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3,84

sur 454 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dernier tome d'une trilogie bien attractive. Et qui se termine en beauté!

Deux enquêtes à deux époques différentes. Mais bien sûr liées entre elles par des personnages...

On retrouve le contexte guerrier de 1944, où les troupes américaines sont installées en Islande.Nos deux enquêteurs, que l'on commence à connaitre maintenant, Flovent et Thorson, ont bien des difficultés à trouver un coupable pour le meurtre d'une jeune fille, Rosamunda, trouvée derrière le Théâtre National à Reykjavik...

Et à notre époque, la mort suspecte par étouffement sous un oreiller d'un vieil homme va faire ressurgir douloureusement le passé... Viols, croyances populaires , notamment en ces elfes malfaisants, secrets familiaux intenables, culpabilité, le roman se révèle riche en thématiques . Je n'en dirai pas plus.

Découvrez cette trilogie intéressante à plus d'un titre. Outre le fait qu'elle traite d'un aspect historique méconnu, celui de la présence des troupes anglaises puis américaines en Islande durant la seconde guerre mondiale et la coexistence délicate avec les habitants, elle est psychologiquement subtile, et nous offre des personnages attachants et complexes. Une réussite, je trouve!
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Une enquête en deux temps, en deux époques. Reykjavik 1944, Flovent et Thorson le duo de flics dont on a fait connaissance dans le tome 1 et 2 de la trilogie des Ombres enquêtent sur le meurtre d'une jeune femme, étranglée dans une impasse obscure. Une enquête rondement menée et un coupable idéal laisse tout de même un gout amer aux deux policiers.

Reykjavik 2013, un vieillard est retrouvé mort dans son modeste appartement, une mort pas si naturelle pour la médecin légiste. Konrad flic à la retraite veut bien donner un coup de main à ses anciens collègues, surtout que l'on découvre dans la table de nuit du vieil homme des coupures de journaux jaunies relatant le meurtre d'une jeune femme dans le passage des Ombres.

Les affaires classées, Konrad adore ça, un « cold case » en Island serait-ce un pléonasme ?


Youpi ! Notre Arnaldur Indridason, que l'on avait trouvé en roue libre et en petite forme ces derniers temps et notamment avec les deux premiers volets, (mais même en petite forme Arnaldur est agréable à lire) clôt magnifiquement sa « Trilogie des Ombres ». La douce et tendre petite musique qui enveloppait les enquêtes d'Erlendur Sveinsson est revenue.

La grande histoire et l'histoire intime de l'Islande se mêle adroitement.

La petite ile du Nord, lieu stratégique en cette fin de conflit mondial, en toile de fond, Arnaldur Indridason nous raconte la tragique condition féminine de cette époque et en creux l'impossible existence d'un sentiment amoureux naissant entre les deux policiers. « Passage des Ombres » un polar féministe, mélancolique et gay.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce roman est le troisième tome, dans l'ordre historique, de la trilogie des Ombres, série consacré par Arnaldur Indridason à l'évolution d'un quartier de Reykjavík durant la seconde guerre mondiale.

Konrad, un retraité de la police, mène de nos jours une enquête parallèle sur la mort suspecte d'un très vieil homme, qui semblait focalisé sur deux meurtres de jeunes filles commis il y a des décennies, alors que les troupes américaines occupaient l'Islande.
Les Américains, venant après les britanniques, se servaient de l'île comme lieu de cantonnement des troupes destinées au débarquement de Normandie. Le nonagénaire, qui s'appelait à l'époque Thorson, était alors un jeune officier canadien d'origine islandaise, mis à disposition de la police militaire américaine pour faciliter les relations avec les autorités locales. Thorson travaillait alors en binôme avec Flovent, un policier islandais de son âge.
Du va et vient entre l'enquête contemporaine de Konrad, qui revit certains épisodes peu glorieux de son enfance, et les investigations du duo Thorson – Flovent, le lecteur comprend peu à peu pourquoi Thorson, devenu un vieil homme calme et sans histoires, a pu continuer si longtemps après les faits à se sentir concerné par les événements qui se sont enchaînés.

L'intrigue policière avance doucement. Elle est clairement secondaire par rapport au contexte de la fin de la seconde guerre mondiale. L'Islande, qui vivait assez fermée sur elle-même, surtout dans les campagnes, voit arriver de jeunes GI, et avec eux une tout autre culture. Des relations, pas toujours très franches, se nouent entre de jeunes filles et ces soldats. Les hiérarchies sociales islandaises sont remises en cause. Indridason y ajoute un volet important sur le spiritisme, alors assez à la mode, y compris dans la bourgeoisie, et les légendes populaires islandaises.

