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Le Solitaire d'Ionesco est un admirable condensé de tous les personnages les plus marquants des pièces du dramaturge… Figure du perdant qui n'essaie pas même de se battre (« A trente-cinq ans il est temps de se retirer de la course ») ; du pudique maladroit qui virerait presque homosexuel si on ne remarquait pas plus tard que son aversion s'étend en réalité à l'humanité entière (« le sexe féminin m'a toujours paru être une sorte de blessure au bas du ventre entre les cuisses ») ; du misanthrope, donc, Eugène Ionesco semble se rattraper, à travers son personnage, de toutes les déceptions d'une vie sociale qui apporte peu de réconforts et qui demande beaucoup de sacrifices, en premier lieu celui de cette sincérité qui fait dire à son solitaire tout ce qui lui aurait coûté cher, en termes de relations, dans l'existence réelle.


Le postulat de départ fonctionne-t-il à la manière d'un « fantasme appliqué ». Il ne semblerait pas étonnant qu'il découle d'une pensée vengeresse qu'Eugène Ionesco aurait pu former à chaque fois que la vie en société lui semblait trop contraignante. le solitaire est un homme banal de trente-cinq ans, employé dans un bureau. Ses taches sont mal définies : on sait seulement qu'il remplit des fiches et des formulaires en compagnie d'une poignée de collègues. Ceux-ci sont plutôt amicaux et le personnage semble leur inspirer des élans de sympathie. Où se loge la déception là-dedans ? Elle se trouve dans la friabilité des liens, dans l'indifférence mutuelle qu'éprouvent les hommes et qui les poussent à s'abandonner lorsqu'ils ne se savent plus utiles ou quotidiens les uns aux autres.
Le solitaire, apprenant qu'il a hérité de la fortune miraculeuse d'un oncle inconnu, se demande tout d'abord comment utiliser cette manne à bon escient. Pas besoin d'une liste de ses envies. En une phrase, le tour est joué : il se retirera du monde et vivra sur ses (larges) réserves.


Du jour au lendemain, tout déserte son existence. Plus d'obligation à rendre au bureau, plus d'obligation à lier des amitiés professionnelles, et tout ce qui suit –heures de lever, heures de repas, chemin à parcourir- disparaît en même temps. Etait-ce ce désoeuvrement que recherchait le personnage angoissé du solitaire ? Certainement pas… Et on retrouve la grande thématique absurde d'Ionesco à travers cet homme qui, pris a piège de ce qu'il croyait être sa « liberté », se trouve condamné à meubler tant bien que mal son existence recluse. le plus dur, peut-être, étant de reconnaître que son existence n'est plus indispensable à personne, mais qu'il faut cependant conserver un minimum de foi en soi pour continuer à s'accorder l'affection nécessaire qui permettra d'assurer sa survie.


Toute cette première partie du roman est digne des meilleures pièces d'Ionesco. Son écriture ne dépare pas de celle qui parcourt sa dramaturgie, peut-être parce que le solitaire est un homme double (voire polymorphique) qui discute et controverse énormément avec lui-même, et que chaque page semble représenter un débat éperdu entre les différentes opinions qui se querellent en lui. le rêve du Solitaire vire bientôt au cauchemar. Exclus du monde, les hommes « actifs » qui continuent de le peupler, et qu'il observe depuis la place qu'il s'est réservée au restaurant du quartier, lui deviennent complètement étrangers. Il les observe comme des êtres inconnus, tantôt frappé par l'absurdité de leurs préoccupations, tantôt envieux de ce qu'il imagine être leurs réussites –tandis que lui ne subit que des échecs. La misanthropie vire souvent à la condescendance voire à la prétention en fait parée d'ignorance. Lorsqu'Ionesco fait dire à son personnage : « Tant de gens vivaient. Jusqu'à ces derniers temps, ils paraissaient assez contents ou résignés. En tout cas, ils ne se posaient pas de problèmes. Ils n'avaient pas peur de la mort ou plutôt ils ne pensaient pas qu'ils devaient mourir un jour. Moi, j'avais vécu tout le temps dans cette hantise », prend-il vraiment la position puérile du prophète qui croit détenir une vérité que les autres ignorent, ou se moque-t-il de son personnage qui a été obligé de se reclure du monde pour prendre conscience à son tour, et sur le tard, de cet aspect absurde de l'existence ?


