour essayer de dénouer les fils de cette sombre histoire. Découvrant le passé atypique de cet homme, il plonge dans une histoire originale et complexe.
Consolidant en même temps les liens avec sa fille, Erlendur mène cette enquête avec opiniâtreté comme à son habitude.
Dans le silence de la neige de Noël qui tombe presque tout au long du roman, une histoire somme toute assez triste.
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Livre lu dans le cadre de mon défi personnel de lectures 2024, avec l'objectif de compléter les collections de mes auteurs préférés et, ici, Arnaldur Indridason.
C'est en effet pour moi le cinquième opus des "Enquêtes du commissaire Erlendur Sveinsson" que je lis (et aussi le 5e dans l'ordre de sa bibliographie) et je ne m'en lasse pas !

Dans cet opus publié en 2002 (et en 2007 pour sa version française), on retrouve Erlendur Sveinsson et son équipe (Sigurdur Oli et Elinborg) aux prises avec un meurtre étrange et glauque. A six jours de Noël, dans l'un des plus grands hôtels de Reykjavik (en Islande), le corps du portier et homme à tout faire de l'hôtel est retrouvé mortellement poignardé dans une espèce de cagibi qui, à la cave, lui servait de chambre, dans une posture pour le moins incongrue : il est assis sur son lit, vêtu d'un costume de Père Noël (il devait participer à un goûter organisé pour les enfants des clients), pantalon et slip sur le bas des jambes, et le sexe encapuchonné d'un préservatif qui a, manifestement, servi. Pas de trace d'effraction, pas d'arme du crime, pas de vol manifeste... Encore un de ces crimes étranges qui se déroulent souvent sur le sol islandais.

Dès lors, la police investira les lieux - en faisant toutefois en sorte de rester la plus discrète possible, fêtes et touristes obligent - pour mener l'enquête. Qui est donc cet homme discret et sans histoire, dont on ne sait quasiment rien, que les membres du personnel ne semblent pas bien connaître ni vraiment apprécier (il travaille pourtant là depuis vingt ans), et dont la mort ne semble concerner personne, y compris le père et la soeur de la victime qui disent ne pas l'avoir vu depuis plus de trente ans ?

Dès lors, Erlendur Sveinsson n'aura de cesse de comprendre ce qui se cache derrière cette indifférence de tous, d'interroger témoins, collègues, clients, famille et d'ouvrir toutes pistes utiles pour faire la lumière sur cet événement. Pour plus de facilité et parce qu'il a du mal à vivre dans son chez lui où personne ne l'attend, le commissaire mènera l'enquête à partir d'une chambre d'hôtel dont on verra qu'elle n'est pas loin de ressembler au cagibi de la cave. Par un effet miroir inversé, on a le sentiment qu'au fur et à mesure que l'individu décédé passe de l'ombre de la cave à la lumière (n'était-il pas à douze ans un enfant-star destiné à une grande carrière lyrique ?) le commissaire, lui, fait tout pour se cacher et de la lumière et se réfugier dans l'ombre protectrice et le froid de sa chambre, pour y retrouver ses démons et ses fantômes (en effet, il n'a jamais fait le deuil de son frère âgé de 8 ans à jamais disparu sans laisser de trace alors même qu'il était sous sa responsabilité).

Torturé par ce vécu et son impossibilité à le dépasser pour mener une vie sociale et affective "normale", Erlendur Sveinsson ne peut que comprendre l'extrême solitude vécue par sa victime et son incapacité manifeste à rebondir, professionnellement, socialement et affectivement, après qu'il eut si fortement déçu son père (qui plaçait en lui tous ses espoirs), comme lui-même a pu le faire après la disparition de son cadet.

En parallèle à cette enquête, on en suivra une autre : Elinborg tient régulièrement son supérieur au courant d'une garde à vue en cours d'un père soupçonné de faits de maltraitance et de violence à l'endroit de son fils qui a dû être hospitalisé. Les faits semblent établis, pourtant le père dément et l'enfant ne veut rien dire. Comment se sortir de cette impasse ?

De même, on suivra Erlendur dans ses difficiles relations avec sa fille Eva Lind, junkie qui cherche à sortir de la drogue et qui a bien du mal à s'y tenir, encore plus après sa fausse-couche liée à sa consommation. Comment faire le deuil de son enfant ? Comment surmonter la culpabilité ? Comment ne pas succomber à la tentation de replonger ? Telles sont les questions dont elle voudrait bien s'entretenir avec son père qui, accaparé par l'enquête et ses propres soucis, a bien du mal à être à son écoute.

Comme à son habitude, l'auteur offre donc à ses lecteurs un polar bien ficelé à la mode islandaise. L'intensité dramatique et le rythme vont crescendo au fur et à mesure que les jours s'égrènent et que l'on se rapproche de Noël (souvent un passage difficile chez certaines personnes). Mais au-delà du meurtre, de l'enquête et de sa résolution, c'est aussi pour Indridason l'occasion d'évoquer la psychologie de personnages torturés, empêtrés dans leurs contradictions et leurs non-dits et différents thèmes de société auxquels manifestement il s'intéresse ou est sensible.
Ici, est évoquée principalement la question du star-système pour les enfants, s'agit-il d'un vrai choix lié à une passion ou d'une contrainte de loyauté familiale et comment fait-on pour vivre et survivre quand ça s'arrête ? Et accessoirement : la passion des collectionneurs, l'homosexualité, la pédophilie, la prostitution, la drogue et ses conséquences, le rejet familial, la maltraitance familiale.