Les trois romans des Ombres se ressemblent dans leur approche, dans leur rythme et dans leurs conclusions sur le basculement d'une société qui avait peu évolué durant des siècles et qui se retrouve projetée d'un coup dans la mondialisation. Tous les trois sont finement élaborés, mais ils finissent par trop se ressembler. Passage des Ombres souffre de venir en troisième, dans un contexte en partie connu, avec en plus des personnages qui étaient déjà présents précédemment. Il en découle un petit air de « déjà lu ».
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Décidément, toujours aussi bons ces écrivains islandais lorsqu'il s'agit d'écrire des polars ! Passage des ombres qui mêle de façon palpitante deux époques et deux enquêtes, m'a vraiment séduite.
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Troisième volume de la trilogie des ombres et assurément le meilleur.
L'intrigue est traitée comme un « cold case ». de nos jours, Konrad, ancien policier, est appelé en renfort sur l'enquête concernant le brusque décès d'un vieil homme. Il s'agit de Thorson qui semblait poursuivre les investigations à propos d'un meurtre commis en 1944 à Reykjavik.
La double enquête progresse avec d'habiles et pertinents allers-retours à travers les deux époques. L'histoire de l'Islande joue à nouveau un rôle majeur dans l'intrigue, cette fois davantage pour son passé en s'appuyant sur les contes populaires mettant en scène les relations entre les elfes et les humains.
L'humanité du tandem d'enquêteurs est particulièrement mise en exergue et c'est avec une certaine tristesse que je dis au revoir à Flovent et Thorson.
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On a l'impression de le connaître depuis très longtemps mais pourtant Arnaldur Indridason n'est connu en France que depuis 2005 et La cité des jarres (sans doute son meilleur livre). Ce sentiment de familiarité est sans doute dû à la fréquence de ses publications mais aussi au climat qu'il a réussi à installer, roman après roman, et notamment, impossible de ne pas y faire allusion, dans la série du commissaire Erlendur Sveinsson que Indridason a décidé d'abandonner avant de s'attaquer à une trilogie prenant pour cadre l'occupation américaine en Islande du temps de la deuxième guerre mondiale. Assez bizarrement, son dernier volet (en France) est le premier paru en Islande mais cela n'a que peu d'importance dans le sens que les trois romans, qui ont un véritable air de famille, peuvent être lus indépendamment les uns des autres. Sur la forme, il n'y a guère de surprises dans Passage des ombres : une double intrigue à des années de distance dont une, en 1944, mettant en scène soldats américains et jeunes femmes islandaises ; des révélations progressives et toujours un temps d'avance du lecteur sur les enquêteurs ; des dialogues qui constituent toujours la faiblesse des livres de l'auteur, pas très bien écrits et souvent construits de la même façon (la personne interrogée, après des dénégations, finit toujours par avouer quelque chose). C'est cependant assez efficace car Indridason a du savoir-faire et sait distiller ses informations au fur et à mesure de manière à ne jamais laisser tomber la pression. Mais relativement convenu tout de même et sans la profondeur psychologique qui caractérisait la plupart des polars "erlenduriens". En revanche, la thématique historique est passionnante dans la façon dont l'aborde l'auteur avec l'irruption brutale de la réalité du monde (avec l'occupation britannique puis américaine) dans une île jusqu'alors peu ouverte vers l'extérieur et avec des relations sociales bâties en partie autour de mythes et légendes. Pour beaucoup d'islandais, ces années 40 marquèrent une sorte de perversion de leur innocence originelle et c'est ce thème qui semble désormais hanter Indridason, et plus particulièrement dans cette Trilogie des ombres.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Ayant fait le choix d'aborder la Trilogie des ombres d'Arnaldur Indridason dans l'ordre de parution originale, c'est donc avec Passage des ombres, publié en 2013, que je commence, considéré en français comme le dernier tome, l'éditeur ayant manifestement fait le choix de publier les trois romans dans l'ordre chronologique des intrigues. Roman policier de bonne facture dont l'intrigue historique est intéressante à suivre – l'occupation de l'Islande par les Anglais et les Américains pendant la Deuxième Guerre mondiale et les relations que des jeunes islandaises entretenaient avec ces militaires – il se centre sur l'enquête relative au meurtre d'une jeune couturière, Rosamunda, dont le cadavre a été découvert derrière le Théâtre National alors réquisitionné. Première rencontre pour ma part avec Konrad, inspecteur à la retraite au moment du roman et personnage d'une autre série de l'auteur, ce dernier marche littéralement dans les traces des enquêteurs Flovent et Thorson, les deux intrigues se suivant pas à pas pour n'en former finalement plus qu'une. Un peu moins emballée que pour les intrigues d'Erlendur, je retrouve néanmoins avec plaisir la plume sensible et humaniste d'Indridason, que j'affectionne particulièrement, et dont je vais poursuivre la trilogie.
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Suite et fin de la trilogie des ombres ; ce dernier opus met en scène plusieurs nouveaux meurtres mais aussi l'histoire de l'Islande de la seconde guerre mondiale à nos jours, d'une collaboration et de la destinée de nos deux enquêteurs .
lecture fluide et rapide pour une "end" sans "happy".
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Ce n'est pas facile d'écrire une trilogie.

Quand on l'annonce à l'avance, on a l'obligation de la compléter.

On peut choisir la façon « économique », où chacune des histoires est indépendante.
Ou encore la méthode « élaborée » (et plus risquée), où la somme des bénéfices est supérieure à la somme des livres.

Ici, on a choisi la première.

Je suis un peu déçu.

J'imaginais découvrir des liens entre les livres.
Cependant, ré ouvrir une enquête sur un meurtre commis il y a plus de 60 ans, il faut quand même le faire !
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Et bien, voici une trilogie qui ne fait que s'améliorer ! le 2e tome m'avait déjà davantage conquise que le 1er. Mais ce 3e tome est vraiment bien. On retrouve Flovent et Thorson dans une histoire à cheval sur deux époques cette fois-ci. La guerre n'y a plus une place de choix mais l'histoire de l'Islande est toujours là, en trame de fond.
Une très bonne lecture !

Edit : je viens de lire sur internet que ce 3e tome en France était en réalité le 1er en Islande ! ce qui met fait tomber ma première réflexion ! ¯\_(ツ)_/¯
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