A partir de la moitié du roman, Eugène Ionesco introduit du délire psychotique chez son personnage. Est-ce la solitude ? Est-ce l'enfermement ? le Solitaire imagine des guerres civiles qui éclatent dans la zone restreinte de son quartier. Lorsqu'il descend dans son troquet habituel, tout le monde parle révolution. Les êtres humains s'unissent ou s'opposent en clans distincts. La lutte prend une allure allégorique : elle est la représentation de l'alliance contre l'absurdité, et il n'est pas anodin que le solitaire refuse de livrer bataille. S'enfermant chez lui de plus belle, il semble s'extirper de son emprise psychotique du jour au lendemain. Il sort de chez lui, se rend compte que des décennies sont passées et que la guerre civile n'est plus qu'un lointain souvenir amusant pour les vieux comme lui qui se rappellent. C'est une fois que tout est passé que le solitaire se rend compte que l'existence n'était peut-être pas aussi désagréable qu'elle lui avait paru jusqu'alors. D'ailleurs, lui avait-elle vraiment semblé insupportable de bout en bout ? On pourrait croire que le roman d'Ionesco est terriblement désespérant : il l'est, effectivement, mais dans une moindre mesure, car le défaitisme est toujours tempéré par les moments de grâce que le solitaire connaît, notamment sous l'emprise de l'alcool. Peu importe que cet état ne soit pas accessible autrement que par la substance. le scepticisme, qui invite à tout remettre en question, ne s'importune pas avec des questions aussi dérisoires que celle de savoir si la vérité est davantage éprouvée à travers la sobriété ou à travers l'ivresse ; dans les deux cas, les sentiments sont tout aussi vifs. Cachés entre deux paragraphes de découragement, la joie virulente, qui éclate soudain au moment où on l'attendait le moins, revêt ses plus beaux atours…


« Mais oui, mais oui, le monde ensoleillé nous l'avons en nous-mêmes, la joie pourrait éclater à tout instant continuellement, si on savait, je veux dire si on savait à temps. Qu'elle est belle la laideur, qu'elle est joyeuse la tristesse, comme l'ennui n'est dû qu'à notre ignorance ! »


Ceux qui connaissent bien l'oeuvre d'Ionesco ne seront pas déboussolés par la découverte de ce roman –mais un roman ! tout de même, cette forme de texte dépare dans la bibliographie de l'auteur, lorsque tout le reste n'est pratiquement que théâtre. On trouve des avantages à découvrir Ionesco sous cette forme –intrusion plus profonde dans la psyché des personnages, exploration plus intense des domaines de l'absurde- mais on peut se montrer ennuyé par les longueurs qui s'accumulent en fin de livre et le ton trop didactique employé par un solitaire qui semble un peu trop accaparé à la tâche de bien se faire comprendre à ses lecteurs…


Intéressant condensé, limite entre les pièces impersonnelles d'Ionesco et son Journal en miettes intime, le Solitaire se livre du bout des lèvres et ose affronter le paradoxe de l'absurde et de la solitude, qui pousse agir en prenant la plume et à se livrer aux autres si terriblement méprisés.


« Comme il est difficile de pénétrer l'âme des autres ! Pourtant, cette fois, j'aurais voulu être plus près d'eux. Que se passerait-il si j'étais plus près d'eux, avec eux ? Comme ce serait intéressant ! Je vivrais. Ils étaient séparés de moi comme par une vitre épaisse, incassable. »


Le « fantasme appliqué » du Solitaire n'ayant abouti qu'à des conclusions décevantes, la publication de ce livre semble alors s'apparenter à l'étape préliminaire de l'abolition de cette vitre épaisse…
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Unique roman écrit par Eugène Ionesco, et j'avoue que je suis déçue. J'apprécie cet auteur pour son théâtre de l'absurde... pourquoi ne pas avoir raconté cette histoire sous une forme théâtrale? Je trouve ce roman très déprimant, un peu long aussi. C'est un livre qui parle d'ennui, d'alcoolisme aussi, d'oisiveté, de questionnements sur la vie, sur l'univers, sur l'utilité de l'homme sur la Terre, des questions existentielles pour un homme jeune qui se retire du monde parce qu'il fait un héritage. le narrateur est spectateur du monde qui l'entoure, mais un monde étriqué qui ne s'étend que sur un pâté de maisons voir son immeuble... Il est spectateur aussi d'une guerre civile dont on ne connaît pas vraiment les acteurs... spectateur d'une ville détruite, en pleine reconstruction, spectateur de sa vie qui s'écoule...
Vite, vite, passons à autre chose, à des lectures plus positives...
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Seul roman (et pas pièce de théâtre comme décrit dans les étiquettes !) écrit par Ionesco, le Solitaire nous raconte l'histoire d'un homme de 35 ans, qui vient de recevoir un important héritage d'un oncle en Amérique, suffisant pour devenir rentier. Sa vie jusque là n'était pas très palpitante : employé dans une petite entreprise, quelques histoires d'amour plutôt fades avec des collègues, le bistrot et le cinéma pour remplir les heures restantes.