Mon seul bémol est le suivant : Après cinq romans, j'aimerais tant pouvoir découvrir un autre aspect de la personnalité d'Erlendur. J'aspire à lui voir mettre un terme à son comportement autodestructeur et lui souhaite de parvenir enfin à construire ou à reconstruire des relations sociales (femmes, fille et fils, collègues) empreintes d'amour et de chaleur affective. Ma crainte serait de me lasser de sa sombritude...


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J'ai beaucoup aimé ce titre, un des meilleurs de l'auteur selon moi.
Malgré la tristesse sous-jacente, les personnages récurrents sont très intéressants et évoluent à chaque nouveau titre. La relation difficile que vit Erlendur avec sa fille serait-elle due à un traumatisme vécu dans l'enfance ? Petit à petit, l'auteur distille des indices comme un fil rouge qui retient toute l'attention du lecteur.
Ici, c'est l'assasinat d'un homme chargé par un hôtel de se déguiser en Père Noël qui est assassiné. Il y a peu d'indices, le personnel de l'hôtel ne veut rien dire et jusqu'à la fin, on ne découvrira pas la vérité. le suspense est maintenu jusqu'au bout, j'ai apprécié cela.
il y a une enquête parallèle menée par l'adjointe d'Erlandur, Elinborg. Il s'agit ici de vérifier si un papa est violent avec son enfant. Elle réunit des informations, interroge le papa et vient souvent demander conseil à Erlendur.
Un livre riche, émouvant et très intéressant.
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A quelques jours du réveillon de Noël, le portier d'un hôtel de Reykjavik est retrouvé assassiné dans le cagibi situé au sous-sol dudit hôtel, qui lui servait de logement. L'inspecteur Erlendur est chargé de l'enquête, qui va l'entraîner sur les traces du passé de la victime, ex enfant vedette tombé dans l'oubli, et méconnu de son entourage professionnel.
C'était un plaisir pour moi que de retrouver le bourru mais néanmoins attachant inspecteur Erlendur, dont j'ai fait la connaissance dans "La cité des jarres" et "La femme en vert", les deux premiers romans d'Indridason. Parallèlement à l'enquête policière, nous suivons son quotidien d'homme mûr et célibataire rattrapé par ses lacunes face à une fille toxicomane dont il n'a pas assumé la paternité des années durant. Malgré tout, c'est un homme intelligent, qui refuse de se fier aux a priori, dont la pugnacité et l'intuition nous font peu à peu connaître la personnalité et le pitoyable destin de la victime du meurtre, mais également ceux de tous les protagonistes liés à l'enquête.
Une enquête qui, finalement, semble n'être pour Indridason qu'un prétexte pour brosser les portraits touchants de laissés pour compte, d'enfants blessés par divers traumatismes, dans une ambiance censée festive, qui éclaire d'une lumière d'autant plus crue le côté obscur de l'existence.

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Sous la plume d'Indridason, on sent bien le froid. le froid qui nous prend dans tout le corps, et le froid qui prend notre corps. Et ici, il s'agit du corps d'un portier d'un hôtel, qui se déguise en petit papa Noël. Erlendur aura donc à trouver qui a bien pu tuer le Père Noël. L'histoire se déroule presque en huis-clos, dans une chambre d'hôtel. Ça nous compresse, comme le froid. Heureusement que la plume fluide d'Indridason nous enveloppe, nous réchauffe. Un roman comme je les aime. Callez-vous dans une couverture bien chaude, avec un p'tit vin chaud, et, en sourdine des voix pures qui vont remplissent les oreilles... vous passerez un bon moment.
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Envoûtant et mélancolique
J'ai été amené à lire Arnaldur Indridason en grande partie suite à l'article conseillant cet auteur sur le blog d'Anais serial lectrice, que je vous amène à lire à votre tour car je ne regrette aucunement de lui avoir fait confiance. C'était pour moi une première dans la littérature islandaise et je ne suis pas déçue du voyage puisque La Voix a été une expérience de lecture savoureuse. Une fois passée la difficulté des noms/prénoms nordiques (comme Erlendur Sigurdur Oli, Elinborg, Gudlaugur, …), ce qui n'est pas chose aisée sans prise de notes, la lecture se fait fluide grâce à une plume envoûtante qui nous plonge dans une ambiance particulière et maîtrisée mêlant le [...]

Pour lire la suite, rendez-vous sur yuyine.be !
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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Quelques jours avant noël, dans un grand hôtel de Reykjavik, le père noël est retrouvé assassiné dans le cagibi qu'il habite au sous-sol, habillé de son habit mais culotte baissée, avec un préservatif. En fait, le père noël est habitullement l'homme à tout-faire de l'hôtel, vit là depuis des dizaines d'années. Mais le commissaire Erlendur Sveinsson découvre qu'il avait été un enfant vedette quand il était petit, chanteur soliste d'une chorale. Déprimé à la veille de noël - il est divorcé, n'a pas vu ses enfants grandir, maintenant, sa fille tente de sortir de la drogue - il s'installe dans une chambre de l'hôtel pour enquêter.

Mon avis : une descente sombre dans le monde des chorales d'enfant, la façade arrière des grands hôtels. À lire pour découvrir aussi l'Islande, mais peut-être pas le jour de noël, plutôt lors d'un long trajet en train par exemple...
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Un polar exceptionnel à la hauteur d'Arnaldur, il livre avec ses mots acides une enquête policière des plus haletante au titre évocateur. le père noêl était-il une ordure?
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Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

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