Ces six
nouvelles,
Divorce à l'américaine (1967), Lorsque l'amour s'en va (1964), Dans la gueule du lion (1937), Un détective amateur (1937), Une seule goutte de sang (1962) et Il ne faut qu'un instant pour mourir (1966), nous prouvent une fois encore l'immense talent de ce novelliste de génie. En 250 pages,
William Irish nous transporte dans son monde fait de pessimisme, de désespoir et de solitude à travers 6 histoires d'amour et de mort, où les méchants coups du sort ruinent les meurtres les plus élaborés ou à l'inverse rien ne pourra infléchir la destinée d'un homme vers une mort programmée. de son écriture précise comme un coup de revolver, incisive comme un vitrail cassé tranchant comme un un scalpel, directe et forte comme la persévérance des enquêteurs qui luttent contre les assassins bien souvent dépassés par les évènements qui les ont conduit au pire, Irish nous rappelle que "la vie est quelque chose avec quoi il faut composer. Elle est bien souvent terne, faite de grisaille, mais il faut la prendre telle qu'elle est".