La voix

Le portier (et père Noël de façon saisonnière) d'un grand hôtel de Reykjavik y est assassiné dans le petit local du sous-sol qu'il occupait depuis une vingtaine d'années. L'enquête menée par Erlendur et son équipe habituelle démarre bien lentement car l'homme retrouvé poignardé menait une vie discrète et n'avait pas d'amis.

Voici la réaction du directeur de l'hôtel, craignant la fermeture de son établissement:
"- Il s'agit seulement du portier!
Erlendur se fit la réflexion que dans cet hôtel-là, Marie et Joseph n'auraient jamais obtenu de chambre."

Le père et la soeur du défunt Gudlangur Egilsson sont tout aussi froids et insensibles...

Bien sûr Erlendur saura débrouiller le délicat écheveau de pistes, amener le passé à la surface et faire parler les taiseux...

Troisième opus de la série policière d'Arnaldur Indridason, peut être moins "fort" que La femme en vert, ce roman policier est cependant de bonne facture. Erlendur revient sur la mort de son frère qui le hante (la culpabilité du survivant?) et l'a peut être empêché de lutter pour ses enfants lors de son divorce. Des détails intéressants sur les enfants maltraités relatifs à une enquête parallèle. Et l'histoire triste de Gudlandur qui enfant possédait une voix extraordinaire.
Une lecture incontournable pour les fans d'Indridason. Avec des nouvelles d'Eva Lind et peut être (enfin!) une histoire sentimentale pour Erlendur.

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Bien écrit, une réel envie de savoir ce qu'il est arrivé à ce père noël, l'intrigue vous tiens en haleine,jusqu'au dénouement final. Une histoire simple "sans en faire une tonne" mais en nous captivant tout du long, aujourd'hui ou la surengère est de mise, bravo à l'auteur.

Après avoir lu avec bonheur plusieurs Hening Mankell, j'ai d'abord été un peu déçue par La cité des Jarres qui me semblait manquer par moment (surtout à la fin) de consistance. Mais j'ai été agréablement surprise par La voix, dont l'intrigue et les personnages nous accrochent jusqu'au bout. C'est un polar vraiment noir puisque le commissaire Erlendur lui-même est déprimé par ses propres histoires de famille vraiment sombres. C'est en quelque sorte un Kurt Wallander poussé à l'extrême. (J'aime quand même mieux Kurt Wallander !)

Indridason possède une grande maîtrise du récit, et sait rendre, à la manière d'un Hennig Mankell, une enquête qui piétine. Depuis 'La Cité des jarres' et 'La Femme en vert', le portrait Erlendur s'est étoffé et 'La Voix' frappe par la profondeur des sentiments, le côté poisseux d'un pays, dont on vend au touriste le Grand Geysir ou le dieu Thor.
Livre Hebdo.fr

Très bon polar, qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Pas une seconde d'ennui à la lecture de ce livre.
Critique réalisée dans le cadre du club de lecture de la bibliothèque de Tubize. Ce club s'est déroulé le 12 janvier 2024, le livre a été présenté par Evelyne.

les romans policiers islandais sont toujours très biens, pleins de suspens.
dans la série enquête d'Erlendur, toujours aussi captivant de suivre les enquêtes de ce policier venu des pays froid ! décidément ils sont très forts pour écrire de super polars !

Noir c'est noir ! Mais dans les fanges de la nature humaine cet islandais sait aussi traquer les pépites d'humanité . de plus c'est remarquablement construit . du polar de grande classe .

Son plus émouvant à ce jour !

Je comprends bon nombre de lecteurs aimant cet ouvrage... Pour ma part, je m'y suis trouvée « mal à l'aise ». Les opus précédents n'étaient pas aussi fort dans la prononciation de cette mélancolie omniprésente. Ici, cela me semble devenir dérangeant. Indridason a vraiment l'art de creuser l'âme humaine au plus profond. Cela peut mettre le doute chez certains...

Un livre qui se lit très rapidement car excellent. Merci à Indridason, encore une fois pour ces super polars.