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Hadrien Chalard (Traducteur)
EAN : 9782221262856
336 pages
Robert Laffont (20/04/2023)
3.29/5   26 notes
Résumé :
Couronné par le Prix des libraires et nominé pour de nombreux grands prix en Islande, La Marque est une dystopie polyphonique glaçante de réalisme et terriblement actuelle.

Reykjavík, Islande. Dans une société divisée, en perte de sens et de confiance, un test d’empathie, gage de fiabilité morale, est mis en place. Les personnes non marquées – n’ayant pas réussi le test ou refusant de s’y plier – sont petit à petit mises au ban de la société, se voya... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Rien ne définit mieux une époque que les dystopies qui décrivent son éventuelle, et bien entendu inquiétante, évolution. Il y a beaucoup de probabilités, de nos jours, pour que ces fictions prennent pour thème majeur la dégradation de l'environnement (voir Crasse rose, par exemple) ou, sujet inhérent à la condition humaine depuis toujours, les libertés individuelles. La Marque de l'Islandaise Fríða Ísberg (née en 1992) imagine un pays à la veille de voter pour un référendum sur l'obligation ou non de soumettre l'ensemble de la population à un test d'empathie, sachant que si la réponse est oui, les individus recalés à l'examen, ou le refusant, deviendront peu ou prou des sous-citoyens. Sujet passionnant que l'autrice traite à travers plusieurs personnages d'origines et de modes de vie différents, avec évidemment des avis divergents sur la question. L'impression donnée par le livre est mitigée, dans le sens où Fríða Ísberg semble quelque peu ménager la chèvre et le chou (l'on ne doute pourtant pas de son opinion), en usant du mode polyphonique qui finit par atténuer l'intérêt, avec d'ailleurs des protagonistes tous plus ou moins névrosés. Dommage que les interactions entre eux soient aussi peu fréquentes et que les différentes intrigues fassent le plus souvent cavalier seul sans que l'on puisse s'attacher à l'une plutôt qu'à une autre. de son sujet de société riche de questionnements, la romancière fait finalement un agrégat d'histoires individuelles qui n'ont pas la place d'être vraiment approfondies. A cause de cela, La Marque ne semble pas exploiter tout son potentiel à l'opposé de Avec joie et docilité, pour n'évoquer qu'un exemple, le formidable récit dystopique (hygiéniste) de la Finlandaise Johanna Sinisalo.



Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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L'idée de départ est bonne, le traitement moins. du côté positif : on est bien immergé dans l'univers alternatif où la société est déjà en train d'appliquer le test d'empathie et ses conséquences sociales radicales. Les nouvelles technologies sont bien restituées également et on comprend très bien leur utilisation même si elles n'existent pas encore.
Côté négatif : la succession de personnages n'est pas nécessaire, je m'y suis perdu un peu. Mais l'autre e réussit tout de même à les lier à la fin, même si cela n'a pas de réel influence sur l'histoire. Cela lui permet aussi de montrer la complexité d'une situation et sortir de la perception unique d'un personnage.
Bref, dans cette « dystopie polyphonique » comme l'écrit l'éditeur, j'ai plus été intéressé par la dystopie que la polyphonie .
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Un nouvel auteur nordique qui donne dans la dystopie .. Pourquoi pas !
J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteure a mis en avant notre société, le côté émotionnel des gens, les groupes sociaux

J'ai perçu ce livre un peu comme une satyre de notre société

Un bon moment de lecture. J'adhère de plus en plus à ce style de lecture
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
13 juillet 2023
Un livre déstabilisant qui fait réfléchir et qui donne un bon coup de plumeau sur la façon dont la nature humaine peut être perçue.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quelle vaine complication que d'entamer, à l'aube de ses trente-deux ans, une histoire d'amour qui ne pourrait rester insouciante bien longtemps et serait vouée à s'effondrer sous le poids des questions inévitables des enfants, du mariage et des choix politiques. Mais avec Húnbogi, elle n'a peur de rien. Elle lui fait confiance.
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