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Je m'attendais à un premier épisode hésitant, quelque chose d'un peu mal ficelé,
et je referme ce livre agréablement surprise!
L'enquête et ses fausses pistes étaient convaincantes,
et j'ai aimé côtoyer Erlendur et Sigurdur Oli à la naissance de leur collaboration
Un auteur décidément talentueux dès ses débuts!
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Arnaldur Indridasson m'a réconciliée avec la littérature scandinave. En effet, j'avais beaucoup de mal à lire ce genre de roman mais voilà, je pense que je vais me lancer dans cette série. L'histoire n'est pas spécialement originale mais elle est bien amenée. Un peu longue a démarrer, elle est finalement prenante. Etrangement, on attend pas la fin avec impatience, c'est tout le déroulement qui est intéressant. Je retrouverai Erlandur avec joie.
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Après avoir lu quelques romans d'Arnaldur Indriðason, je suis tombée grâce à la boîte à livres de mon quartier sur le premier roman de l'auteur, « Les Fils de la Poussière ».
L'histoire est assez complexe, deux hommes mènent l'enquête, officiellement Erlandur sur un professeur mort dans l'incendie de sa maison et officieusement Palmi dont le frère Daniel vient de se suicider. Les drames se sont déroulés au même moment et les victimes se connaissaient.
On remonte le temps dans le Reykjavik des années 60, dans les quartiers pauvres, à l'époque où le professeur enseignait dans la classe de Daniel.
C'est un peu par curiosité que je l'ai lu, je ne suis pas une fan de l'inspecteur Erlendur que nous découvrons ici. J'ai été agréablement surprise par la qualité d'écriture de ce que l'on peut concevoir comme la genèse de l'auteur et de son personnage. Dans ce premier roman, Arnaldur Indriðason met la barre haute, on prend conscience de son potentiel, ce n'est qu'une ébauche de ce qu'il écrira par la suite.
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Ce n'est pas le premier livre d'Arnaldur Indridason que je dévore, un ami m'avait parlé de ce romancier vers 2006. Depuis, je guette les parutions en "Poche" et je n'ai jamais été déçue. Certes il y a les enquêtes, ici c'est Erlendur, si sympathique avec son mal de vivre mais son honnêteté presque irréelle, mais surtout ce que j'aime c'est l'empreinte des paysages, l'histoire et la culture islandaises. Inutile de voyager "en vrai". Lire Indridasson c'est voyager à travers l'Islande, dans l'espace et le temps. Et Arnaldur m'a amené à ses congénères, et franchement je ne lui en veux pas, bien au contraire.
Lisant Arnaldur Indrisason depuis quelques années, j'avais mis à jour les enjeux, les criminels et les motivations de ces derniers. Donc point de suspense. Mais quand on lit Arnaldur, on le lit pour autre chose.
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"Les fils de la poussière" reposait bien sagement dans ma PAL depuis janvier. J'attendais juste le bon moment pour ouvrir ce tout premier d'Arnaldur Indridason, publié en français plus de 20 ans après sa parution originale. Un moment où j'aurais besoin d'évasion et de vrai suspense, un moment où j'aurais besoin d'entrer dans une bulle pour faire une vraie pause dans la tourmente de mon quotidien...

Ce moment était venu et je peux sans hésiter dire que mes attentes ont été satisfaites. Comme à chaque fois que je me plonge dans une intrigue signée Arnaldur Indridason, j'ai été projetée au coeur de l'Islande et du suspense. Deux morts qui n'ont a priori rien de commun, un libraire islandais cherchant à comprendre le suicide de son frère, tandis que le commissaire Erlendur et Sigurdur Oli enquêtent sur leur meurtre d'un instituteur, deux enquêtes croisées, un suspense bien mesuré et entretenu, une écriture fluide : ce sont là tous les ingrédients qui font le succès de l'auteur et de ses romans et que l'on retrouve déjà en germe dans ce premier livre.

Certes, comme tout premier roman, il n'est pas totalement abouti : on peut reprocher à l'auteur quelques longueurs, une fin un peu brusque et invraisemblable qui n'est pas vraiment dans son style habituellement très réaliste.