Elle ne s'améliore pas vraiment avec l'argent, puisque si le solitaire y gagne un plus grand appartement, il perd le passe-temps du travail et des discussions des collègues, et sombre dans l'apathie et la crise existentielle. Sa vie lui semble sans but, il se sent écrasé par l'univers et ses lois immuables. Sa seule occupation dans la journée est son repas du midi au restaurant. L'alcool l'aide à combler le reste de sa journée ; une femme tentera de le sortir de sa torpeur, en vain. Puis un jour, une révolution éclate, et le monde bascule dans l'anarchie. le solitaire se calfeutre dans son appartement.

L'ambiance du roman est curieuse : on se sent entraîné dans les mêmes interrogations que le héros, et au fur et à mesure du récit, la séparation entre le réel et le rêve devient floue, et la réalité s'évapore. Un livre assez surprenant, mais agréable à découvrir.
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Eugène Ionesco est un dramaturge qui a marqué le 20e siècle. D'ailleurs il faisait partie des immortels, membre de l'Académie française.
C'était un clown de l'absurde, de la dérision, de l'angoisse et un philosophe. Tout au long de son oeuvre il se pose des questions sur l'existence et la mort.
Je n'ai donc pas été surprise qu'elle soit également au coeur de ce premier roman "Le solitaire" que Ionesco a écrit alors qu'il était sexagénaire.
Le narrateur, un homme sans nom, est employé de bureau et s'ennuie profondément au travail. D'ailleurs, il ne travaille pas beaucoup. Un jour, il touche un héritage d'un oncle d'Amérique et va tout quitter. Pourtant il y avait eu des femmes dans sa vie, Lucienne, Juliette et Janine qu'il avait rencontrées sur son lieu de travail mais il renonce à son ancienne vie pour prendre sa retraite alors qu'il n'a pas quarante ans.
Il va s'installer dans un appartement parisien qu'il décrit méticuleusement. Cette nouvelle situation va lui laisser le temps de penser. Pour autant, il ne semble pas heureux, envahi par des angoisses métaphysiques. Il devient pathétique dans sa peur de la mort il se met à boire pour s'enivrer.
Il a de plus en plus de mal à communiquer et voit parfois les gens entourés de cercueil de verre invisible.
Quand la révolution éclate et que les morts sont de plus en plus nombreux, il reste oisif et va vivre comme un reclus, hanté par les fantômes du passé et ses doutes qui le font parfois rire.
C'est une histoire surprenante sous forme de soliloque qui me fait penser à Bartleby de Melville mais aussi à Boris Vian avec la métaphore du monde qui se rétrécit.
Il y a quelque chose d'angoissant parce que c'est une histoire simple racontée avec calme et c'est en même temps une description minutieuse et terrible du mal de vivre.


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Ceci est un message de fan. En tant que metteur en scène je n'ai jamais monté de pièce de Ionesco. Produire du théâtre de manière professionnelle avec des textes exigeants est une gageure. le hasard m'a fait découvrir son roman. C'est de la haute voltige. Bon bah désolé Mr Houellebecq mais la moderne solitude en mode "misère sexuelle" dans l'extension bah en fait c'est carrément détrôné. J'ai retrouvé un peu de Perec chez cet homme immobile qui plaque tout pour ne plus rien faire sauf répondre à ses besoins primaires, puis qu'il peut se le permettre. L'introspection est vertigineuse. Sartre, Camus, au garde à vous ! L'existentialisme est-il un absurdisme ? La condition humaine est décryptée dans un quotidien tellement rempli de rien que cela en devient philosophique. J'ai retrouvé la puissance de Musil dans l'homme sans qualité, enfin en beaucoup plus court et condensé. Donc en résumé il ne se passe rien et pourtant on est absorbé, liquéfié par cette lucidité profonde, qui surnage au marasme kafkaïen même si on boit la tasse parfois. le dialogue avec la serveuse qui finit en amourette et s'arrête comme c'est venu, c'est terriblement bien vu. Quant aux proto-gilets jaunes qui font la révolution sur des barricades mais pas entre midi et 15 parce que leur femme a fait la cuisine, c'est redoutablement actuel, cruel, poétique, indéboulonnable. du grand art ! La fin qui ouvre la porte de l'imaginaire m'a beaucoup touché. Il y a toujours une échelle quelque part, pour celui qui sait la voir.
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Déroutant mais exceptionnel
Mieux vaut avoir une santé psychologique de fer avant d'entamer ce roman de Ionesco, écrit à la première personne du singulier.

L'homme qui nous livre son histoire est âgé de trente-cinq ans. Sa vie, jusqu'alors cadencée par un quotidien latent (sorte de "métro-boulot-dodo"), est bouleversée par un héritage inattendu (décès d'un vieil oncle américain sans progéniture). du jour au lendemain, ce trentenaire, blasé par la monotonie de son existence, se retrouve à l'abri financièrement. Plus besoin de travailler, plus besoin de compter.