Mais qui n'est jamais tombé quand il a appris à marcher ? On se relève vite, on juge pourquoi on a chuté, on évite le faux pas pour ensuite se mettre à courir, plus aguerri et sûr de ne pas recommencer les mêmes erreurs. Et c'est exactement ce qu'Arnaldur Indridason est parvenu à faire dans ses romans suivants.
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Quel plaisir de lire le premier livre de la série enfin traduit en français avec comme personnage récurrent l'inspecteur Erlendur. En à peine quelques pages, on est au coeur du sujet et immédiatement plongé dans une intrigue captivante et touchante puisqu'elle met en lumière le sort d'une classe de jeunes garçons. L'histoire commence avec le suicide de Daniel, patient psychiatrique et la mort violente de son ancien professeur. Pas mal de mystères autour de la classe de Daniel et bien entendu le lecteur navigue de fausse piste en rebondissements intelligents. J'aurais volontiers voulu en apprendre davantage sur l'inspecteur Erlendur, car son côté ours taiseux en fait un personnage qui attise la curiosité. Pourtant dans cet épisode c'est Palmi le frère de Daniel qui va mener l'enquête en marge et son personnage de libraire au coeur tendre reste très attachant. le couple Erlendur et son second Sigurdur Oli fonctionne car ils semblent opposés en tout point et à la fois forment un duo efficace. Plus on avance dans le livre plus l'histoire prend la forme d'un véritable thriller et la quête de la vérité devient intense et addictive. On rencontre la violence psychologique au même titre que la violence physique, la notion de culpabilité est aussi présente chez différents personnages.
Le style d'Indridasson est reconnaissable, incisif et quasi chirurgical pas le moindre débordement, c'est peut-être cela qui donne cette ambiance froide à ce polar Islandais. J'ai beaucoup aimé lire les descriptions des personnages lorsqu'ils étaient encore enfants, leur condition de vie, leur amitié et ce qu'ils sont devenus une fois adulte pour ceux qui ont eu la chance de pouvoir grandir. Ce qui reste captivant c'est surtout la façon dont l'auteur dresse la liste des choses qui clochent dans la société islandaise. Erlendur s'étonne de la violence des crimes rencontrés alors que cette société est réputée pour son taux de criminalité extrêmement bas. Même si j'ai passé un excellent moment de lecture, ce n'est à mon humble avis pas le meilleur de la série des Erlendur. C'était pourtant une belle référence au manque de moral et d'éthique de l'industrie pharmaceutique. le final arrive un peu brutalement et est trop éloigné de la réalité, du coup cela m'a laissé une impression peu crédible.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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L'intrigue est une triste histoire d'essais pharmaceutiques sur de pauvres ados vulnérables.
Ainsi l'auteur dresse des portraits d'ados innocents et livrés à eux mêmes. L'Islande (de 1997) n'est pas aussi idyllique que l'on croit et nous avons droit à d'acerbes critiques sociales.

C'est bien mené et le rythme est excellent. L'association du frère d'une des victimes à la police criminelle est tout à fait crédible.
Par contre on reste assez perplexe sur les derniers chapitres, une impression de bâclé et de peu crédible. Un peu trop de science-fiction!

Un premier roman plein de promesses où nous découvrons Erlendur, Sigurdur Oli et leur relation tendue.

Déjà Indridason s'avère être un conteur remarquable.
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Dans "les fils de la poussières" nous faisons connaissance avec le commissaire Erlendur Sveinsson. Policier de la vieille école, il est accompagné dans cet enquête du jeune Sigurdur Oli, récemment muté à la Criminelle. Dans ce roman, nous retrouvons la plume incisive et sobre de l' auteur Arnaldur Indridason. Il nous dépeint une société islandaise et de son système éducatif dans les années 60. C' est à travers le meurtre d' un ancien professeur de lycée et le suicide d' un patient d' un hôpital psychiatrique que nous voyageons dans le passé. L' intrigue est bien ficelée et bien documentée. Nous nous attachons aux personnages et nous prenons plaisir à évoluer dans cette enquête.
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J'ai commencé à lire Arnaldur Indridason il y a seulement deux ans – cent cinquante ans après tout le monde comme je le disais, haha. Tant qu'à faire, j'avais attaqué par les enquêtes d'Erlendur, la première, La cité des jarres, puis la seconde pas longtemps derrière, La femme en vert. Sauf que bien sûr, depuis, j'ai appris que les deux réelles premières enquêtes ont été traduites en français il y a peu, vingt ans après leur publication originale : Les fils de la poussière, dont je vous parle aujourd'hui, et Les roses de la nuit, que je lirai certainement bientôt aussi.

Verdict : ce n'est pas plus mal d'avoir commencé par La cité des jarres, mon préféré sur les trois lus pour le moment. Dans Les fils de la poussière, nous découvrons un Erlendur plus fruste et moins sympathique que dans les suivants. le roman est moins bien écrit, aussi. Il se lit néanmoins vite et bien et les grands thèmes qui semblent chers à Arnaldur Indridason (je dis « semblent » car je débute dans son oeuvre) sont bien présents : il nous sort sans ménagement de la carte postale et pointe différents travers de la société islandaise, ici particulièrement les « classes de cancres » qui étaient surtout une mise au ban des familles les plus pauvres. Indridason fait déjà preuve dans Les fils de la poussière d'une grande empathie pour les laissés pour compte.

Au début du roman, deux drames surviennent simultanément : Daniel, un schizophrène interné en hôpital psychiatrique depuis l'adolescence, se défenestre devant son frère Palmi. Un vieil instituteur meurt assassiné, brûlé vif avec sa maison. Et nous faisons la connaissance de l'inspecteur Erlendur Sveinsson, chargé de l'enquête avec son équipe, dont Sigurdur Oli et Elinborg – les deux bras droits d'Erlendur dans les romans suivants. Rumeurs de pédophilie, soupçons sur la composition de gélules de foie de morue distribuées aux enfants dans les années 60 dans les écoles, la fin du roman est plutôt tirée par les cheveux, mais comme je le disais, il se lit bien.

« […] vers midi, le jour commençait enfin à se lever. Pour autant qu'on puisse qualifier cette pénombre de jour. Les ténèbres hivernales reposaient sur la ville comme une épaisse toile grise. »
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Je vous présente un ami, encore un. Sveinsson Erlendur, islandais, policier de son état. Ce roman est le premier écrit par Arnaldur Indridason. Il présente donc celui qui allait devenir l'islandais le plus célèbre : un flic bourru, entêté et bougon. Bon je le suivais déjà depuis quelques années puisque ce livre a été traduit en français bien plus tard. Mais tous les ingrédients qui feront de cette série un succès international sont là : enquête maîtrisée, personnages authentiques et attachants, atmosphères et paysages islandais dépaysants. Rencontrer Erlendur, c'est l'adopter !
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