Commence alors une sorte de voyage introspectif ; celui d'un homme qui profitera dans un premier temps des avantages que procure ce nouveau statut de riche, puis, qui plongera de façon pernicieuse dans une conscientisation de l'absurdité de la vie. Une chose est sûre. A la réponse « l'argent fait-il le bonheur ? », la réponse est non. Evidemment, ce constat correspond à un premier niveau de lecture. D'autres réflexions et enjeux se bousculent en sourdine… et construisent la pensée de ce narrateur qui tente de percer les mystères existentiels. A quoi sert la Vie et quel sens lui donner? Qu'est-ce que l'Individu face au monde qui continue d'avancer, de grouiller, de s'agiter?

Finalement, ne serait-ce pas l'aveu d'un auteur qui réalise qu'on est Rien, que la vie défile parfois sans qu'on en saisisse le sens ni l'utilité (si utilité il y a)… Prise de conscience aiguisée ou folie dépressionnaire ? En tout cas, Ionesco parvient à nous donner le vertige dans cet ouvrage magnifique, quasi philosophique. Comment ne pas être sensible au sort de ce personnage Solitaire, marginalisé, vulnérable et arraché à la réalité ?
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Un drôle de roman, forcément...

Brillamment écrit, forcément aussi...

Un récit sur l'absurdité de nos vies, de nos combats, sur les ravages de la solitude et du temps.

Je l'ai dévoré sans aucune peine. A dire vrai, toutes ces questions existentielles, dès lors qu'elles sont partagées avec le narrateur, dont on envahit l'intimité chérie, amènent à une réflexion fructueuse et apaisante.
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C'est pas que c'est pas bien, c'est qu'une fois que vous avez lu, écouté, entendu tant et tant de choses sur la vie, la mort, le sentiment d'exister, c'est quoi les autres, les questions existentielles, disons, ben, ce livre n'apporte sensiblement rien de neuf.
Mais.
Il n'y a rien à dire, la solitude du héros poursuit un chemin que les solitaires trouveront assez juste, ou assez commun avec le leur. Même si, évidemment, foultitude de différences. Ce processus de désagrégation "mentale", de perdition, avec malgré toujours des moments et des personnes qui accrochent. Ce sentiment de flotter dans un monde qu'on ne voit plus qu'à travers une vitre, nous laissant isolé de lui... Et tous ces gens qui "ne comprennent rien", semblent "ne s'interroger jamais ou si peu qu'ils parviennent à vivre"... Tout ça c'est un vrai vécu de solitaire, oui.
Cela dit, le héros n'est pas complètement seul, jamais. Même quand il est taxé de "folie".
La construction et l'histoire rejoignent aussi ce qui semble obséder Ionesco : La violence et la montée de la violence humaine. Surtout entre elle, inside. En engrenage. Obsession ici marquée par une sorte de guerre civile imaginaire et/ou réelle qui détruit tout l'univers autour d'elle et du héros qui s'en isole. Et ne parvient pas à s'en désoler.
La fin du monde, enfin ?
J'apprécie aussi ce rêve illusoire et lui-même désespéré de pouvoir se partager le poids du désespoir de la finitude humaine, à tous, ensemble. Eh bien, non, ça n'est pas le cas, pas possible ! Je le cite :
"C'est cela qui me paraît être une cruauté certaine de la divinité : chacun est à la fois unique et tout le monde, chacun est l'universel. Cela aurait été tellement plus facile que l'angoisse et le désespoir et la panique soient répartis de façon égale sur tous les milliards d'êtres humains. Notre angoisse ne serait alors que la trois milliardième partie de la souffrance universelle. Mais non, chacun entraîne dans sa mort l'univers entier qui s'écroule."
... Alors, à "Dieu" vat.
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UNIQUE et SEUL ROMAN de Ionesco,

dans lequel il nous coince entre questionnement métaphysique et existentiel,

comment ( j'aime l'expression) "se fondre dans le flux" être au/du monde. J'avoue, il m'a fallu plusieurs lectures, j'ai essuyé quelques échecs et me suis parfois ennuyée.

Ecrit à la première personne du singulier, il évoque un trentenaire blasé, qui hérite subitement d'un oncle d'Amérique, et nous raconte son quotidien ordinaire/d'une cruelle banalité ponctué de réflexions plus acerbes.
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Le seul roman ecrit par Ionesco,une curiosité rien que de ce fait,est plutôt une bonne surprise littéraire.Le style est bon,l'histoire credible bref le livre consacre l'auteur comme artiste multi talents.Pourquoi n'y a t'il pas eu d'autres livres ? Seul l'auteur le sait.
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